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n° 162 |
Quatre des sorties |
presse de la semaine |
ALPINE coupé sport A108 de 1959 Eligor – collection Alpine et Renault sportives, n° 29 |
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Réduit par Eligor ce coupé nous est très correctement restitué tant au niveau de ses lignes, volumes ou coloris. L’ensemble se révèle plaisant à regarder tant ses courbes sont réalistes et reflètent bien l’image de l’original. Sa coque dépouillée reçoit les rares éléments de décoration comme le monogramme Alpine à l’avant et les optiques additionnelles. Ne cherchez pas les clignotants. |
Le profil met en valeur les roues d’honnête facture et de diamètre acceptable. L’arrière est
bien reproduit avec le monogramme Alpine repris dans la prise d’air. L’habitacle accueille un volant bois. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. |
RENAULT 4cv (R1062) de 1953 |
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Réduit par Eligor ce taxi 4cv est fort séduisant dans sa livrée bicolore même s’il reprend le moule que nous connaissons déjà et dont aucun défaut n’a été corrigé. Je n’y reviendrai donc pas. Par contre je m’élèverais une fois de plus sur le non respect des dimensions des roues ou des pneus qui ici sont trop généreux. Notons la présence de tous les accessoires transformant la 4cv en taxi : taximètre, galerie de toit avec plaques lumineuses « taxi », les lanternes chromées et la fameuse séparation intérieure. |
Dommage que les phares soient encore une fois blancs et que les rares chromes courants sur la
carrosserie soient reproduits de manière si large. Le soubassement est sobrement gravé et la miniature roule bien. |
RENAULT 4cv Ixo – collection la Route bleue, n° 17 |
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Réduite par Ixo, voici la seconde génération de la 4cv dont nous connaissons le moule depuis la collection dédiée aux taxis du monde et dont les défauts sont toujours là, notamment l’absence du champignon éclairant l’immatriculation arrière. Malgré tout encore une assez bonne 4cv dans cette livrée noire qui aurait gagné à avoir ses sabots chromés de protection des ailes arrières ou encore les bavettes aux ailes avant. |
Sur cette réduction les roues sont acceptables. L’intérieur très simple accueille un mobilier
coloré. Le soubassement est gravé et la miniature roule avec difficulté. |
RENAULT 7 TL de 1979 |
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Réduite par Universal Hobbies, cette R7 ne fait pas doublons avec la Siete d’Ixo produite pour les collections espagnoles d’Altaya. Si cette dernière s’avère trop large il semblerait qu’à l’inverse elle ait la bonne longueur (proche des 9 cm) alors qu’il manquerait 5 mm à cette 7 si j’en crois les 3.89 m annoncés pour la véritable R7. Même la R5 de Norev serait trop large ! Ceci dit et malgré sa petitesse, cette R7 est plaisante dans cette livrée vert métallisé tout en nous proposant des lignes et volumes qui paraissent corrects. Et ce qui ne gâte rien, avec une finesse de gravure qu’il convient de saluer. L’avant est très réaliste, tout comme d’ailleurs, le reste de la voiture. Les roues sont réussies. |
Toutefois le profil met en évidence un léger manque de hauteur de la partie située sous la ligne de caisse, ce qui écrase la
voiture et se répercute sur la perception de l’arrière qui serait vraiment réussi sans l’arrondi exagéré du bas de la lunette arrière. Par contre, la représentation des baguettes
latérales de protection manque de finesse. L’habitacle très coloré met en valeur son mobilier. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien. |
Trois provenant du |
commerce traditionnel |
ALFA ROMEO Alfa 33 de 1983 |
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Réduite par Pego, cette alfa 33 se révèle être une version 1.3 de par sa présentation. Lignes, volumes et coloris en font un modèle très bien présenté, doté en plus, d’une gravure très marquée. Dommage, une fois encore, que les roues soient d’un diamètre trop généreux. D’autant qu’elles contribuent à une garde au sol optimiste. Sinon, le tour de la voiture et son intérieur n’appelle pas d’autre remarque particulière. |
Grande finesse de l’avant et des détails de carrosserie. Pièces rapportées correctes. L’habitacle coloré met en évidence un mobilier bien détaillé, notamment les contreportes et la planche de bord. Le
soubassement est détaillé et la miniature roule bien. |
AUTOBIANCHI Bianchina Quattroposti de 1962 |
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Réduite par Grani & Partners spa, cette Bianchina s’avère séduisante malgré ses roues au diamètre trop important. Remarque devenant de plus en plus récurrente ces derniers temps. En effet, outre ce gros point de détail les lignes, volumes et coloris sont très honnêtes et la finition fort correcte par rapport au prix (10 euros). Ce d’autant que le nombre des pièces rapportées n’est pas négligeable et leur facture des plus correctes. |
L’avant me parait plus abouti que l’arrière où les grilles d’aération auraient gagné à être
peintes. L’intérieur, bien coloré laisse voir le petit mobilier qui l’occupe et une planche de bord détaillée. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. |
JAGUAR MK VII de 1950 |
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Réduite par Néo, cette Mk VII ravi l’œil par la qualité de sa finition. Outre le respect des lignes, volumes et coloris dans cette livrée verte, très britannique, c’est surtout la finesse des nombreux « vrais » chromes qui courent sur sa carrosserie qui en fait le charme. De plus essuie-glaces et antenne radio – très fragile – participent à cette présentation. Le tour de la voiture comme son intérieur n’appellent pas de remarque particulière. La gravure profonde donne l’illusion de parties ouvrantes. Notez le petit plus avec les déflecteurs entrebâillés ! |
L’examen des détails de l’habitacle mériterait de démonter la miniature. Dommage toutefois que
pour un modèle de cette qualité la réalisation des feux arrière ait fait appel à des pièces métalliques peintes – tout comme un modèle presse. Ce sera mon principal grief alors que le
soubassement reproduit sommairement le châssis sur lequel la caisse a été fixée et que la miniature roule mal. Ce n’est pas ici un défaut car sa place est plutôt dans une
vitrine. |