n° 192 |
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Dans le n° 188 de Collec’Hebdo 43 daté du 16 mars dernier je vous faisais part de mon intention de boycotter la collection consacrée au type H par le tandem Hachette – Eligor. Or, il se trouve que je suis aujourd’hui en mesure de vous proposer, amis lecteurs du Sud de la France et non abonnés à cette collection, l’analyse de ses neufs premiers numéros. En attendant les suivants. |
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Sur les neuf premiers numéros de cette collection, malgré tout, cinq modèles vous ont déjà été présentés. Pour vous éviter de les rechercher j’en ai repris l’analyse ci-dessous : |
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Le n° 01 vous fut présenté dans le n° 128 de CH43
CITROËN H van par Heuliez de 1958 Eligor – test de la collection Type H, n° 01 |
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Réduit pour Eligor ce Type H van parait réussi et reproduire de belle façon les lignes et volumes de l’original. Les coloris sont seyants de même que les panneaux façon bois. Notons toutefois l’absence de tout dispositif d’indication de direction sur la partie avant et un train arrière aux roues trop écartées. De plus le traitement du pare-brise en deux parties déroute un peu. A l’inverse, saluons la finesse de la gravure de la carrosserie métal bénéficiant de pièces rapportées de |
bon aloi (poignées de portière, rétroviseurs ou poignées d’aide à la montée ou à la descente sur les montants du pare-brise). Les roues bénéficient de gros enjoliveurs. Dommage que les baies d’aération soient dépourvues de vitrage et que l’intérieur ne comporte pas de cloison entre l’habitacle et le compartiment aux chevaux. Je ne mentionnerai la présence d’un sulky que pour l’anecdote. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. |
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Le n° 02 le fut dans le n° 129 daté du 28 janvier 2008
CITROËN H 1200 kg de 1948 Eligor – test de la collection Type H, n° 02 |
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Réduit pour Eligor ce H nous restitue de belle manière la première version du H produite en 1948 avec ses rideaux toilés latéraux. Lignes, volumes, carrosserie alu sont au rendez-vous. A noter que la portière latérale coulissante est fonctionnelle ainsi que la partie haute de l’ouverture de l’arrière. Cette dernière bénéficiant de la reproduction sommaire de son articulation. Notons toutefois l’absence de tout dispositif d’indication de direction sur ce modèle et la présence d’un unique feu rouge sous l’immatriculation arrière. Comme à l’époque. |
De plus le traitement du pare-brise en deux parties déroute un peu, tout comme le train arrière à la voie trop large. A l’inverse, saluons la finesse de la gravure de la carrosserie métal bénéficiant de pièces rapportées de bon aloi (poignées de portière, rétroviseurs ou poignées d’aide à la montée ou à la descente sur les montants du pare-brise). Les roues sont magnifiquement reproduites avec leur petit enjoliveur central. L’intérieur reproduit le poste de pilotage sommaire. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. |
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Le n° 03 dans le n° 130 daté du 04 février 2008
CITROËN type HY plateau cabine 1500 kg de 1963 Eligor – test de la collection Type H, n° 03 |
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Réduit pour Eligor ce H s’avère très original et provenir d’un autre moulage. J’en veux pour preuves les poignées de portière gravées mais surtout la forme des marchepieds qui sont plus carrés sur ce modèle et le dessin du pare-chocs avant dépourvu des têtes des boulons de fixation. De plus le dessin et les dimensions de la calandre sont différents, de même que les deux ouïes la surplombant et les supports de phares. Enfin, le soubassement est différent mais le train arrière a toujours une voie trop large. Ce qui est préjudiciable au réalisme des modèles et à leur uniformité. Ceci dit, l’allure générale est réussie tant dans le respect des lignes et des volumes, |
ainsi que dans son coloris « délavé ». De plus, le pare-brise en deux parties est mieux réussi que sur les précédents modèles. Métal et plastique se partagent l’assemblage avec quelques pièces rapportées et la présence de clignotants gravés à l’avant. Les roues sont magnifiquement reproduites avec leur petit enjoliveur central. Notez que l’échelle est fonctionnelle et que l’arrière bénéficie des deux battants ouvrants laissant apercevoir une échelle droite et du câble enroulé à l’intérieur. La cabine reçoit un mobilier noir mais n’est pas dotée des demi-vitres latérales coulissantes. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. |
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Le n° 06 dans le n° 176 du 22 décembre 2008
CITROËN type HP de 1956 Eligor – collection – Type H Citroën, n° 06 |
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Réduit par Eligor ce type H plateau parait séduisant si l’on se contente de le regarder de loin ou au cœur d’un diorama. Mais il ne faut pas trop s’en approcher et s’attarder car alors les défauts se mettent à pleuvoir. Et sans aller dans tous les détails, notons pour commencer le mauvais placement des essuie-glaces, l’absence de clignotants ou de flèches de direction, le mauvais dessin des vitres latérales coulissantes, l’extension de la cabine qui n’est pas dans la même teinte que le reste de la carrosserie, les voies AV et AR trop larges, la mauvaise reproduction du semblant de pare-chocs arrière, |
l’immatriculation arrière placée à droite !!! et la gravure grossière des charnières arrière ainsi que la présence de deux ergots
permettant l’arrimage du plateau. Plateau noir on ne sait pourquoi ? Heureusement l’ensemble est plus ou moins sauvé par son chargement – très réaliste – qui en fait tout l’attrait.
Belle bétonnière tâchée de béton, échelle double assez simpliste et sacs de ciment. L’habitacle est noir, le soubassement peu détaillé mais la miniature roule bien. |
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Et le n° 07 dans le n° 178 du 05 janvier 2009
CITROËN type TY de 1964 Eligor – collection Type H Citroën, n° 07 |
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Réduit pour Eligor, ce type HY pourrait ravir le collectionneur s’il ne reproduisait pas les erreurs de ses devanciers. A supposer qu’il s’agisse d’un des premiers modèles commercialisés en 1964 cela justifierait la concomitance entre le pare-brise d’un seul tenant et des anciens chevrons. Par contre cela ne justifie pas l’absence de clignotants à l’avant – simplement présentés par des ronds de peinture blanche – et de toute signalisation lumineuse au bas de l’arrière. Ce ne sont pas les deux ronds rouges placés sur le rebord du pavillon qui peuvent y pallier. Et pourquoi nous proposer une fois encore un étal ouvert sur le flanc gauche du véhicule alors que le plus |
souvent c’est sur le flanc droit que celui-ci se trouvait ? Et que penser de cet arrière écrasé ? Est-ce du au poids du boucher ou de la bouchère ? Tout cela ne fait pas très sérieux. Heureusement que l’aménagement du fourgon relève un peu la note malgré l’absence de tout personnage. Un regret cependant, c’est que l’on n’ait pas profité de la présence du meuble bas côté droit pour y dessiner des portes. Notez que le hayon supérieur peut être maintenu en position ouverte par deux petits bras fragiles. Le reste du véhicule est identique à celui des précédents. Soubassement peu détaillé et miniature roulant correctement. |
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