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Bienvenue sur Collec'Hebdo 43

Le blog qui accueillait jusqu'ici Collec'Hebdo 43 est arrivé à saturation. Aussi ai-je réactivé ce blog en sommeil le 08 février 2008 pour qu'il prenne le relais. Vous retrouverez ici la suite des analyses hebdomadaire des nouveautés entrant dans ma collection de voitures miniatures au 1/43ème.

Par contre vous pouvez toujours consulter les numéros antérieurs sur les différents blogs utilisés jusqu'à présent, tant qu'Over-blog accepte de les conserver.

Bonne lecture et merci d'être fidèle à Collec'Hebdo 43.

N'hésitez pas à  le faire connaître autour de vous.

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 10:25
 

 n° 211 du 24 août 2009

 

 Celle que vous ne verrez pas

RENAULT 4cv coach Rosier de 1952
Eligor - collection 4cv Renault, n° 44

 

 Comme je le pressentais la semaine dernière, mon pressier n’a pas reçu le n° 44   de la collection 4cv Renault, le coach Rosier de 1952. Nous serons donc privés de ce modèle pourtant intéressant. Merci au distributeur qui est à l’origine de cette situation (volontaire ou non). J'espère que l’unique exemplaire qui était servi jusqu’ici à un pressier, qui ne retourne que rarement les miniatures invendues, profitera à un autre collectionneur.

 

 Quatre des sorties presse de la semaine dernière

CITROËN 2cv AKS400 de 1970

Eligor – collection 2cv Citroën, n° 151

Réduite pour Eligor, cette AKS400 était attendue des inconditionnels de la marque. Et ils ne devraient pas être trop déçus car les lignes, volumes et coloris sont assez bien restitués. Toutefois quelques petits détails viennent atténuer le début de ces propos. Et pour commencer l’avant du caisson arrière qui est totalement plat alors que l’original avait des aplats en relief pour renforcer la tôle.  Puis, de profil il y a « comme un défaut » entre la taille du rangement de la roue de secours et le diamètre des roues. Soit l’un est trop petit, soit les autres trop grandes. Je pencherais pour la seconde version. Sinon, le reste du tour du propriétaire n’appelle pas de remarque particulière, notamment au niveau des surfaces vitrées qui semblent bien dessinées et placées. Les poignées ne sont que moulées et peintes. Le mobilier intérieur est noir et le soubassement gravé. 

 

RENAULT 8 Gordini – Police parisienne de 1965

Universal Hobbies – collection Renault, n° 79 

Ah que la fin de cette collection est laborieuse et pénible à suivre ! Réduite par Universal Hobbies cette Renault 8 Gordini semble avoir bel et bien existée au sein de la police parisienne pour avoir était préférée à la R8 Major jugée trop molle. Ceci étant le moule a déjà servi et l’exemplaire – unique – livré a déjà souffert de quelques contacts.  Si les lignes, volumes et décoration sont connus et archi battus, il faut bien reconnaître qu’un effort a été consenti au niveau de la présentation avec des essuie-glaces, rétroviseur et poignées de portières rapportés et « chromés ». Les roues sont correctes alors que les phares sont à ampoule jaune. A l’arrière les feux sont bien colorés. Le mobilier intérieur est noir mais planche de bord et volant sont « sport ». Le soubassement est détaillé. 

 

SIMCA Huit 1200 de 1950

Ixo – collection Route bleue, n° 39 
 

Réduite par Ixo, cette miniature n’est que la copie de celle proposée en son temps dans la collection Simca, n° 26, mais cette foi-ci dans une livrée bleu-vert foncé de bonne tenue. Nous voici donc encore devant un modèle qui reproduit de très belle façon la Simca Huit tant dans ses volumes que son coloris. On retrouve sans aucune difficulté les galbes de l’original. La finesse de la gravure a permis de respecter les courbes du capot et des ailes avant. La calandre, au dessin parfait, est coiffée du motif de capot, alors très à la mode et interdit à partir de 1954 pour protéger les piétons. Les phares sont réussis mais sans ampoules jaunes. Le profil est très détaillé et rigoureux. Nous y trouvons les puits des flèches de direction entre capot moteur et portières avant. Il y a même une serrure qui n’a pas de raison d’être, côté droit. A l’époque seule la portière conducteur en recevait une. Belles roues. A l’arrière, le galbe du coffre est des plus réalistes mais l’entourage de la lunette arrière aurait dû être noir car il ne disposait pas de chrome. L’intérieur est lui aussi très bien réalisé mais avec aujourd’hui un mobilier entièrement noir. Le soubassement est peu détaillé. 

 

SINPAR Castor de 1966

Universal Hobbies – collection Tracteurs et monde agricole, n° 89 
 

Réduit par Universal Hobbies, ce Castor joue un peu au vilain petit canard dans cette collection dédiée aux tracteurs. Pourtant c’est l’occasion de proposer un modèle peu – ou pas – connu d’un grand nombre de collectionneurs. SES dimensions nous restituent de belle manière l’original dont les lignes et volumes sont bien restitués dans cette livrée orange, très DDE. Pour la petite histoire, il est la reproduction du modèle détenu par un habitué de FA. L’ensemble est agréable à regarder et jouit de la finition soignée à laquelle cette collection nous a habitués. La cabine reçoit des essuie-glaces et rétroviseurs en matériau souple et alu  alors que les clignotants ne sont que peints. Le profil est proposé avec les glaces coulissantes ouvertes. A l’arrière les feux sont correctement peints alors que le plateau n’a pas de hayon arrière basculant. Le mobilier de la cabine est reproduit, mais non les contreportes.  Par contre le soubassement est très travaillé pour reproduire la mécanique 4x4. 

 

 Deux du commerce traditionnel

 Pour une fois je ne vous les présente pas par ordre alphabétique mais par références en raison de la teneur de mes commentaires.

 

LINCOLN coupé Continental Mark V de 1979

PremiumX – réf. PR0002 
 

Nouvelle collection en résine, cette fois-ci, au sein du groupe qui produit nos chères Ixo, Ist  et autres J. Collection, … PremiumX. Et première analyse avec ce coupé Continental Mark V de 1978. L’allure générale et imposante du vrai est bien rendue avec ses arrêtes rectilignes et ses volumes anti Cx. L’ensemble est plaisant dans sa robe bordeaux métallisé et haut sur pattes. Tout est démesuré sur ce modèle par rapport à nos standards européens d’alors. L’absence d’optiques visibles à l’avant et d’essuie-glaces contribue au dépaysement.  Le profil met en évidence l’étirement du véhicule et comporte les indispensables feux de gabarit imposés aux USA. Les roues sont correctes. Toutefois, une erreur d’interprétation a été faite au niveau des vitres latérales qui paraissent trop étroites. Ceci résulte du fait que l’entourage chromé a été placé « sur » les vitres et non autour. En effet, si l’on regarde bien la réduction on voit l’emplacement du jonc chromé de la vraie qui ceinture les vitres. Or celui-ci est peint couleur caisse alors que c’est lui qui aurait du être chromé. Donc peu de travail à l’équipe pour corriger le moule pour une version ultérieure – à pavillon tout vinyle par exemple. Pour clore le chapitre sur le profil, notez que les panneaux de custode accueillent de vrai petit hublots ovales. L’arrière est lui aussi très caractéristique avec son bossage pour la roue de secours. Outre les feux arrière tout rouges il arbore le monogramme Continental en arc de cercle et le logo Lincoln. Par contre il manque les feux de recul dans la partie inférieure du pare-chocs. Le pavillon arbore l’empreinte d’un toit ouvrant et une partie arrière recouverte de vinyle. L’habitacle mérite que l’on s’attarde un peu à regarder à travers le vitrage. Très typé US lui aussi et bien servi par des coloris  d’une harmonie crème et rose. Belle planche de bord très verticale et bien dessinée. Par contre le volant parait placé sur une colonne trop horizontale. Et il y a un ciel de pavillon. Le soubassement est gravé. 

 
 

CADILLAC Fleetwood Brougham de 1967

PremiumX – réf. PR0013 
 

Réduite en résine par PremiumX cette version Brougham de la Cadillac Fleetwood s’avère des plus séduisantes dans sa livrée champagne. C’est vrai que comme pour le coupé Lincoln, le prix d’achat en est coquet. Une fois en passant, pour voir, comme diraient certains. Lignes, volumes et livrée sont soignés et fidèles. Mais ce qui est le plus surprenant sur ce modèle en vue plongeante à 45° et de 3/4 avant  c’est l’avancée des ailes avant par rapport au capot moteur. Avant qui jouit d’une imposante calandre au tracé tourmenté et surmonté d’e l’emblème de la marque. La tranche des ailes avant reçoit les deux optiques superposées alors que la calandre est censée recevoir les clignotants – juste dessinés. Deux très fins essuie-glaces antagonistes trônent à la base du pare-brise au-dessus d’une grille d’aération très fine. Pare-brise dont le sommet semble être noirci pour donner l’illusion d’un pare-soleil vitré. Le profil met en évidence la ligne basse du modèle et reçoit des roues bien dessinées.  Outre le feu de gabarit avant et les chromes courant sur le bas de caisse, le monogramme Fleetwood est présent et chromé à la base des ailes avant ainsi que sur le coffre arrière, alors que les panneaux de custode reçoivent celui de Brougham. Ici l’entourage des vitres, un peu grossier, est correct. L’arrière reçoit la fausse calandre du pare-chocs et le blason Cadillac. Les feux sont bien dessinés. L’habitacle est soigné avec un très beau mobilier caramel où la gravure des deux banquettes trois places est à observer lentement, tout comme les contreportes et la planche de bord. Le volant est ici correctement implanté. Le ciel de pavillon, outre pare-soleils et rétroviseur, est lisse et  ne comporte aucun plafonnier. Le soubassement est gravé. 

 
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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 15:12
 

 n° 210 du 17 août 2009

 

 Alors, et cette rentrée ?

Cette rentrée devrait être des plus calmes malgré l’arrivée bruyante et odorante de nos chers camions d’antan car il ne fait plus aucun doute maintenant qu’il ne s’agit plus que d’une question de date. Tout le monde paraît être dans ses starting-blocks, prêt à bondir dessus. Certains même dès le début de la semaine prochaine.

Quant à un éventuel second lancement, je vois mal le même éditeur proposer une autre collection en même temps, courant le risque que l’une étouffe l’autre. Quant à un concurrent ? Seul Hachette paraît être encore en course avec Fabbri comme outsider.


Par contre il est une collection qui devrait  aller au-delà du terme qu’on lui connait actuellement en nous proposant quelques modèles inédits très attendus, faisant ainsi taire les reproches émis lors des premières prolongations plus axées sur la réutilisation de moules existants. Je veux parler de la collection Simca qui rencontre un certain succès, à défaut d’un succès certain ?


Et pour clore ce petit billet, l’annonce, à partir du prochain numéro, d’une nouvelle rubrique : « Celle(s) que vous ne verrez pas », consacrée aux modèles non diffusés chez mon pressier. C’est vrai qu’il n’y a aucune raison à ce qu’il ne soit pas à son tour victime de la diffusion aléatoire des modèles presse. Sa première victime pourrait bien être le coach Rosier de la collection 4cv Renault. Affaire à suivre.

 

 Deux des sorties presse de la semaine dernières

ASTON-MARTIN DBR9 – Le Mans 2008

Ixo – collection Monstres de l’endurance, n° 72

Réduite par Ixo cette DBR9 ne sera pas pour moi une banale énième version de ce modèle en raison de sa livrée bleu pâle et orange, les couleurs du pétrolier Gulf. Je ne reviendrai pas sur le respect des lignes et volumes de ce modèle toujours aussi plaisant à contempler. Par contre, je signalerai seulement que par rapport aux versions boutiques ne manquent que les crochets de remorquage et deux antennes de pavillon, voire la clé d’ajustement de suspension. L’ensemble des stickers  semblent présents et correctement placés. Les roues à rayons sont soignées et laissent voir des disques de frein avec étriers. L’arrière est toujours aussi imposant avec son large extracteur d’air et l’aileron qui le surplombe. Bien que peu visible, l’intérieur de l’habitacle est correctement reproduit avec, notamment, son arceau-cage et  l’immense réservoir de carburant. Le soubassement est plat.

 
 

RENAULT R8 Gordini de 1968

Eligor – collection Alpine et Renault sportives, n° 53 

Réduite pour Eligor cette énième R8 Gordini sort de l’ordinaire grâce au coloris de sa robe. A part cela, nous retrouvons le moule qui a déjà servi, notamment, pour le n° 05 de cette même collection, chrome latéral en mois. Si les optiques avant sont de bonnes dimensions elles sont toujours aussi désespérément blanches. Quand est-ce que les concepteurs de ces miniatures comprendrons que les phares avec des ampoules blanches n’avaient pas droit de cité à l’époque. Pendant qu’ils y sont ils devraient les doter aussi d’un troisième feu stop à l’arrière ! Messieurs, respectez les prescriptions de l’époque. Pas celles d’aujourd’hui. La gravure de ce modèle est cependant correcte, toute comme sa décoration des plus sobres Le reste de la voiture n’appelle pas de remarques particulières si ce n’est la sortie d’échappement encore pleine. Un bon modèle des plus classiques avec son intérieur noir et un soubassement détaillé.

 
 
 

 Deux modèles de la collection du type H Citroën
(par abonnement)

CITROËN type H car vitré Currus de 1961

Eligor – collection Type H Citroën, n° 18
 

 Réduit pour Eligor ce minicar  bénéficie d’un moule allongé assez réussi mais non exempt d’interrogations. J’y reviendrai plus loin. Auparavant je voudrai connaître la raison du choix de sa décoration aux armes d’un hôtel niçois alors que le fascicule d’accompagnement nous montre le modèle utilisé par un hôtel chamoniard. Donc, je disais, moule assez réussi qui reprend bien les lignes et volumes de l’original, notamment la triple courbure transversale du pavillon pour améliorer sa rigidité. De plus, la gravure est assez fine et, pour une fois, la jointure du pavillon avec la caisse est très discrète. Enfin, la décoration et de bonne facture avec même la présence du monogramme du carrossier sur les côtés. Faute de photos du « vrai » je ne me prononcerai pas sur la justesse de l’aménagement du panneau arrière où, par rapport au modèle chamoniard, il y aurait beaucoup à dire. A noter que sur ce dernier les grandes vitres latérales sont constituées de deux panneaux coulissants. Et avant de passer à l’intérieur, une interrogation : pourquoi avoir conservé sur le côté droit le boîtier de la flèche directionnelle et le feu de position alors qu’ils ont disparu côté gauche et que ce modèle est doté de clignotants avant et arrière ? Et que des feux de position ont été placés à l’arrière juste sous l’angle inférieur des fenêtres. L’habitacle révèle un mobilier bordeaux permettant de transporter treize passagers en plus du conducteur. Le soubassement est peu détaillé.

 
 

CITROËN  type HY camping-car

Eligor – collection Type H Citroën, n° 19

Réduit pour Eligor ce modèle de camping-car semble être un véritable patchwork de composants. Je laisserai donc le soin aux spécialistes de ce modèle de le dater avec précision.  Ceci étant le modèle demeure plaisant dans ses coloris « clownesques » d’autant qu’il est agrémenté de composants extérieurs au nombre desquels une vaste galerie encombrée d’une douzaine de caisse, d’une échelle arrière et d’une roue de secours fixée sur le flanc gauche. De plus une petite vitre carrée, avec rideaux, complète le tableau. La portière latérale coulissante est fonctionnelle, tout comme l’abattant arrière muni d’une baie carrée. Cela permet de constater, qu’à part le poste de conduite, aucun aménagement particulier n’occupe la partie arrière. Tout comme le camping-car d’Ixo !  Dommage pour moi. Pour d’autres, ils se feront un plaisir d’investir ce volume et de nous montrer sur FA par exemple l’aménagement qu’ils auront conçu. Le soubassement est standard.

 
 
 

 Une du commerce traditionnel

PEUGEOT 3008 de 2009

Norev – réf. 473840 et/ou 09LECO901 
 

Réduite par Norev cette 3008 est proposée, une fois de plus, en version haut de gamme, Féline avec son toit panoramique vitré. A quand les versions de base, trop négligées ? Lignes, volumes et coloris sont fidèles à la vraie, avec son imposante calandre coupe-frites. Cela semble devenir un nouveau gimmick. La finition est soignée avec nombre d’éléments et de pièces rapportées chromés, y compris les minuscules monogrammes du hayon arrière. Les roues à larges rayons laissent deviner les disques de frein, disques qui paraissent de très petit diamètre, au moins à l’avant. L’habitacle reçoit un mobilier noir très bien gravé. La planche de bord, mais aussi et surtout, la console centrale, ont fait l’objet d’u soin particulier dans la décoration des détails. Un ciel de pavillon recouvre ce qui reste du toit métallique habituel. Le soubassement est bien gravé. 

 
 
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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 15:50
 

 n° 209 du 10 août 2009

 
 Et de QUATRE !

 Et oui, mardi 11 août, cela fera quatre ans que le n° 01 de Collec'Hebdo a été mis en ligne.
Au cours de ceux ci les collections presses se sont multipliées, jusqu'à un point où il fut difficile de les suivres toutes. Il est loin aujourd'hui cet âge d'or. Ces derniers mois ces collections se sont raréfiées, au point de ressembler à nos rivières par périodes de sécheresse. Ne survivent que quelques irréductibles dont certaines tournent en rond.
Heureusement qu'il nous reste encore quelques espoirs du côté de l'Espagne car je ne suis pas certain de la pérénité de CH43 dans sa forme actuelle. L'avenir nous le dira.

Bonne lecture et bonnes vacances à tous.

 

 Quatre des sorties presse des deux dernières semaines

BMW 518 de 1982

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 66

Réduite par Universal Hobbies cette 518 fait plus jouet que véritable miniature. Cela est du principalement à sa gravure et à sa décoration assez grossières. Le tout appuyé par des roues aux jantes quelconques.  Pourtant lignes et volumes sont corrects, mais le ressenti n’y est pas. La calandre est malgré tout de bonne facture avec ses quatre phares et des clignotants bien colorés. Les roues avant sont en position tournées et fixes. L’arrière reçoit de beaux feux colorés et une double sortie d’échappement. L’habitacle est occupé par deux figurines très petites. Le mobilier est bien dessiné. Le soubassement est gravé. Nous sommes très loin de la qualité offerte par le Defender du n° 65.

 
 

CITROËN 2cv AK 350

Eligor – collection 2cv Citroën, n° 150 
 
Réduite pour Eligor cette fourgonnette semble refléter une synthèse des équipages lancés dans le raid Paris-Kaboul-Paris et non un véhicule particulier. Ceci étant,  il faut bien reconnaître que le modèle est assez réussi dans sa gravure et le traitement des pièces rapportées, assez fines, à l’exception, magistrale du manche à balai simulant l’antenne de radio. Assez lourde, cette 2cv est encore une fois dépourvue de vitres aux portières latérales et arrière. Cela devait faciliter la ventilation de l’habitacle !!! Habitacle au mobilier limité aux deux sièges alors que la planche de bord n’est même pas esquissée. Le soubassement est lisse et dépourvu de toute identité du réducteur. 
 
 

SEAT 1500 de 1964

Ixo – collection Route bleue, n° 38 
 

Réduite par Ixo cette Seat 1500 première génération, appelle toute une série de mots : trucage, manipulation, illusionnisme, etc. Je laisse le soin à chacun de trouver le verbe qui lui convient le mieux. Pourquoi une telle attaque ? A laquelle je ne vous ai pas habitués. Parce qu’Ixo a réutilisé tel quel le moule qui lui a servi notamment à produire le taxi 1500 deuxième génération avec double phare de part à autre de la vaste calandre à l’avant et double filet de chrome sur les flancs. Et que sur cette version il n’y a que des optiques uniques et des filets de chrome simples. Et alors, me direz-vous ? Et alors ? Outre le fait que ce modèle a été lui aussi nourri à l’Ixo+ et s’apparente davantage à un modèle au 1/40° qu’au 1/43°, le dessin du haut des ailes avant au-dessus des optiques n’a pas été modifié et est trop large car il ne plonge donc pas assez vite vers l’intérieur et l’arrête du capot moteur s’en trouve trop étroite. Et je ne parle pas du dessin de la calandre ! Et sur les côtés le large chrome peint dissimule en fait les deux fines baguettes en relief qui n’ont pas été retravaillées. Pour le reste, la présentation  est honnête dans une livrée vert très foncé, presque noir. Les roues sont bien dessinées. L’arrière reçoit ces feux métalliques que j’abhorre de plus en plus, même si ils sont bien colorés comme ici. L’habitacle au mobilier bordeaux reprend celui du taxi alors que le soubassement est peu détaillé. 

 
 

TALBOT Samba GL de 1982

Ixo – collection Simca, n° 65

Réduite par Ixo cette Samba GL n’est pas sans nous rappeler sa cousine espagnole jaune acide proposée dans la collection Nuestros queridos coches años 80, n° 22, présentée dans ces colonnes il y a deux ans déjà (cf. CH43 n° 104 du 06 août 2007). Reprenant le même moule, mais avec une peinture plus fine, Ixo nous propose un meilleur perçu de sa Samba qu’il a déjà décliné dans cette collection Simca en versions Rallye (n°19 – CH43 n° 113 du 08 octobre 2007) et Sympa (n° 50 – CH43 n° 177 du 29 décembre 2008). Les lignes et volumes de l’original se reconnaissent facilement. L’avant, tout comme l’ensemble extérieur de la voiture, est fort réussi avec pas mal de pièces rapportées bien colorées. La peinture est assez mince et ne cache pas trop le relief de la carrosserie qui bénéficie de baguettes de protection noires. Je m’arrêterai une fois de plus sur le traitement des roues pour signaler, qu’à l’inverse du modèle espagnol, celui-ci n’a pas  les caches moyeux noirs siglés Talbot. Les monogrammes sont à leurs places alors qu’à l’arrière les feux sont correctement colorés L’intérieur gris souris est bien dessiné et complété par une planche de bord réaliste. Le soubassement est peu détaillé. 

 
 
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 10:08
 

 n° 208 du 03 août 2009

 

Comme on pouvait le craindre depuis quelques semaines, la production presse s’est bougrement ralentie en cette fin juillet et aucune des rares sorties la semaine dernière ne figure dans ce numéro 208. Ce sera pour moi l’occasion de souffler un peu et de vous présenter plus après trois nouvelles australiennes. Mais aussi de parler de ce qui nous attend dès la rentrée avec l’arrivée d’une nouvelle collection qui va faire grand bruit, tant elle était espérée par nombre de collectionneurs et attendue par certains d’entre eux. Ce n’est plus qu’un secret de polichinelle tant les sources d’informations sont diverses et le propos identique.

Alors mettons à profit le calme des sorties presse pour faire un peu de place dans nos vitrines et rangements respectifs car il en faudra plus que d’habitude et les « transformeurs » vont pouvoir s’en donner à cœur joie.


Bonnes vacances à tous.
 
 

 Trois du commerce traditionnel

FORD XR GT Falcon de 1967

Classic Carlectables – réf. 43565

Réduite pour Classic Carlectables, un réducteur australien que je découvre avec ce modèle, cette Ford Falcon continue la saga des modèles des antipodes. Bénéficiant des gravures très nettes et d’une robe gris métallisée très fine et agrémentée d’une décoration voyante, ce modèle reproduit correctement les lignes et volumes de l’original. Si à l’avant les essuie-glaces sont ordinaires, je me dois de souligner le gros travail réalisé dans le rendu de la calandre très bien ciselée et noircie, d’un réalisme de bonne facture. De plus elle surplombe un très beau pare-chocs et le tout est complété par de belles optiques. Le profil découvre des roues aux jantes bien moulées et dépourvues d’enjoliveurs. A noter que les roues avant sont orientables. Les poignées de portières sont des pièces rapportées chromées. L’arrière est réussi avec son panneau de coffre en creux et ses feux originaux bien reproduits. Logos et monogrammes sont présents et correctement placés. Le mobilier noir de l’habitable est complété par une planche de bord en imitation faux bois et un volant sport réaliste. Le soubassement mérite d’être regardé dans le détail, même s’il n’est pas aussi travaillé que sur une production siglée Trax. La transmission et les ponts sont pourtant reproduits en 3D.

 

HOLDEN HJ Sandman pick-up de 1974 
Classic Carlectables – réf. 43578

Réduit pour Classic Carlectables, ce pick-up vient compléter les représentants de la production Holden. Lignes et volumes sont bien reproduits dans cette livrée voyante vert acide et sont soutenus par une gravure bien dessinée. L’avant accueille des essuie-glaces rapportés métallisés alors que l’ensemble calandre et pare-chocs au dessin correct. La calandre gagnerait à être noircie. Les optiques et clignotants sont rapportés et colorés. Le profil met en évidence des rétroviseurs métallisés rapportés et de jolies jantes alliage pour les roues. Roues avant orientables. A noter sur ce modèle la présence de trois ouïes d’évacuation d’air sur les ailes avant. Le plateau peut être recouvert d’une bâche amovible alors que le panneau arrière est basculant. L’arrière est fortement chargé côté décoration et reçoit de très jolis feux colorés. A noter que la face intérieure des panneaux latéraux est elle aussi finement décorée. L’habitacle est soigné avec un beau tableau de bord et des sièges dont le dos est argenté, même s’il et peu visible. Le soubassement mérite d’être regardé dans le détail, avec la transmission et les ponts reproduits en 3D.

 
 

HOLDEN HX Sandman pick-up de 1976

Classic Carlectables – réf. 43524

Réduit pour Classic Carlectables, ce pick-up est le frère cadet du précédent. Lignes et volumes sont bien reproduits dans cette livrée voyante rouge orangé et sont soutenus par une gravure bien dessinée. A l’inverse de son aîné, ce pick-up reçoit un entourage de pare-brise noir alors que l’avant accueille des essuie-glaces rapportés également noirs alors que l’ensemble calandre et pare-chocs au dessin correct. Si la calandre gagnerait elle aussi à être noircie. Toutefois, sont dessin diffère car elle comporte des barres verticales. Les optiques et clignotants sont rapportés et colorés. Le profil met en évidence des rétroviseurs métallisés rapportés et de jolies jantes alliage pour les roues. Roues avant orientables. Par contre, pas d’ ouïes d’évacuation d’air sur les ailes avant. Le plateau peut être recouvert d’une bâche amovible alors que le panneau arrière est basculant. L’arrière est fortement chargé côté décoration et reçoit de très jolis feux colorés. A noter que la face intérieure des panneaux latéraux est elle aussi finement décorée. L’habitacle est soigné avec un beau tableau de bord et des sièges dont le dos est argenté, même s’il et peu visible. Le soubassement mérite d’être regardé dans le détail, avec la transmission et les ponts reproduits en 3D.

 
 
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 21:00
 

 n° 207 du 27 juillet 2009

 

 Trois des sorties presse de la semaine dernière

LAND-ROVER Defender de 2007

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 65

Réduit par Universal Hobbies, ce Defender fait partie des réussites de ce réducteur. Alors profitons-en et ne boudons pas notre plaisir de contempler un modèle réussi, tant en ce qui concerne le respect des lignes et volumes de l’original que dans le traitement de sa décoration aux couleurs des Carabinieri italiens. Outre une peinture très fine, l’ensemble jouit d’une gravure soignée où tous les détails semblent présents, y compris le monogramme sur les bavettes arrière. Les différents feux sont colorés et les marchepieds très fins sont au rendez-vous. L’intérieur est lui aussi soigné et propose une version six passagers au mobilier gris souris bien visible au travers des baies latérales et de pavillon.  Le soubassement est bien gravé et tente de reproduire les transmissions en 3D. La miniature roule bien.

 

MERCEDES 170H de 1938 (W28)

Ixo – collection Mercedes, n° 50 (et dernier)
 

Réduite par Ixo, cette 170 H surprend par le choix de son coloris. Lignes et volumes sont  corrects et sont soutenus par une gravure que la peinture, assez fine, laisse découvrir par endroits. L’avant reçoit bien les trois optiques de la vraie et l’étoile à trois branches sans cercle autour. Pour une fois, les phares sont presque horizontaux et sans strabisme. Stricte deux portes, les portières sont bien dessinées et précédées des ouïes latérales et des boîtiers des flèches de direction. Es roues sont de bon diamètre.  L’arrière, faisant penser à celui d’une 4cv Renault reçoit nombre d’ouverture de refroidissement du moteur et moult feux rouge.  L’intérieur est simple et un peu coloré avec des contreportes grises. Par contre il n’y a pas d’espace de rangement derrière la banquette arrière. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.

 
 

SIMCA Rallye 1 de 1974

Ixo – collection Simca, n° 64

Réduite par Ixo, cette Rallye 1, reprend pour la énième fois le moule – retravaillé – de la berline apparue dans la collection des Voitures d’antan. Je ne reviendrai donc pas sur les défauts inhérents à ce moule, même si des modifications en ont modifié l’aspect général.  L’ensemble est pourtant fidèle à la voiture utilisée par Claude Brasseur au sein du Stars Racing Team, notamment en ce qui concerne le choix et l’emplacement des stickers. Ainsi l’avant ne possède pas de fausse calandre et reçoit une grille d’aération du circuit d’huile. Les roues sont de bonne facture alors qu’à l’arrière un immense pot de détente court sous le pare-chocs. L’habitacle, tout noir, a fait l’objet d’un soin particulier car outre la planche de bord à l’allure sportive, les sièges à haut dossier et l’arceau-cage de sécurité, il faut regarder à l’arrière où la banquette a laissé la place à un range casques ! Le soubassement est peu travaillé mais la miniature roule bien.

 
 

 Trois du commerce traditionnel

FACEL-VEGA VF2c de 1954

Neo – réf .  NEO 43407

Réduit par NEO  ce cabriolet reproduit un des rares convertibles produits par Facel-Vega dotés du premier pare-brise panoramique de la production française. Lignes et volumes sont  honnêtes et sa robe bleue d’assez bel effet. Cependant je trouve que, comme pour le modèle à pare-brise classique, leur traitement est trop rectiligne et manque de rondeurs, notamment sur l’avant et j’émettrais une réserve sur la présence effective de butoirs sur le pare-chocs avant sur les vrais. Ceci étant, ce modèle jouit d’une présentation soignée avec une calandre réaliste et des ensembles latéraux acceptables malgré l’absence d’optiques jaunes.  Les essuie-glaces sont très fins et s’appuient sur un pare-brise bien traité et réalisé, même si son encadrement manque un peu de discrétion. Latéralement, ce sont les roues – très réussies- qui accaparent le regard alors que de très fines antennes trônent sur les ailes arrière. Rétro latéral superflu. L’arrière reçoit des feux réalistes à la forme très particulière et les sorties d’échappement simulées dans les butoirs du pare-chocs. Les monogrammes sont chromés tout comme les rares autres pièces rapportées. Jolie capote en position repliée, permettant de découvrir un habitacle jaune/vert avec une planche de bord en faux bois et un pédalier bien reproduit. Volant et cadrans complètent l’ensemble. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature ne roule pas. 

 

FACEL-VEGA Facellia F2 de fin 1960

Neo – réf. NEO 43414 (série limitée 300 ex) 

Réduite par Neo cette Facellia F2 vient épauler la version F3 de 1962 à optiques Megalux proposée en son temps par Solido dans une livrée noire (1). Puisque je parle de cette dernière elle va me servir de comparaison pour le traitement des lignes et volumes de la nouvelle venue. Lesquels volumes et lignes ne diffèrent que de peu par rapport à la Solido. Un peu plus courte mais aussi large. L’avant présente des optiques mal alignées verticalement, notamment celles de gauche alors que la courbure de l’arrête du capot est moins prononcée que sur la Solido, mais me paraît plus fidèle. Le profil aurait pu mettre en évidence la pureté de la ligne de ce modèle  mais celle-ci est gâchée par l’absence de courbure des ailes avant, un pare-brise trop haut et une capote en position non intégralement repliée.  Malgré des montants très fins le pare-brise est doté de pare-soleil. Le dessin des poignées de portières fait dater le modèle de la fin de l’année 1960 puisqu’au printemps 1961 des poignées horizontales ont fait leur apparition. Les roues sont honnêtes. A l’arrière le coffre s’orne d’un monogramme « chromé » très fragile au-dessus du jonc qui surplombe l’immatriculation et deux feux circulaires dont on se demande ce qu’ils font ici ? En effet, les deux feux de reculs, blancs, sont apparus en même temps que les poignées horizontales. L’habitacle sable bénéficie d’un bon traitement avec une jolie planche de bord bien détaillée et accompagnée d’un volant tulipe à deux branches et une console centrale avec leviers chromés. Beau pédalier suspendu. Toutefois des voix de propriétaires de Facellia se sont déjà fait entendre pour signaler la non-conformité de cette présentation, tout comme la présence de ceintures de sécurité entre les sièges. Si le dessin de la capote repliée est plaisant, sa forme et son volume ne correspondent pas à la vraie. Le soubassement est lisse et la miniature ne roule pas. Perso, je l’aime bien.

(1) Cette F3 fut également reproduite par Provence moulage. 
 
 

RELIANT Scimitar SE6b de 1980

Neo – réf. NEO 43746 

Réduit par Neo, ce break de chasse reproduit de belle façon les lignes, volumes et coloris de l’original mais demanderait à être moins écrasé sur ses roues. La finesse de la gravure et des nombreuses pièces métallisées rapportées ainsi que celle des grains de la peinture métallisée, contribuent à la réussite du modèle malgré une prou très rectiligne.  Le dessin des jantes est réaliste. L’arrière, typique de ce modèle, est bien reproduit avec sa vaste lunette et ses longs feux bien colorés. Gravure du logo au-dessus du pare-chocs sous lequel pointent deux belles sorties d’échappement. Le toit ouvrant toilé optionnel, en position ouvert, permet de découvrir un habitacle bien travaillé mais uniformément noir. Dommage ! Le soubassement est lisse et la miniature ne roule pas.

 
 

Rencontre avec M. Bernard Peres, patron d’Ixo

 

Sur le chemin de ses vacances, M. Bernard Peres, s’est arrêté en Bresse. L’occasion de se rencontrer, de visiter mon sous-marin et de discuter autour d’une bonne table. Ah qu’il m’a été agréable de bavarder à bâtons rompus avec cet homme affable et ouvert, moi le petit amasseur de miniatures. D’accord me direz-vous, mais question scoop, quelles annonces?
Ben, c’est que c’est encore top secret. Aussi je ne dirais rien.
Si, deux choses toutefois : que la bordelaise a pris la mer et qu’un jour, peut-être, nous pourrions voir une Ixo boutique avec tous les ouvrants… si l’on est bien casse-pieds pour l’obtenir. Une américaine des années 50-60 de préférence.  Les propositions sont à faire dans l’arrière salle sur FA.  C’est tout ce que je suis non autorisé à vous dire.


Merci Bernard pour cet instant « magique » et bonnes vacances !

 
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 14:00
 

 n° 206 du 20 juillet 2009

 

 Deux des rares sorties presse des deux dernières semaines

MERCEDES 170Va de 1950

Ixo – collection Mercedes, n° 49

Réduite par Ixo, cette 170Va n’est pas tout à fait une inconnue pour les collectionneurs presse puisqu’elle nous fut déjà proposée sous une livrée bicolore dans la collection des taxis du monde (n° 09 – Berlin). Aussi retrouvons nous le même moule mais avec une finition différente. Lignes et volumes sont fort corrects dans cette livrée prune. L’avant possède une calandre verticale que je trouve plus réaliste que sur l’autre version. Par contre, les clignotants dont ce modèle est affublé sur les ailes avant sont de trop. D’accord le modèle exposé au musée en est doté, mais ils ne sont pas d’époque, puisque même le modèle 170Vb sorti en mai 1952 en est encore dépourvu. Et pour cause, ils possèdent tout deux des flèches de direction visibles au niveau des portières avant. Il en va de même pour le rétroviseur extérieur. Le profil met en évidence une nouvelle approximation avec une charnière de portière inférieure – inutilement - « chromée » alors que la supérieure est couleur caisse, ainsi qu’un «jonc « chromé » sur deux côtés de la vitre des portières avant. En réalité il s’agissait d’un jonc chromé faisant partie du petit déflecteur qui ornait lesdites portières pour limiter les remous, vitres baissées. Or ledit déflecteur n’est pas présent sur la miniature. L’arrière laisse deviner un coffre de malle qui permet de dater le modèle reproduit comme étant fabriqué à partir de 1950. L’habitacle au mobilier noir est peu visible. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.

 

PEUGEOT 203 cabriolet de 1953

Ixo – collection Route bleue, n° 37 

Ce cabriolet 203 réduit par Ixo s’avère de facture honnête mais devrait rappeler des souvenirs à ceux que se sont lancés dans la collection des modèles presse car il leur fut proposé dans une livrée bordeaux sous le n° 19 de la collection des Voitures d’antan, il y a près de cinq ans déjà. Peu de différences avec celui-ci. Lignes, volumes et coloris sont acceptables et la finition nous ramène à des temps immémoriaux, tout en restant elle aussi à un niveau supportable. Pourtant le niveau de la gravure date mais l’ensemble reste très plaisant. Peut être à cause du modèle proposé. Si la calandre fait chargée et gagnerait à être noircie entre les barres chromées, l’arrière me paraît plus réussi malgré ses feux métalliques, feux que je ne critiquerais pas cette fois-ci car je les trouve réussis. L’habitacle est sommaire et occupé par un conducteur quelque peu à l’étroit. Le soubassement est lisse et la miniature roule bien.

 

Zone sud – sortie du CITROËN type HY – fourgon le Bastard de 1962

Eligor – collection type H Citroën, n° 10

(cf. n° 193 du 20 avril 2009 de CH43) 
 

 Deux modèles de la collection du type H Citroën
(par abonnement)

CITROËN type H fourgon Mokalux de 1951

Eligor – collection Type H Citroën, n° 16

Réduit pour Eligor ce nouveau type H au groin surprenant (dû au dessinateur Géo Ham) reprend le moule du n° 02 qui était proposé avec les côtés ouverts. Ici des panneaux – avec l’inscription Mokalux » ont été collés dessus.  Le traitement de l’avant est fidèle au dessein de l’auteur : déroutant. Pourtant le dessin est respecté et les courbes réalistes.  Un effort a été apporté dans le traitement des demi-vitres latérales même si le trait de séparation est toujours trop en arrière, il devrait se trouver quasiment au milieu de la fenêtre. Le profil appelle une interrogation, sur la présence de grosses moulures superflues à la base du pavillon, et une remarque sur le dessin des boîtiers de flèche de direction des deux côtés (très discret côté gauche) .  A l’arrière il y a, pour une fois, surabondance de points rouge. En effet, sur le vrai il n’y avait – selon la réglementation alors en vigueur qu’un seul feu rouge (et stop) tout en haut et un catadioptre en bas et à gauche. Et c’était tout ! Pas de catadioptre à droite (encore moins de feu rouge).  Par contre, le panneau arrière était lui aussi décoré, avec, sur le hayon relevable l’inscription Mokalux et sur les portillons inférieurs Votre café. A noter que s’agissant d’une reprise de moule que la portière latérale est coulissante et le hayon relevable avec son système de blocage en position relevé. L’habitacle et le soubassement sont standards et la miniature roule bien.

 

CITROËN type HY plateau de 1963

Eligor – collection Type H Citroën, n° 17 

Réduit pour Eligor, ce type HY plateau, nous est familier pour nous avoir déjà été proposé sous une livrée quasi identique avec une échelle dépliable et relevable (n°03). Toutefois, il existent quelques différences dans le traitement de ce moule. Outre une robe légèrement plus sombre et matte les vitres sont (mal) partagées pour donner l’illusion des demi-vitres de l’original. Les jantes ne sont pas de la même couleur et les clignotants avant ont disparu, tout comme d’ailleurs, les feux arrière en relief au profit de simples cercles de couleurs. Seule la lunette arrière derrière le conducteur est vitrée alors que les portillons sont toujours ouvrants. Le plateau est encombré de rouleaux de câbles du plus bel effet et autres torillons. Je regrette pour ma part que les deux plateaux ne soient pas rattachés au même centre. Pour le reste, c’est le standard maison : habitacle, soubassement et roulage. De quoi constituer le début du parc du centre local.

 
 

 Encore un modèle australien

FORD EX Falcon GL Ute de 1982

Trax – réf. TR71

Réduit par Trax, ce pick-up Falcon bénéficie du soin particulier apporté par ce réducteur dans la réalisation de ses miniatures. Ainsi, une fois encore, lignes et volumes sont bien reproduits dans une livrée caramel très agréable à l’œil.  La finition est elle aussi de très bon niveau avec une gravure très fine et des pièces rapportées bien ajustées et colorées pour celles devant l’être. Si le tour du propriétaire ne laisse place à aucune critique sérieuse il sera toutefois l’occasion de quelques observations. La première sera plus une interrogation : pourquoi le capot moteur est-il une pièce rapportée fixe ? La deuxième concernera le plateau, fort bien restitué et qui reçoit un cache amovible, manquant à nombre de ses confrères. La troisième et dernière concerne l’habitacle qui propose une banquette pouvant accueillir trois personnes. Je veux bien que ce modèle soit doté d’une boîte de vitesses automatique, mais où se trouve son levier de commandes ? Le soubassement est très travaillé et la miniature roule bien.

 

 Addendum

Retour sur la SIMCA Marly Ambulance présentée dans le n° 204
Voici les photos du modèle de série
 
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:05
 

 n° 205 du 13 juillet 2009

 

 Spécial récompense

 
Pourquoi ce numéro spécial, consacré à un seul modèle ?
Parce que depuis le premier numéro de CH43 aucun de tous ceux présentés n'a atteint le degré de finition de celui-ci. En effet, il est le seul, parmi tous les modèles récents achetés à un prix raisonnable, à offrir une telle finition. Il méritait bien une telle mise en valeur.
 

 

 

 

Le 25 août 2005, dans un des tout premiers articles de CH43 (1)  je m’ouvrais déjà – c’est le cas de le dire – sur mon intérêt des ouvrants sur nos chères miniatures en me plaignant de leur quasi disparition dans la production actuelle.

J’ai pourtant le souvenir gravé de m’être fait acheté la première Solido à portières ouvrantes, le coupé Lancia Flaminia dans une boutique de La Rochelle, sous des arcades, lors de sa sortie, mon frère héritant du minicar Estafette CIJ de l’Hostellerie du cheval blanc. Quel plaisir alors de soulever le capot de nos miniatures pour y découvrir l’ébauche du moteur et le coffre pour y découvrir quelques bagages. Puis ce fut le tour des vitres descendantes et des toits ouvrant coulissants. Que penser de la Maserati Mistral de Solido avec un des premier moteurs en 3D dans son puits ?  Polytoys et Mebetoys s’étaient fait une spécialité de la multiplication des ouvrants. Alors qu’aujourd’hui, à part les modèles promotionnels allemands offrant le capot moteur ouvrant, rares sont les modèles proposés avec des parties articulées.

Je sais, vous répondrez qu’il y a les coupés-cabriolets au système de fermeture fonctionnelle inaugurée par Norev avec le 206 CC. Mais ça ne va pas bien loin.

 

Aussi lorsque qu’un forumeur m’a fait découvrir les Holden HQ Premier produites par Trax (Aus) je suis tombé sous le charme tout de suite, tout en regrettant immédiatement que ce réducteur ne soit pas aller jusqu’au bout de ce qu’il était possible de faire. En effet, sur tous les modèles proposés jusqu’à présent, les portières arrière, pourtant rapportées, demeuraient fixes.

 

Mais lorsque les premières photos de sa Ford XB Falcon GT sont sorties je n’ai pas fait tilt tout de suite. Je n’ai réalisé qu’à un énième visionnage que celle-ci offrait enfin ce que j’attendais depuis très longtemps : l’ouverture fonctionnelle et réaliste de tous ses ouvrants. En fait, il ne lui manque plus qu’une direction commandée par le volant. Certainement le prochain objectif de ce réducteur. Tout au moins le défit que je lui suggère.

 

En attendant, place aux photos de celle, qui sous des lignes banales, cache un trésor de savoir-faire pour un prix des plus raisonnables, vu les prestations offertes, et se hisse, la première, au sommet de ma grille d’évaluation.

 

Bravo Trax ! J’en redemande !

 

 

 

(1) http://collechebdo.over-blog.com/article-750092.html

 

FORD XB Falcon Sedan de 1974

Trax – réf.TO06

Réduite par Trax, cette XB Falcon, au premier abord, ne paye pas de mine et, dans une vitrine, n’a rien pour attirer le regard du collectionneur lambda. Pourtant l’amateur averti ne devrait pas résister devant elle car, comme chez nombre de nos compagnes, c’est sa beauté intérieure qui en fait tout le charme et la rend quasi irrésistible. Mais par quel bout commencer ? Ben, comme d’hab’. Par le tour du propriétaire. Je ne me prononcerai pas sur l’esthétique du modèle, très tourmentée  et sa livrée lie de vin. Cependant lignes et volumes sont au rendez-vous sous une décoration des plus dans le ton de l’époque. Ceci dit c’est une production à influence britannique… Comme sur toutes les productions récentes de ce réducteur les pièces rapportées sont fines et correctement colorées. Seuls, pourtant , les essuie-glaces sont encore rustiques. L’avant est fort détaillé avec même les goupilles de sécurité représentées sur le capot. Capot que l’on peut soulever. On découvre alors que le puits est occupé par l’ensemble moteur reproduit en trois dimensions, y compris le faisceau d’allumage. Le profil – peu gracile – est quelconque mais accueille des roues aux jantes bien dessinées et aux pneus portant un fin liseré rouge. Très sport ! Le bouchon d’essence et les poignées de portières sont rapportés. C’est l’occasion pour moi de préciser que tous les chromes sont présents et reproduits sous la forme de « chromes » rapportés ou peints selon leur emplacement. Je reviendrai plus tard sur les portières. L’arrière reçoit, comme les profils, un gros sticker indiquant le modèle et des feux bien colorés surmontant deux sorties d’échappement ovales. A noter que sur ce modèle le coffre se soulève, laissant apercevoir le vaste coffre avec ses passages de roues et… l’étrange cheminement de la goulotte de remplissage du réservoir bien envahissant. Jusqu’à présent, ceci était un peu le lot commun des Holden HQ me répondrez-vous. C’est exact, mais c’est maintenant que la différence va se faire. Pour cela ouvrons les portières…

 

Et là, surprise agréable, il est possible d’ouvrir les quatre portières, indépendamment les unes des autres. Toutes ont une contre porte travaillée avec vitre semi-baissée et accoudoir « chromé » rapporté. A l’avant la planche de bord avec faux bois est très réaliste, tout comme le volant et la console centrale. Les sièges blanc sont bien moulés et le ciel de pavillon est présent avec son plafonnier central. De plus les ceintures de sécurité sont bien présentes tant à l’avant qu’à l’arrière où elles traînent sur la banquette. Il y avait longtemps que l’on ne nous avait pas proposé un tel degré de finition. Et ce n’est pas fini. Si l’on retourne la voiture, nous découvrons une reproduction de toute la mécanique et des trains roulants en trois dimensions et constitués de fines pièces rapportées. Par contre, la suspension a été sacrifiée à l’ensemble. Une vraie merveille d’assemblage malgré tout. Et ce pour moins de 31 euros !!! Alors vous comprendrez aisément, que vu le rapport qualité/prix que se dégage de ce modèle, il se voit attribuer – pour la première fois – la note maximale de ma grille.

 

Bravo Trax !!!
 
 
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 10:17
 

 n° 204 du 06 juillet 2009

 

Mise en ligne du prochain n° 205

Les modèles boutique que j’avais l’intention de vous présenter dans le prochain n° 205 de CH43 s’étant égarés suite à une inversion d’étiquettes et l’absence prévisible de nouveautés presse intéressantes la semaine prochaine, font que ce n° 205 ne sera mis en ligne que le 20 juillet prochain.

 

 Quatre des sorties presse de la semaine dernière

 

MATRA-SIMCA MS 670B de 1973

Ixo – collection Monstres de l’endurance, n° 70

La Matra-Simca 670B, réduite par Ixo, nous a déjà été proposée dès le n° 02 de cette même collection, mais en configuration 1974. Ici c’est la version ayant participé aux 24 heures du Mans 1973 qui est proposée. Lignes, volumes, coloris et décoration sont bien restitués même si sur le modèle en ma possession les bandes vertes latérales ont été quelque peu mal posées. Il faut reconnaître à ce réducteur que lorsqu’il s’e donne la peine, il est capable de nous proposer des versions presse du niveau boutiques traditionnelles. Ce qui est le cas ici où, à part le numéro sur le capot moteur placé trop centralement, il n’y a rien de particulier à signaler. Toutefois la peinture, encore trop épaisse, nuit à la perception des détails de la gravure, notamment pour tout ce qui concerne les évacuations d’air sur les ailes avant. Si les feux arrière ne sont que dessins, le poste de pilotage a fait l’objet d’un soin d’autant plus soigné que nombre de détails restent peu visibles comme les empreintes des rivets sur les caissons latéraux ou le levier de vitesses. Un beau modèle à fons plat et qui roule bien.

 
 

SIMCA Marly de 1959

Ixo – collection Simca, n° 63

Reprenant le moule si réussi du break Marly II du n° 15 de cette même collection, Ixo nous projette loin des autres modèles Vedette V8 proposés par ailleurs, aux dessins et proportions d’un autre siècle. Aussi, lignes et volumes sont-ils parfaitement au rendez-vous et bénéficient d’une présentation très soignée, à défaut d’être réaliste. En effet, nous nous trouvons en présence d’une version dite « Ambulance municipale » à la livrée identique à celle proposée en son temps par un autre réducteur. Or les rares photos disponibles du prototype ayant servi à l’homologation de cette ambulance montrent un aménagement arrière différent de celui proposé.  Pour ma part, je ne regrette que l’absence d’un siège pour l’accompagnateur de l’occupant du brancard à côté de ce dernier. Le gyrophare bleu est anachronique. Comme sur le break « civil » la face avant est sublime avec une calandre au dessin très réussi et aux belles optiques. Notez les petits traits sous le pare-chocs représentant les petites grilles de l’original.  Le profil met en évidence le soin du détail avec le monogramme Marly dans la pointe guillochée de la flamme rouge courant sur les flancs et la finesse des chromes. Le  centre des roues comporte toujours le sigle V8 doré à l’intérieur du cercle rouge. L’arrière dépouillé est correct. Dommage que la sortie d’échappement soit toujours accessoirisées avec cette queue de baleine alors qu’elle n’était que ronde. L’intérieur bicolore , évoqué plus avant, ne jouit pas du même degré de finition, notamment au niveau du plancher arrière. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.

 
 

VW Transporter T2 camping-car de 1969

Ixo – collection Route bleue, n° 36

Réduit par Ixo, ce camping-car n’est pas sans nous rappeler les versions minicar, ce qui nous ramène plusieurs mois, voire années, en arrière à l’époque de la collection des Taxis du monde où il représenta les n° 35 (Poste suisse) et 56 (Nairobi), mais aussi le n° 65 de la collection Camionnettes d’antan. C’est dire si ce moule a déjà servi et doit être bien amorti. Cela n’a pas empêché ce réducteur de faire des économies en dépouillant ce modèle de tout aménagement de la partie arrière, y compris le coffrage de la roue de secours qui a disparu. En effet, toute cette partie est désespérément vide ! Pourtant quelle belle occasion, manquée par ce même réducteur, que de proposer une version simplement aménagée avec un coffrage du mobilier caramel juste moulé dans le modèle presse et décoré pour la version boutique, dernière version dotée d’un toit basculé et amovible pour voir l’intérieur. Cela aurait amorti les coûts. Ben non, c’est raté. Dommage ! Sinon je ne dirai rien de plus que ce qui a déjà été écrit sur l’analyse de ce moule dont les lignes et volumes sont corrects et la décoration banale et déjà vue. Le soubassement est quelconque mais la miniature roule bien. Modèle passé à côté d’un succès plus grand.

 
 
Et sans oublier, pour la zone sud

CITROËN type H, carrossé par Le Bastard de 1950

Eligor, collection Type H Citroën, n° 09

Cf. le n° 192 du 13 avril 2009 de CH43
 

 Deux du commerce traditionnel

DAIMLER DS420 limousine (AM 1969)

Oxford – réf. DS001

Réduite par Oxford cette Limousine DS420 n’est pas sans nous rappeler celle (plus récente) proposée dans la collection James Bond (n° 49). Lignes désuètes et volumes imposants sont correctement restitués sous cette livrée blanche un peu épaisse, dissimulant par endroits la gravure. Un détail insolite, le capot moteur rapporté alors qu’il n’y a aucun ouvrant !  L’avant est assez bien reproduit avec l’immense calandre verticale et la multitude d’optiques, clignotants et autres avertisseurs, constituant autant de pièces rapportées. Le profil, so british reçoit des poignées de portières rapportées et chromées  et des roues de bonne dimension et au dessin très simple. Elles accueillent pourtant en leur centre le D de Daimler. L’arrière, très sobre propose les deux trappes de remplissage du réservoir et est doté de feux arrière métalliques et incomplètement peints. La double sortie d’échappement encadre l’immatriculation. L’intérieur au mobilier bleu et à la planche de bord et aux hauts des contreportes imitant le bois, recèle trois rangées de sièges. Le soubassement est bien gravé et reproduit complètement les lignes d’échappement. Et la miniature roule bien. Le tout pour moins de 25 euros. Pas mal ! Qui fait aussi bien ?

 
 

DAIMLER DS420 Corbillard (AM 1971)

Oxford – réf. DS002 
Réduit par Oxford, ce corbillard britannique, qui semble être une production Thomas Startin, s’avère fidèle dans le rendu de ses lignes, volumes et présentation. A l’instar de la limousine, présentée par ailleurs, cette réduction bénéfice du même degré de finition avec un avant est assez bien reproduit avec l’immense calandre verticale et la multitude d’optiques, clignotants et autres avertisseurs, constituant autant de pièces rapportées. Le profil, tout aussi british reçoit des poignées de portières et de pavillon rapportées et chromées  ainsi que des roues de bonne dimension et au dessin très simple. Elles accueillent elles aussi en leur centre le D de Daimler. A l’arrière, le double hayon vitré est encadré par des feux arrière métalliques.  Si l’on soulève un peu la miniature on découvre le dessin en V des sorties d’échappement latérales, destiné à éviter d’enfumer le cortège. Le pavillon reçoit une galerie chromée. L’intérieur est aménagé avec, outre le poste de pilotage, la reproduction du coffrage de la partie arrière abritant le cercueil et proposant deux places assises, réparties de part et autre de celui-ci. Le soubassement est bien gravé et reproduit complètement les lignes d’échappement. Et la miniature roule bien.
 
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 08:40
 

 n° 203 du 29 juin 2009

 page 1/2

 

 Arrêt sur images

Une fois n’est pas coutume. Permettez-moi de dédier ce numéro à quelqu’un rappelé par la lumière de l’au-delà alors qu’il venait tout juste d’avoir 48 ans. Dessinateur de bijou de talent il fut, avant qu’il ne soit rongé et emporté par la maladie. Il s’appelait Pierre.

 
 

 Trois des sorties presse de la quinzaine écoulée

ALFA-ROMEO 159 de 2007

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 63

Réduite par Universal Hobbies, cette 159 déçoit. Non en raison du traitement de ses lignes et volumes. Ils sont fidèles. Mais en raison de sa finition, inférieure à des productions que l’on trouve en boutiques autour des 5 euros. Avant aux optiques des plus simplifiées. Absence de toute trace de chrome pour les poignées de portière. Aucun écusson Alfa-Roméo de peint. Sorties d’échappement pleines. Des roues sans disques de frein. L’habitacle entièrement noir contribue à la morosité du modèle. Seul le soubassement semble ressortir du lot avec une assez belle gravure. La miniature roule bien.

 

MERCEDES 500 SEC de 1981 (C126)

Ixo – collection Mercedes, n° 48

Réduit par Ixo, ce coupé restitue de bonne manière l’étirement des lignes du vrai. Malgré une livrée noire qui dissimule la gravure et certains mouvements de la carrosserie, lignes et volumes sont honnêtement reproduits.  L’avant est correct, sans plus, car il y manque, comme à l’arrière, la reproduction de la plaque de chrome qui recouvre le haut du pare-chocs. Chrome qui se prolonge au sommet des plaques de protection latérales. Et puisque j’y suis, il manque aussi le jonc de chrome qui surligne les feux arrière. Les autres sont reproduits sous la forme de traits de peinture. Les roues présentent un dessin qui, sous un certain angle, donne l’illusion d’avoir le motif central désaxé alors qu’il n’en est rien.  Les feux arrière sont bien reproduits et le gauche surmonté du monogramme 500SEC. L’habitacle accueille un mobilier havane. Mais pourquoi l’accoudoir central avant est-il noir ? Le soubassement est fortement gravé et la miniature roule bien.

 

SIMCA Versailles de 1957

Ixo – collection Simca, n° 62

Réduite par Ixo, cette Versailles vient compléter le panel de la gamme Vedette première génération au sein de la collection Simca. Toutefois la Versailles nous a déjà été proposée dans une livrée bleu à toit crème dans la collection des Voitures d’antan (n° 28). Nous retrouvons donc le moule qui a permis à Ixo de décliner une grande partie de la gamme Vedette, première génération. Nous retrouvons donc l’arrondi du haut de la portière arrière qui aurait demandé à commencer un peu plus loin pour être un peu plus pentu. De même pour le dessin de l’aile arrière qui descend un poil de trop. Enfin, le dessin de la lunette arrière manque d’arrondi dans sa partie supérieure. De plus, la finition de cette Versailles nous ramène à la première époque de ce réducteur. Cependant un effort de finition a été consenti avec des monogrammes dorés sur les ailes arrière et de vrais pneus à flanc blanc. L’écusson du coffre est coloré. L’habitacle reçoit un mobilier noir alors que seule la planche de bord est blanche et que le volant accueille un écusson en son centre. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.

 
 

 Deux modèles de la collection du type H Citroën
(par abonnement)

CITROËN type H – plateau charbonnier de 1953

Eligor – collection type H Citroën, n° 14

Réduit pour Eligor ce type H plateau reprend le moule utilisé pour le plateau du maçon da Silva (n° 06), toutefois légèrement modifié. En effet, si nous trouvons enfin une reproduction des puits des flèches directionnelles dans la surépaisseur de la cabine, nous perdons les feux arrière en reliefs au profit de simples décalcomanies en nombre insuffisant : feux ou catadioptres, il vous faudra choisir. Par contre  le dessin des vitres coulissantes est toujours aussi faux alors qu’à l’arrière le pare-chocs renforcé a disparu. Remarquez à l’arrière de la cabine, la baie de droite n’est pas vitrée. Les portillons ouvrant permettent de découvrir que le compartiment sous le plancher rapporté contient lui aussi des sacs de charbon. Pas faciles à décharger sans tout démonter !  Le soubassement est standard et la miniature roule bien.  N-B : le livreur de charbon provient de chez Ixo (cf. la Route bleue).

 
 CITROËN type H72 – snack de plage de 1965
Eligor – collection type H Citroën, n° 15

Réduit pour Eligor ce type allongé reprend le moule utilisé pour le boucher chevalin ambulant (n° 07), lui-aussi avec de légères modifications. Notamment avec les systèmes d’aération du plateau et d’évacuation des fumées. Une « toile » masque les vitres de la cabine alors  que hayon supérieur arrière est toujours fonctionnel et doté de ses bras de maintien.  L’ouverture latérale est toujours côté gauche, offrant ainsi un comptoir très long alors que côté droit armoires froides et bacs à friture et vaisselle font le pendant. L’ensemble est séduisant même s’il donne l’impression de mal supporter la surcharge pondérale de son propriétaire. Mais il paraîtrait que ce phénomène soit corrigé pour les modèles à venir. Le soubassement est standard et la miniature roule bien.

 
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 08:15
 

n° 203 - page 2/2

Spéciale Australie

 

FORD XL Falcon Squire wagon de 1962

Trax – réf. TR38C

Réduit par Trax ce break aux flancs recouverts de bois reste le témoin d’une époque. Lignes, volumes et décoration sont bien restitués, et sa livrée grise contribue à l’aspect « rural » du modèle. Ce d’autant que la gravure est assez fine et la finition de bon aloi. La finition navigue en bien – chromes rapportés pour les encadrements de fenêtres – et moins bien avec des clignotants avant seulement peints sur le pare-chocs ou des feux arrières, bien gravés mais peints également. Les flancs sont correctement reproduits et l’aspect faux bois est présent avec ses nombreuses vis de fixation. Les roues sont honnêtes. De plus on retrouve bien l’arrière caractéristique de ce modèle avec ses gros feux circulaires. L’habitacle framboise bénéfice d’une bonne gravure et d’une décoration des contreportes. Par contre le tableau de bord n’a pas de cadran. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.

 

HOLDEN HQ Kingswood Sedan de 1971

Trax – réf. TO03D

Toujours réduite pour Trax, cette nouvelle berline nous propose une version moins haut de gamme que la Premier qui se caractérise par la présence à l’avant de seulement deux optiques, de bas de caisse seulement peint et par la présence d’une banquette pouvant accueillir trois personnes à l’avant. Si lignes, volumes et coloris sont fidèles, la finition et la présentation de ce modèle sont toujours une merveille pour les yeux. Chose à signaler avant d’en faire le tour du propriétaire car elle ne se voit pas. Cette voiture – tout comme ses devancières – est dotée de « vraies » suspensions. Comme les autres elle dispose des portières avant, du capot moteur et du coffre ouvrants.  Le capot révèle une fois encore le fameux V8 253 qui n’était qu’une option sur ce modèle. C’est toujours aussi beau. Le fait de disposer d’un intérieur blanc, met en évidence la minutie du traitement des détails car, outre la présence d’une banquette, à la place de sièges séparés, l’on peut voir qu’en plus de leurs ancrages, on voit mieux qu’il y a les ceintures de sécurité pour les passagers avant. Et puis il y a le ciel de pavillon avec son plafonnier central. Feux et monogrammes sont rapportés et chromés pour ces derniers. A lui seul, le traitement du soubassement, véritable petite œuvre d’art en 3D, mérite que l’on s’attarde à l’admirer. La miniature roule bien.

 
 

HOLDEN HZ Kingswood van de 1977

Trax – réf. TR12C

Réduit par Trax ce van accroche le regard par sa décoration aux couleurs d’un service de livraison de pain. Si les lignes et vlumes sont bien rendus, la finition se révèle quelconque avec une présentation parfois limite comme l’absence de tout rétroviseur, même extérieur ou des essuie-glaces au dessin simpliste.On semble être revenu à l’époque de nos chères dinky-Toys ou autres Solido. En effet, à part les optiques principales avant, les autres feux ne sont que peints. Très lourd en main, ce van suscite cependant un certain intérêt au niveau de son assemblage car si l’on regarde par la lunette arrière on découvre à l’intérieur et juste derrière le train arrière une large pette verticale noire dont la présence est insolite. En fait il s’agit du puits de vis pour arrimer le soubassement à la caisse.  La cabine caramel accueille une large banquette et une planche de bord aux nombreux cadrans. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.

 

  Bonus

 

Compar'hâtif entre les différentes version de la HQ

 

 Détails et ensemble des carrosseries proposées

 
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