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Bienvenue sur Collec'Hebdo 43

Le blog qui accueillait jusqu'ici Collec'Hebdo 43 est arrivé à saturation. Aussi ai-je réactivé ce blog en sommeil le 08 février 2008 pour qu'il prenne le relais. Vous retrouverez ici la suite des analyses hebdomadaire des nouveautés entrant dans ma collection de voitures miniatures au 1/43ème.

Par contre vous pouvez toujours consulter les numéros antérieurs sur les différents blogs utilisés jusqu'à présent, tant qu'Over-blog accepte de les conserver.

Bonne lecture et merci d'être fidèle à Collec'Hebdo 43.

N'hésitez pas à  le faire connaître autour de vous.

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 09:49

n° 181
du 26 janvier 2009
  

   

 Quatre des sorties presse

de la semaine dernière

MERCEDES 460 Nürburg Pullman de 1929

Ixo – collection Mercedes, n° 38

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette 460 Nürburg Pullman aurait bien eu sa place dans la collection des voitures classiques. En effet, lignes, volumes et coloris concurrent en ce sens. Toutefois l’ensemble est quelque peu desservi par des cercles de roues chromés de trop grande épaisseur. Les maniaques, habiles du pinceau pourront facilement corriger ce détail en les réduisant à de simples traits. Ceci dit, le tour du propriétaire révèle d’assez jolies pièces rapportées chromées figurant une calandre honnête précédée d’une barre de rigidité sous les phares pas assez cintrée. A l’arrière les feux demandent à être teintés en rouge et encadre une malle ajoutée. Celui de droite surmonte un F des plus incongrus. L’intérieur est correct et proposé dans une teinte tabac supposant le cuir. La cloison séparative est

 bien présente mais d’une seule pièce. Dommage que l’assemblage de ce modèle n’ait pas permis de vérifier l’aménagement figurant au dos de cette séparation où l’on devine une rampe de maintien. Mais y-a-t-il des strapontins en dessous ? En effet cette miniature est composée d’un sandwich  de deux éléments en plastique (partie haute de la carrosserie et châssis) enserrant un élément en métal (partie inférieure de la caisse) qui rend délicat l’examen du mobilier. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien.



 

 
   

PEUGEOT 106 de 1996

Ixo – collection Champions français de rallye, n° 11
 

 

 

Réduite par Ixo, la petite Peugeot séduit par son aspect compact mais est desservie, une fois encore, par une robe trop épaisse. Quand est-ce qu’Ixo utilisera de la peinture plus fluide ? La gravure s’en ressent et les rares détails de la carrosserie sont peu visibles. Heureusement que la décoration de la voiture sauve un peu l’ensemble. Lignes et volumes sont corrects. Si l’avant révèle l’absence de l’anneau de remorquage, l’arrière relève l’astuce d’Ixo

 pour représenter l’essuie-glace arrière qui n’est que peint sur la lunette. Les feux y sont uniformément rouges. L’intérieur dispose d’un mobilier vert où trônent de beaux harnais rouges face à une planche de bord  accueillant force cadrans et voyants. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien.

 

 
   

RENAULT Nervasport type ZC4 de 1935

Universal Hobbies – collection Renault, n° 75

 

Réduite par Universal Hobbies, cette Nervasport séduira l’amateur de voitures anciennes tant par sa décoration que par le nombre de pièces rapportées chromées de bonne facture. Mais je reste dubitatif en ce qui concerne le respect des volumes.  Outre la longueur du capot moteur qui me paraît excessive, bien que l’originale fut elle aussi dotée d’un long capot abritant un moteur 8 cylindres en ligne, c’est surtout la largeur accordée aux marchepieds et aux ailes arrière qui m’interpelle. D’autant que la courbe de l’avant de l’habitacle n’est pas assez marquée au niveau des bas de portière avant. Ajoutons un mauvais dessin des ailes avant dont le profil n’est pas exact et j’en aurai fini avec les critiques. A l’inverse belle calandre noircie en cadrée d’optiques convaincantes. Les roues sont bien dessinées et

 dotées de pneumatiques aux dimensions correctes, y compris leur largeur. Les marchepieds sont représentés revêtis du tapis en caoutchouc. L’arrière très particulier de ce modèle est bien rendu  notamment au niveau de l’immatriculation. A noter que les plaques indiquant le nom du modèle figurent aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. L’intérieur mérite lui aussi qu’on le détaille car, outre un mobilier gris proposant des barres de maintien derrière les sièges avant, c’est vers le plancher qu’il faut regarder. Et l’on découvre la forme très particulière du levier de vitesse surmonté de celui du frein à main. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.

 

 
   

TALBOT Arizona de 1985

Ixo, collection Simca, n° 52
 

 

Réduite par Ixo l’Arizona peut tromper le collectionneur peu aux faits des tribulations de notre marque préférée Simca. Hormis sa couleur vive, il pourrait facilement la confondre avec la 309 Peugeot que ce réducteur nous a proposée dans la collection des Voitures d’antan (n° 99). Et pour cause, c’est la même voiture. Aussi, nous retrouvons avec plaisir le rendu des lignes, volumes et coloris de celle qui devint la 309. Heureusement qu’elle n’a plus les phares jaunes décriés lors de la sortie de ladite 309. Alors profitons de la finesse de

 reproduction des détails qui est soignée et de la calandre badgée du logo Talbot. Les roues sont dépourvues d’enjoliveurs et les feux arrière sont correctement colorés. Les monogrammes sont bien présents et l’intérieur, noir, correctement reproduit. Même le soubassement a fait l’objet d’un début de gravure et, ce qui ne gâte rien, cette miniature roule très bien.

 

 
   
   

 Deux du commerce

traditionnel

LAMBORGHINI Jalpa 3500 de 1981

Minichamps – réf. 400 103601
 

 

Réduite par Minichamps cette Jalpa n’est pas mise en valeur par sa livrée argentée mais se révèle malgré tout à son honneur par le respect des lignes et volumes de la vraie. Très surbaissée cette réduction bénéficie en plus d’une gravure très fine et d’une reproduction de détails cachés, comme les disques de frein avec étriers que l’on découvre en retournant la voiture. Et oui, ils sont bien présents derrière les belles flasques de roues. De même les différents éléments de signalisation apparents sont correctement

 dessinés et colorés et les rétroviseurs dotés de miroir. Les différents logos et monogrammes sont à leurs places et l’arrière jouit d’un beau travail reproduisant les différentes évacuations d’air et des gaz d’échappement.  L’intérieur n’est pas en reste avec un mobilier sable à la gravure très fine et surplombé par une planche de bord hyper réaliste aux cadrans multicolores. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.
 

 
   

SAMSUNG QM5 de 2007

Norev – réf. 800953
 

 

Réduit par Norev, ce QM5 peut être source d’erreur pour celui qui n’y prête pas attention. J’exagère un peu mais j’en connais que se feront prendre, croyant être en présence du Koleos de Renault. Et pour cause, c’est son cousin coréen. Donc même ligne et quasiment même présentation. Les seuls signes de reconnaissance sont la calandre et les logos, ainsi que le nom du modèle à la place de l’immatriculation. Alors distraits, attention ! Ceci écrit, nous retrouvons les lignes et volumes déjà proposés par ledit Koleos qui,

 placé à côté, fait tristounet au regard de la calandre, très bling-bling du QM5.  Les jantes sont par contre plus sobres mais laissent elles-aussi voir les disques de freins. L’arrière est dépourvu de la micro antenne de toit. L’intérieur noir se révèle avoir le même mobilier que le Koleos. Par contre, volant, planche de bord et console centrale possèdent une finition aux touches de couleurs placées à des endroits différents. Le soubassement gravé est lui aussi identique et la miniature roule bien.

 
   
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 14:21

 n° 180
du 19 janvier 2009

   

 Quatre des sorties presse

de la semaine dernière

DKW F1000L

Ixo -  collection Camionnettes d’antan, n° 98
 

Réduit par Ixo ce fourgon DKW me pose un gros problème d’identification car mes recherches iconographiques sont restées vaines. Les rares photos correspondant à son avant étant toutes légendées Mercedes N1000. D’après les autres le modèle F1000L de DKW aurait une calandre composée de deux trapèzes grillagés et superposés, avec les clignotants placés plus haut et plus rapprochés. En attendant une éventuelle correction, il faut reconnaître qu’il est temps que cette collection se termine enfin car nous nous trouvons encore en face d’un modèle issu directement d’une collection espagnole puisque pour cet ante pénultième numéro il

 s’agit ni plus ni moins du n° 11 de la collection Furgonetas de antaño, immatriculation comprise. Le reste du modèle est conforme en ce qui concerne le traitement des lignes, volumes et décoration. Notons toutefois que si le dessin du découpage des vitres est inversé sur les portières latérales arrière, il n’en est pas de même pour les portes battantes arrière. L’habitacle noir se limite aux places avant alors que vu le vitrage des portières arrière on aurait pu supposer la présence d’une seconde rangée de sièges ou d’une banquette. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien.
 

 
   

PEUGEOT 203 pick-up  de 1950

Ixo – collection Route bleue, n° 26
 

Réduite par Ixo, cette 203 pick-up nous est depuis quelques mois familière puisque nous l’avons déjà vue en version anonyme sous le n° 70 de la collection des Voitures d’antan et frappée de l’enceigne des Ets Soares dans la collection Camionnettes d’antan, n° 58. Reprenant le même moule, elle reproduit les mêmes erreurs d’interprétation, notamment en ce qui concerne le traitement des masses avec des ailes et un capot trop hauts par rapport à l’habitacle. Ce qui fait que  le haut des vitres latérales n’est pas un même niveau que le sommet du pare-brise et que les portières paraissent écrasées. De profil il est permis de constater l’éternel oubli des boîtiers des flèches de direction placés derrière la portière et la présence répétée de déflecteurs aux portières alors que la vraie en était dépourvue. Mais le plus important à mes yeux réside encore dans la réalisation du plateau bâché en une seule pièce. Cette solution interdit toute transformation rapide en plateau découvert

 comme beaucoup de collectionneurs aiment faire. Ils devront procéder à des découpes. A l’arrière, la plaque d’immatriculation est redevenue carrée. Dommage également que le panneau de bâche n’est pas été représenté roulé comme sur le U23, ce qui aurait permis quelques chargements. L’intérieur est noir et la cloison arrière est dotée des deux ouvertures au dessus des dossiers, qui étaient obstruées par des rideaux de cuir, puis par des vitres. Mais pourquoi ce rétroviseur intérieur ? Le soubassement présente un pont arrière assez détaillé et la miniature roule bien.
 

 

A noter une incohérence dans le slogan apposé sur la bâche : « NON à la hausse des prix ! ». Alors que la scénette proposée s’intitule « Manifestation d’agriculteurs » ce slogan aurait dû être « NON à la baisse des prix ! … [sous entendu]… à la production. »

 
   

RENAULT 4cv cabriolet Labourdette de 1952

Eligor – collection 4cv Renault, n° 29
 

Réduit pour Eligor ce petit cabriolet Labourdette est très plaisant à regarder à distance dans cette livrée écarlate. Malheureusement, si les lignes et volumes sont très honnêtes la peinture utilisée les recouvre d’une peu d’orange. Ce qui se révèle gênant sous certains éclairages. Sinon ce modèle trouvera facilement sa place dans nombre de collection en raison de son originalité. Même si les pneumatiques à flanc blanc semblent superflus, le reste de la voiture s’avère correct. Avec bien sûr l’exception qui confirme la règle et qui,

 sur ce modèle, concerne l’emplacement du bouchon du radiateur, qui a été trop remonté vers l’avant. A noter que la capote est un élément en plastique qui pourrait laisser pressentir une version ouverte (pour le commerce traditionnel ?). Ce qui permettra de voir la position particulière du troisième occupant de ce cabriolet. Ce grâce aussi à un intérieur crème très bien gravé. Le soubassement est standard et la miniature roule bien.
 

 
   

RENAULT Ergos 100 de 2001

Universal Hobbies – collection Tracteurs et monde agricole, n° 75
 

Ce nouveau tracteur Renault, réduit par Universal Hobbies, séduit l’œil par son coloris orange et par la finesse de sa gravure qui rend l’ensemble très réussi. Lignes, volumes et nombres détails contribuent à la réussite de ce modèle, et ce malgré le prix toujours contenu de cette collection.  Il est vrai que les optiques et les clignotants ne sont que peints et qu’il faudra se contenter du gyrophare pour trouver une pièce plastique teintée rapportée. Par

 contre l’essuie-glace latéral, côté droit, n’a pas été oublié. Le poste de conduite bénéficie d’un soin particulier avec un pédalier en relief et coloré, tout comme les leviers placés à la droite du siège du conducteur. La cabine est entièrement fermée par des baies vitrées et le pavillon possède même un toit ouvrant vitré en position fermé. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.
 

 
   

 

 

  Deux du commerce

 traditionnel

CITROËN C5-Airscape (salon de Francfort 2007)

Provence moulage – réf. PM0014 et AMC018906

 

Réduit pour Provence moulage ce nouveau concept-car de Citroën fait regretter qu’il ne soit pas la réplique d’un modèle commercialisé, tant les lignes, volumes et coloris séduisent. Même la texture de la peinture utilisée pour les montants du pare-brise contribue à cette sensation. Tout est réussi sur ce modèle, y compris les nombreux éléments rapportés chromés qui ornent la calandre avant ou les flancs de ce cabriolet. Même les roues – peut être un peu trop clinquantes – qui laissent voir les disques de freins avec leurs étriers. Jolis optiques avant et feux arrière où même les petits chevrons sont chromés ainsi que la quadruple sortie d’échappement. Présenté dans

 sa boîte en position découvert, ce cabriolet laisse admirer un habitacle très bien fini et gravé où ne manquent que les ceintures de sécurité. La conductrice visible sur les photos a été ajoutée pour les besoins de celles-ci. A noter que sous le socle se trouve la capote qui permet d’en faire une version couverte où l’on découvre la présence d’un élément vitré à l’aplomb des passagers avant, prolongeant ainsi le le grand pare-brise au bénéfice des passagers arrière. Le soubassement est plat et la miniature roule bien. Espérons qu’on le verra un jour sur nos routes.
 

 
   

TALBOT SUNBEAM LOTUS (n° 8 – rallye Monte-Carlo 1981)

Ixo – réf. RAC038
 

Cette nouvelle Talbot Sunbeam Lotus (7ème exemplaire) vient rejoindre ses sœurs tant cette réduction me fascine par sa fidélité des formes, volumes et décorations des modèles originaux.

Après celle qui a participé au rallye de Monte-Carlo en 1981 aux mains de Guy Fréquelin et de Jean Todt, voici celle qui, la même année, a participé à la même épreuve aux mains d’Harry Toivonen et de Fred Gallager.  Je retrouve avec plaisir le moule très réussi qui a servi aux précédentes versions. Notez la présence de pare-chocs

 noirs, de plaques de protection des ailes arrière et d’une batterie de six phares additionnels, en plus des bavettes et des deux antennes fouets sur la pavillon.  La voiture est très plaisante à regarder et bénéficie d’un intérieur très bien décoré notamment aux niveaux des sièges baquets et du compartiment arrière. Le soubassement est peu détaillé mais reproduit une ligne d’échappement au parcours tordu et à triple sortie. La miniature roule bien. 
 

 
   
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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 09:44

 n° 179

                     du 12 janvier 2009                       

 

Billet d’humeur – où il est question de gonflette

Comme vous pourrez le lire plus loin, une fois encore un modèle est proposé équipé de pneumatiques de taille exagérée. Vais-je devoir organiser une nouvelle manif à Maizy lès Piay sur ce thème. Ce serait l’occasion rêvée pour réactiver cet autre blog qui est tombé en léthargie. Il est vrai que je me suis lancé dans un autre projet dont je vous parlerai plus tard lorsqu’il sera terminé. En attendant, il serait bon que les réducteurs ne penchent – sans tomber – sur ce problème de plus en plus récurent, de la taille des enveloppes qu’ils choisissent pour leurs miniatures. C’est d’autant plus regrettable que lorsque vous mettez à côté un modèle correctement chaussé vous trouvez que les mauvais pneumatiques sont encore plus démesurés. Donc Messieurs les réducteurs, s’il vous plaît, tentez de respecter les dimensions des pneumatiques des vraies voitures. D’avance merci.

 

Et puisque je suis parti à râler, je vais en remettre une couche, cette fois au sujet des types H produits par Eligor dont les modèles ont tendance à baisser de l’arrière. Pourquoi cette constance à l’écrasement de l’essieu arrière que les photos amplifient ? Y aurait-il un problème de conception ou est-ce la résultante d’un vissage trop appuyé ? Une réponse serait la bienvenue et publiée dans ces colonnes. Merci.

 

 Trois des sorties presse de la semaine

MERCEDES Classe E 320 (W210) de 1995

Ixo – collection Mercedes, n° 37

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette Classe E m’a interpelé d’entrée jusqu’à ce que je la regarde telle que la vraie est présentée en page 1 du fascicule d’accompagnement. Et dans cette position j’ai compris le pourquoi.  Si la face de cette Classe E reproduit bien le dessin particulier de ses optiques et propose une calandre manquant d’arrondi à sa base, l’ensemble n’est pas assez incliné. Ce manque d’inclinaison influe sur la perception des lignes  alors que les volumes et coloris sont corrects. Et puis, il y a – une fois encore – la taille exagérée des pneumatiques. D’autre part, une nouvelle fois ici aussi, il y a erreur

d’interprétation dans l’habillage noir des encadrements des vitres latérales, trop débordant sur le haut des portières. Ceci écrit, le reste de la voiture n’appelle pas de remarque particulière autre que la présence d’un toit ouvrant vitré optionnel. A l’exception de la calandre et de la célèbre étoile, aucune autre pièce rapportée n’équipe ce modèle dont les feux arrière sont honnêtes. Monogramme et logo sont présents sur le coffre. L’intérieur noir est classique. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. 
 

 
   

RANGE-ROVER Sport  de 2005

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 51

 

 

 

 

Réduit par Universal Hobbies ce Range-Rover Sport séduit par le respect de ses lignes, volumes et coloris. Toutefois cette séduction est tempérée par la vision de montants de pare-brise couleur carrosserie alors que l’ensemble des surfaces vitrées de l’original est entouré de montants noir mat. Dommage ! D’autant qu’il y a comme une erreur au niveau du traitement du montant séparant la vitre de la portière arrière et celle de custode dont l’épaisseur est des plus symboliques alors qu’elle est assez épaisse sur le vrai. Obnubilé par ces deux détails, je n'ai pas vu l'erreur d'interprétation du dessin du pavillon, pourtant flagrante et sur la piste de laquelle la remarque d'un lecteur assidu m'a mis en me signalant un haut de pare-brise trop bas. En effet il y a rupture de la limite haute des surfaces vitrées entre ledit pare-brise et les vitres latérales. Ce qui pourrait expliquer l'absence de peinture noire sur les montants du pare-brise qui trahirait ladite rupture. C'est en vérifiant cette observation que j'ai découvert plus grave. Plaçons le véhicule de profil. alors que sur la vraie les surfaces vitrées latérales forment approximativement un trapèze - le bas et le haut étant quasiment parallèles, bien que le haut soit légèrement incliné vers l'arrière - sur la miniature le coude formé par le

montant du pare-brise avec le haut de la portière avant est trop élevé, de sorte que le pavillon part vers l'arrière avec une inclinaison accentuée par rapport à ce qu'il devrait faire. L'erreur d'interprétation ce trouve ici, d'où la présence d'une sorte de front au-dessus du pare-brise et d'une hauteur excessive des vitres latérales avant par rapport à celles de custode. Sinon, ce modèle jouit d’une belle gravure qu’accompagne une peinture au grain assez fin. L’avant accueille une calandre de bonne facture et des optiques  au dessin acceptable. Les essuie-glaces sont un peu hauts.  Latéralement, les marchepieds n’ont pas été oubliés, à l’inverse des disques de frein dont l’absence accentue l’aspect « roues de charrettes » des jantes à pneus taille basse qui équipent ce modèle.  L’arrière est doté de feux corrects et d’un essuie-glace. Les monogrammes avant et arrière sont présents. L’habitacle gris souris accueille un mobilier inspirant la robustesse. Le soubassement est bien gravé mais peu détaillé et la miniature roule bien. 
 


 

 

 
   

SIMCA Aronde Messagère 1954

Ixo – collection Simca, n° 51

  Comme l'écrivent les éditeurs - les photos de ce modèle ne sont pas contractuelles. Elles présentent un modèle de pré-série.                    

 

 

 

Réduite par Ixo, cette Messagère n’est pas une inconnue pour le passionné de Simca puisque son moule fut utilisé pour la première fois pour la collection des Camionnettes d’antan (n° 24) aux couleurs de Nestlé. Ils la revirent dans la même collection sous les couleurs de Fruité (n° 36), mais aussi de Simca service s’ils ont reçu le cadeau de fidélité offert pour la collection Simca. Voila pour le rappel des titres… Nous nous trouvons donc en terrain connu et je ne reviendrai pas sur les qualités et défauts du moule utilisé. (cf. les n° 24 du 20 janvier 2006 et 49 du 17 juillet 2006 de CH43) Par contre il serait intéressant de connaître la source d’inspiration de ce modèle aux couleurs de la Gendarmerie nationale. En effet il semblerait que seule l’Aronde 1300 Commerciale ait été utilisée par ladite Gendarmerie,

non l’Aronde Messagère. Ceci étant ce modèle pourra toujours servir de base à une version civile après retrait des accessoires superflus. Dommage ! D’autant que la version de pré-série était dotée d’une antenne très fine, longue et courbée pour être accrochée à l’avant de la voiture, comme sur la vraie. C’est d’ailleurs cette version qui vous est présentée ici dans l’attente de la livraison par abonnement. L’intérieur est classique, le soubassement peu détaillé et la miniature roule bien.

NB- Pour une fois, l’appréciation générale ne portera pas sur la fidélité au modèle représenté mais au modèle de série.


  

 
   

On a failli l'appeler Désiré - car comme soeur Anne on ne voyait toujours rien venir

 

CHAUSSON Autobus APH 2.52 de 1953

Ixo – collection Route bleue – cadeau aux abonnés

 
 

C’est un fait, l’autocar Chausson - offert  aux abonnés de la Route bleue, et réduit par Ixo – est bel et bien au 1/43ème. Sans prendre le pied à coulisse, suffit de le comparer aux Saviem de Norev pour s’en convaincre. Les craintes émises lors du lancement de cette collection se révèlent infondées. Tant mieux, même si le métal a laissé place au plastique. Si les lignes et volumes de l’original sont  là, la finition s’avère un peu légère. Mais ne dit-on pas qu’à cheval donné on ne compte pas ses années ? Ne boudons pas notre plaisir de l’avoir même s’il est dépourvu de toute immatriculation à l’avant.  L’extérieur n’appelant pas d’autre remarque particulière sinon pour signaler la présence de flasque de roues chromées et de portières d’accès de type accordéon, c’est donc vers l’intérieur que vont converger les commentaires suivants.  Outre un poste de conduite

 assez bien détaillé  à gauche du gros capot interne du moteur et la présence de trois piliers de soutien du pavillon, il faut s’attarder sur la disposition des sièges. Cela est d’autant facilité qu’il n’y a pas de tablette range bagages sous les impostes du pavillon. Aussi est-il permis de voir les sièges placés dos à la route au-dessus des roues, l’inclinaison particulière du dernier rang gauche et l’absence de tout siège contre la cloison arrière – alors que dans la réalité il y en avait très souvent une malgré la présence de la porte de secours. Fallait simplement se faufiler dans l’étroit espace disponible pour monter ou descendre.  Le soubassement est lisse et la miniature roule bien. Conclusion : je crois bien que nous sommes en réalité plus en présence d’autobus parisien que d’un autocar…
 

 
   
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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 10:46

n° 178
du 05 janvier 2009
 
   

 Cinq des sorties

 presse de la semaine

ALPINE GTA V6 GT Turbo Le mans 1990

Eligor – collection Alpine et Renault sportives, n° 37

 

 

 

 

 

Réduite pour Eligor, cette GTA V6 surprend le regard par son coloris très particulier. C’est d’ailleurs lui qui est à l’origine de son achat car, je dois bien le reconnaître, Alpine n’est pas trop ma tasse de thé.  Toujours est-il que ce modèle bénéficie d’une reproduction de très bon aloi avec des lignes, des volumes et une finition des plus honnêtes. Si les élargisseurs d’ailes et l’absence de calandre sont bien présents je m’interroge sur le pourquoi du placement des essuie-glaces. Pour moi ceux-ci sont antagonistes sur cette version et donc ancrés au centre du pare-brise, et non parallèles comme sur cette miniature. Les jolies

roues feront-elles passer le mauvais ajustement des vitrages qui laisse des jours un peu partout ? Les logos « Le mans » sont bien présents sur les vitres de custode, ainsi que le gros « Alpine » sur le bandeau entre les feux arrière correctement colorés. Les sorties d’échappement sont creusées. Dommage que le mobilier intérieur – tout en noir – soit mal visible en l’absence de toute vitre baissée. Le soubassement est détaillé au niveau des trains roulants et la miniature roule bien. 
 

 

 
   

CITROËN type TY de 1964

Eligor – collection Type H Citroën, n° 07

Merci à Caramelchippie 

 

 

 

 

Réduit pour Eligor, ce type HY pourrait ravir le collectionneur s’il ne reproduisait pas les erreurs de ses devanciers. A supposer qu’il s’agisse d’un des premiers modèles commercialisés en 1964 cela justifierait la concomitance entre le pare-brise d’un seul tenant et des anciens chevrons. Par contre cela ne justifie pas l’absence de clignotants à l’avant – simplement présentés par des ronds de peinture blanche – et de toute signalisation lumineuse au bas de l’arrière. Ce ne sont pas les deux ronds rouges placés sur le rebord du pavillon qui peuvent y pallier. Et pourquoi nous proposer une fois encore un étal ouvert sur le flanc gauche du véhicule alors que le plus souvent c’est sur le flanc droit que celui-ci se trouvait ? Et que penser

de cet arrière écrasé ? Est-ce du au poids du boucher ou de la bouchère ? Tout cela ne fait pas très sérieux. Heureusement que l’aménagement du fourgon relève un peu la note malgré l’absence de tout personnage. Un regret cependant, c’est que l’on n’ait pas profité de la présence du meuble bas côté droit pour y dessiner des portes. Notez que le hayon supérieur peut être maintenu en position ouverte par deux petits bras fragiles. Le reste du véhicule est identique à celui des précédents.  Soubassement peu détaillé et miniature roulant correctement. 


 

 

 
   

RENAULT R4F4

Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 97

 

 

 

 

Réduite par Ixo, cette fourgonnette provient de la collection espagnole Furgonetas de antaño (n° 13). En effet, sa décoration, tout comme son immatriculation, sont ibériques. Pourquoi ? Il existe de grands nombres de variantes françaises sur le thème de Renault service. Alors pour quelle raison Altaya impose-t-il aux abonnés de cette collection cette version incongrue ? Le collectionneur au numéro pourra toujours décider s’il l’achète ou non. Pas l’abonné ! Ceci écrit, nous nous retrouvons à la première époque de ce réducteur. Celle où il n’avait pas encore recours au scannage des modèles originaux. Cela se remarque d’emblée dans l’allure générale de cette miniature où lignes et volumes sont sujets à interprétation. Je n’en voudrais pour preuves, à titre d’exemple de la quasi absence d’arrondi du capot

moteur entre le plan vertical de la calandre et celui horizontal du capot lui-même. Ou encore de l’implantation des essuie-glaces sur la trappe d’aération placée à la base du pare-brise et à peine visible sur ce modèle. La gravure manque de précision et n’est pas favorisée par une peinture trop épaisse. Nombre de détails sont assez approximatifs comme les poignées de portières. Seules les roues sauvent l’extérieur car il est à noter que la portière passager est dépourvue de vitre coulissante, même simplement dessinée. L’habitacle noir est par contre assez fidèle avec son rétroviseur sur la planche de bord et le levier de vitesse en bonne place. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 
 

 

 
   

SIMCA Aronde (AM 1954)

Ixo – collection Route bleue, n° 25

 

 

 

 

 

 Réduite par Ixo, cette Aronde 1954 n’est pas une inconnue car elle a déjà été proposée par ce réducteur, d’abord dans une livrée grenat  lors du test de la collection Simca (n° 01), puis dans une livrée noire lors du lancement de celle-ci (n° 09).  Nous retrouvons donc  les mêmes défauts principaux que ceux relevés alors : d’une part, le pare-chocs avant trop bas laissant apparaître un espace trop généreux entre lui et les extrémités de la moustache faisant fonction de calandre, et  d’autre part la moulure montante (et non horizontale) sur les ailes arrière. Dommage qu'Ixo n'est pas mis à profit les remarques faites alors. Une erreur a cependant été corrigée depuis le modèle de la collection Simca, celle relative à la couleur du centre

des enjoliveurs qui est bien rouge cette fois-ci. Ceci dit lignes et volumes auraient mérités une meilleure interprétation. L'intérieur est clair et permet de voir un mobilier soigné. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. Mais ce qui retiendra l’attention du collectionneur sera tout de même le flanc gauche de la voiture qui a subit éraflures et enfoncements, simulant assez bien la rencontre avec le poteau directionnel de la scénette proposée. Il y manque toujours la moto du gendarme ! 



 

 

 
   

SUBARU Impreza WRC de 2001

Ixo – collection Champions français de rallye, n° 10

 

 

 

 

 Réduite par Ixo cette Impreza rejoint la déjà longue lignée de Subaru proposées par ce réducteur. Une fois encore, lignes, volumes et décoration sont largement à la hauteur de ce que l’on peut attendre dans cette collection.  De plus cette voiture est proposée avec sa batterie de phares additionnels  pour les épreuves nocturnes. C’est l’occasion de signaler que la pléthore de stickers qui recouvrent la carrosserie semble être plus qu’exhaustive puisque ceux aux couleurs de Motul sur le bouclier avant ne semblent figurer que sur le bouclier diurne – sans la batterie de phares  - mais pas sur celui pour

la conduite nocturne. Ceci écrit, cela n’enlève rien à l’agressivité du modèle dont moult détails sont bien présents.  Jolies jantes - sur des roues bloquées par un carrossage positif –avec disques de frein visibles. L’habitacle est toujours très bien détaillé et protégé par un très fin arceau cage blanc qui révèle l’absence de gravure des contreportes et celle de l’extincteur. Le soubassement est gravé et la miniature ne roule pas. 


 

 
   
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 15:25
 n° 177
du 29 décembre 2008
   

Et voila, Noël est déjà passé et la fin de l’année arrive à grands pas. Aussi à l’heure du bilan, 2008 restera dans les mémoires comme étant l’année de la crise – financière et économique.

 Heureusement, elle ne fut pas que cela. Aussi  Collec’ Hebdo 43 vous souhaite-t-il de bien la terminer et de prendre date pour 2009.  Passez un bon Réveillon et rendez-vous le 05 Janvier prochain.

   

 Six des sorties

 presse de la semaine

DKW F89L de 1949

Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 96

 

 

 

Les fidèles lecteurs de CH43 l’auront certainement reconnu car ce F89L réduit par Ixo a déjà eu les honneurs de ces colonnes pour avoir déjà été présenté sous les couleurs de Danone, puis de Titan dans ses n° 23 du 13 janvier 2006 et n° 163 du 22 septembre 2008. Aussi retrouveront-ils les lignes et volumes particuliers de ce modèle, cette fois-ci aux couleurs d’une marque barcelonaise de motocyclettes. Si l’unique essuie-glace est bien présent ce fourgon a été affublé d’un second rétroviseur extérieur. Les puits des flèches de

direction sont on ne peut plus discrets juste derrière les portières latérale et les feux arrière sont encore dépourvus de la moindre touche de couleur rouge. Alors à vos pinceaux ou feutres. A noter que bien qu’il s’agisse d’un fourgon tôlé, le mobilier intérieur est celui d’une version micro bus qui fut le n° 21 de la collection espagnole des voitures d’antan. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 
 

 

 
   

MERCEDES Classe C 200 (W202) de 1994

Ixo – collection Mercedes, n° 36

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette Classe C passe quasi inaperçue car rien n’accroche l’œil. Lignes, volumes et coloris sont pourtant bien au rendez-vous et bénéficient d’une finition très correcte. Pourtant l’œil glisse de l’avant à l’arrière en rencontrant une belle calandre noircie, des jantes au dessin réaliste et des feux arrière bien colorés. Mais

quid de ces répétiteurs de clignotants latéraux ? Il me semblait qu’ils n’apparaissaient qu’à partir de l’AM 1997. Pourtant il y a même l’antenne télescopique chromée sur l’aile arrière gauche. L’habitacle entièrement noir accueille un mobilier de bonne facture. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. 

 
   

MP LAFER de 1974

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 50 

 

 

 

 

 

Réduite par Universal Hobbies, la MP Lafer séduit d’emblée par son allure générale bien servie par une finition honnête. Lignes, volumes et coloris sont au rendez-vous, et agrémentés par quelques pièces rapportées « chromées ». Si les roues sont assez réussies elles gagneraient à être noircies pour plus de réalisme. Dommage qu’à

l’arrière le capot du faux coffre soit dépourvu des ailettes de refroidissement du moteur qu’il abrite en fait. L’habitacle contient un mobilier bien gravé et est occupé par une conductrice. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. 
 

 
   

RENAULT Galion de 1953

Ixo – collection Route bleue, n° 24

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo, cette énième version du Galion citerne nous est proposée cette fois-ci en transport de lait. Et là ça a du mal à passer. Ne serait-ce qu’en raison du matériau des citernes de collecte du lait :l’inox. Nous retrouvons donc, sans grand enthousiasme, la citerne pour hydrocarbure à l’arrière paré d’une signalétique encore

d’un nouveau genre. Je ne suis pas certain qu’il y en ait deux de semblables. La cabine est toujours aussi honnête que celles des versions antérieures, mais à trop vouloir tirer sur la ficelle ce modèle parait être une utilisation de trop d’un moule déjà très – trop ? – vu. Dommage. 

 
   

RENAULT R4F4 de1981

Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 12

 

 

 

 

 

Réduite par Universal Hobbies, cette 4F4 aux couleurs de Renault Service s’avère plaisante à contempler mais l’œil averti se portera très vite sur l’arrière où il ne pourra que confirmer sa première vision. Celle de l’absence de tout pare-chocs arrière. Ce genre d’oubli n’est pas excusable de la part de ce réducteur, d’autant que cette miniature s’est faite attendre elle aussi. Carton rouge, donc pour cet oubli.   

 

Mais lorsqu’il reviendra sur l’avant il constatera alors que les petites protections latérales surmontant le pare-chocs ne rejoignent pas la carrosserie ? A l’inverse, le reste des autres détails est traité très correctement, notamment les poignées de portières et l’aménagement intérieur bien coloré. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. 

  pour l'oubli du pare-chocs arrière

   

TALBOT Samba Rallye (AM 1984)

Ixo – collection Simca, n° 50

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette nouvelle Samba se révèle des plus sympathiques et cela tombe bien puisque c’est justement son nom. Reprenant le moule de la version Rallye, elle nous propose des lignes, volumes et coloris des plus fidèles, notamment au niveau des roues. On retrouve facilement l’original, surtout avec cette robe très réussie d’un gris métallisé au grain ultrafin. A l’avant l’ensemble optiques et calandre est correct avec le logo Talbot en son milieu. L’inclinaison de la calandre est bonne mais cette dernière gagnerait à

être moins enfoncée pour affleurer l’arrête du capot. Le rétroviseur extérieur gauche est correctement placé. A l’arrière, présence d’une lunette avec une grille de désembuage très discrète et des monogrammes – un peu trop généreux - sur la bande noire surmontant les jolis feux arrière. A l’intérieur, mobilier gris bien gravé avec une planche de bord correcte. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 

 

 
   
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 15:22

 n° 176
du 22 décembre 2008
page 1/2

   

 Déçu ou le billet d'humeur

 

La prochaine collection d’Altaya, lancée mercredi prochain 26 décembre devrait être consacrée aux voitures de Michel Vaillant. Comme je l’ai annoncé dans le n° 137 de CH43 daté du 24 mars 2008 cette nouvelle collection ne sera pas suivie dans ces colonnes, comme ses devancières consacrées aux voitures de Tintin ou Spirou.

 

 

Personnellement je regrette d’autant ce choix, qu’il reste encore un très grand nombre de modèles réels qui n’ont pas été réduits de manière industrielle. Je ne citerai aucune marque ou aucun modèle particulier mais il n’y a que l’embarra du choix, d’autant que pour beaucoup les moules existent déjà et qu’ils ont fait l’objet d’une commercialisation dans une collection étrangère.

Il nous faudra donc une fois encore nous tourner vers les déstockeurs pour tenter de nous approvisionner. 

   

 Quatre des sorties

presse de la semaine 

CITROËN type HP de 1956

Eligor – collection – Type H Citroën, n° 06

Merci au réseau parallèle

 

 

 

 

Réduit par Eligor ce type H plateau  parait séduisant si l’on se contente de le regarder de loin ou au cœur d’un diorama. Mais il ne faut pas trop s’en approcher et s’attarder car alors les défauts se mettent à pleuvoir. Et sans aller dans tous les détails, notons pour commencer le mauvais placement des essuie-glaces, l’absence de clignotants ou de flèches de direction, le mauvais dessin des vitres latérales coulissantes, l’extension de la cabine qui n’est pas dans la même teinte que le reste de la carrosserie, les voies AV et AR trop larges, la mauvaise reproduction du semblant de pare-chocs arrière,

l’immatriculation arrière placée à droite !!! et la gravure grossière des charnières arrière ainsi que la présence de deux ergots permettant l’arrimage du plateau. Plateau noir on ne sait pourquoi ? Heureusement l’ensemble est plus ou moins sauvé par son chargement – très réaliste – qui en fait tout l’attrait. Belle bétonnière tâchée de  béton, échelle double assez simpliste et sacs de ciment. L’habitacle est noir, le soubassement peu détaillé mais la miniature roule bien. 

 

 

  à l'éditeur HACHETTE pour son mode de diffusion de cette collection qui en prive la moitié de la Métropole sauf à recourir à l'abonnement ou à des réseaux parallèles.

Heureusement qu'il y a l'entr'aide entre amateurs.
Merci à eux tous.

   
   

LANCIA Delta Intégrale 1990

Ixo – collection Champions français de rallye, n° 09

 

 

Réduite par Ixo cette Lancia Delta s’avère des plus séduisantes. Notamment en raison du respect de ses lignes, volumes et décoration. Toutefois sa gravure se révèle peu visible en raison, tant d’une peinture un poil trop épaisse, que des tampographies qui recouvrent la carrosserie. Pourtant les principaux détails sont reproduits comme le liseré rouge de la calandre où les flasques des roues avant, dont, malheureusement la décoration n’est pas très fidèle. Dommage que les clignotants avant – et arrière - soient réduits

 à un simple dessin orange – rapporté sur les feux rouges à l’arrière. Tout comme d’ailleurs la trappe d’aération du pavillon. A décharge, tous les stickers des différents sponsors semblent présents et correctement placés. L’habitacle est bien reproduit, dans la tradition des modèles de rallye de ce réducteur et protégé par un bel arceau-cage. Le soubassement est peu détaillé mais possède une plaque de protection du moteur. La miniature roule bien.
 

 
   

RENAULT 4CV Luxe R1062 de 1951

Eligor - collection 4cv Renault, n° 27
 

Réduite pour Eligor cette nouvelle 4cv présente toujours les mêmes défauts de moule que ses devancières. Je n’y reviendrai pas. Par contre je m’attarderai sur sa finition qui n’est pas des plus fidèles. A commencer par des phares blancs. Y en a marre ! Une fois encore je rappellerai qu’à cette époque là les voitures immatriculées en France devaient être dotées d’ampoules à cabochon jaune. Puisque j’en suis aux rappels, pour les tout jeunes qui me lisent. Cette obligation des ampoules « jaunes » remonte à la guerre de 1914-1918 où l’Etat-Major prit cette mesure pour reconnaître qui arrivait de nuit sur les lignes de combat. Lumière jaune, les forces françaises, lumière blanche, l’ennemi.

  Ceci dit, revenons à cette 4cv et poursuivons en signalant que la version Luxe de 1951 n’avait ni avertisseur sonore extérieur ni baguette de chrome latérale sur la ligne de caisse. Ces deux éléments n’apparaîtront qu’en 1952 sur la version Grand-luxe et accompagné d’un antibrouillard droit. La visière translucide alourdit la silhouette alors que le chargement de la galerie bénéficie d’un arrimage des plus approximatifs. La remorque monoroue est originale et bien reproduite mais il y manque au moins les catadioptres et sa roue de secours a subit quelque pliage. A vérifier sur vos modèles. L’intérieur et le soubassement sont standards et la miniature roule bien.

 
   

VENTURI 600 LM de 1994

Ixo – collection Monstres sacrés de l’endurance, n° 57
 

Pour une fois, c’est la décoration de la voiture qui est à l’origine de son achat. Car il faut avoir le nez dessus pour reconnaître qu’il s’agit d’une Venturi 600 LM. Réduite par Ixo, cette miniature à l’habillage insolite et très original se révèle très fidèle, tant dans le respect de ses lignes et volumes, que dans la reproduction de cette robe. Un bon point pour l’assemblage des différents revêtements. Tous les stickers sont présents. Faut dire aussi qu’ls étaient peu nombreux. A noter qu’Ixo n’a pas oublié les deux anneaux de remorquage, avant et arrière. Les roues en étoiles laissent voir des disques de freins

 généreux et avec étriers.  Les feux arrières bien colorés surmontent l’extracteur d’air qui laisse voir l’amorce de la gravure de la mécanique encadrée par deux belles sorties d’échappement. La lunette arrière laisse apercevoir le dessus du moteur juste devant la cloison vitrée le séparant d’un habitacle où moult détails sont reproduits en plus du siège baquet et de la planche de bord. Le soubassement est plat et la miniature roule difficilement.

 

 
   
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 15:08
 

n° 176
du 22 décembre 2008
page 2/2

   

Quatre du commerce

traditionnel

CITROËN C3 Picasso (2009)

Norev – réf. 155321 et AMC018901

 

 

 

 Réduit par Norev, ce C3 Picasso reprend la version de pré-série – à l’exception des barres de toit qui sont absentes. Ceci écrit, lignes, volumes et coloris sont bien présents et des plus réalistes. D’autant qu’ils sont accompagnés par une finition à laquelle Norev ne nous a pas encore habitués jusqu’ici. Je passerai donc sur les jantes très fidèles pour m’attarder sur la gravure de la carrosserie et celle de l’habillage et du mobilier intérieurs. A l’extérieur, il faut de bons yeux pour s’assurer que les trois monogrammes apposés sont en « vrai

chrome ». L’habitacle, au mobilier très réaliste dans sa gravure et la présentation de la planche de bord, accueille des ceintures de sécurité peintes. Mais si l’œil s’attarde sur celles-ci il découvrira que l’habillage des contreportes se prolonge sur les divers montants et l’amorce du ciel de pavillon. Peut-être une première chez Norev. Bravo. Ne manque qu’une touche de rouge sur les ancrages. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien. 
 

 
   

FIAT Fiorino (2008)

Mondo Motors – réf.  53/105

 

 

Réduit pour Mondo Motors, ce Fiorino séduit l’œil par sa livrée orange et une finition des plus honnêtes, d’autant que lignes et volumes sont fidèles. On pourrait presque croire qu’il partage le moule utilisé par Norev mais celui-ci diffère par son mode d’assemblage à une vis (à l’avant), le soubassement étant seulement clipsé à l’arrière sur un ergot. Nous sommes en présence de la version basique du Fiorino qui se reconnaît à l’absence de portière latérale coulissante et de puits dans le bouclier avant pour les anti-brouillards. Malgré son prix réduit ce modèle possède des miroirs sur les rétroviseurs extérieurs et un

 garnissage des passages de roues. Les rares détails de carrosserie sont bien présents ainsi que des feux arrière correctement colorés, encadrant des portières dissymétriques arborant monogramme et logo. L’intérieur est entièrement noir. Il est complet avec contreportes et cloison intérieure. A noter que la planche de bord a une gravure différente des versions proposées par Norev. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. Ce Fiorino a sa place à côté des autres Bipper et Nemo presque trois fois plus chers.
 

 
   

IVECO Massif (2008)

Mondo Motors – réf. 53/111
 

Réduit pour Mondo Motors cet Iveco Massif porte bien son nom tant il est imposant placé aux côtés d’une compacte. Pourtant il se révèle bien être à l’échelle. Ses lignes et volumes sont bien restitués dans cette livrée 3.0 HPT la plus puissance.  La finition, bien que légère, s’avère très correcte grâce à une gravure bien prononcée et à une reproduction des très nombreux détails de ce modèle. Y compris les deux marchepieds latéraux. Toutefois, le faible prix de vente de cette gamme de produits ne justifie pas  l’absence de passages de roues qui laisse de grands jours derrière celles-ci.  Roues assez réussies.

 Pourtant nous avons droit à des miroirs sur les rétroviseurs extérieurs. Les feux arrière sont bien colorés. Un autre reproche pour l’extérieur : le mauvais ajustement du pavillon en plastique qui laisse un jour au-dessus du pare-brise. L’habitacle dispose d’un mobilier complet mais ne reçoit aucune reproduction des contreportes. Le soubassement est fortement gravé, notamment aux niveaux des deux essieux. La miniature roule bien.

 

   
   

Réduite par Norev, la nouvelle Delta nous est proposée en version à toit vitré ouvrant. Lignes, volumes et coloris sont très convaincants mais les « chromes » encadrant les surfaces vitrées manquent de finesse. Tout comme les poignées de portières rapportées. La gravure est honnête malgré les raccords carrosserie-boucliers avant et arrière peu discrets. Par contre, et là je dis non, pourquoi, sur un modèle de ce prix (plus de 30 euros) devons nous supporter un pli sur l’aile arrière gauche dû simplement à un mauvais ajustement du moule ?

 Ce n’est pas digne d’une production d’aujourd’hui. L’intérieur, très détaillé se laisse admiré à travers le pavillon. Le soubassement est bien gravé et la miniature roule bien. 

Pour en revenir sur ce pli laissé par le moule, ce pli est inacceptable. D’une part en raison du prix de la miniature et d’autre part de la part de Norev qui prétend vouloir égaler ses confrères allemands.

 

 
   
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 14:39

 n° 175
du 15 décembre 2008

   

 Quatre des sorties

presse de la semaine

CG-SIMCA spider 1200S de 1972

Ixo – collection Simca, n° 49 
 

Réduit par Ixo, ce spider nous reproduit d’assez belle manière les lignes, volumes et coloris des produits des frères Chappe et de Gessalin. De plus le millésime retenu lui permet de très bien s'intégrer parmi les autres modèles déjà commercialisés, notamment par Paradcar et Ixo lui-même. A l’avant notons  la présence du bossage sur le capot du coffre et le placement correct des optiques centrales. Par contre, les boutons des gicleurs de lave-glace et les clignotants avant ne sont que suggérés par des touches argentées. Le profil met en évidence la taille très basse de ce modèle et accueille de jolies roues munies des jantes optionnelles d’alors, des prises d’air peintes en noir, des rétroviseurs extérieurs rapportés et le

 monogramme CG à l’avant de la portière gauche. L’arrière, très fluide reçoit le monogramme du modèle et des feux placés correctement. Belle double sortie d’échappement. L’ensemble est réussi même si le cache capote déborde un peu sur le bouchon du réservoir. L’habitacle dispose de jolis sièges baquets et d’un volant aux branches métalliques. Dommage que le haut du pare-brise n'accueille pas les pare-soleil comme sur le modèle de Paradcar et que la planche de bord soit si triste. Le soubassement est gravé et la miniature roule assez bien.

 

 
   

CAR SYSTEME STYLE JP4 BeBop de 1983

Universal Hobbies – Collection Mythique 4 cv, n° 11 
 

Réduite par Universal Hobbies, cette JP4 s’avère très amusante par l’aspect jouet de sa finition où le plastique prend une place importante. Pourtant les lignes et volumes sont correctement interprétés. C’est le rendu des coloris : bleu métallisé et blanc cru qui est à l’origine de cette impression. Pourtant l’ensemble bénéficie d’une belle gravure et d’une finesse dans le traitement des détails, à part les tétons de fixation de la capote qui sont très voyants. L’inscription « Car système style » sur les protections latérales indique qu’il s’agit d’un modèle produit après la reprise de l’usine par

 ses employés. Et aussi avec le système d'ouverture du paaneau arrière symbolisé par un cercle noir au-dessus de l’immatriculation arrière. L’habitacle – ouvert – s’avère très bien traité avec une planche de bord bien dessinée  - mais trop épaisse - et complétée par une barre de maintien. De ce fait le volant paraît implanté trop bas. Deux sièges baquets constituent le mobilier protégé par une arceau-cage assurant la protection des passagers. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. Un modèle qui intéressera certainement nombre de collectionneurs.

 
   

DAIMLER Limousine DS420 de 1987

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 49 
 

Réduite par Universal Hobbies, cette imposante limousine de plus de 5,50 m de long, l’est tout autant devant les yeux. Si lignes et volumes sont correctement rendus dans une livrée noire - demandant à être dégraissée - c’est la finition qui pêche une fois encore. En effet, la calandre –assez réussie – gagnerait à être noircie entre ses éléments. Mais surtout, il manque un grand nombre de chromes, notamment au-dessus des pare-chocs avant et arrière et sur les encadrements des vitres latérales. Sans oublier les poignées de portière. Une personne habile de ses doigts devrait pouvoir corriger

 cette lacune.  Les roues sont honnêtes. Manquent également le monogramme Daimler sur la droite du coffre ainsi que les deux feux de recul situés sous le pare-chocs arrière. L’habitacle, tout en noir comporte un mobilier  complet mais non doté de la séparation vitrée derrière les sièges avant. A noter qu’une nouvelle fois, le fait de proposer la vitre du conducteur baissée a entrainé la disparition fâcheuse de son déflecteur.  Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. Attention prévoir de la place pour la ranger.
 

 
   

PEUGEOT J5  (AM 1983)

Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 95 
 

Réduit par Ixo, ce fourgon J5 se révèle intéressant à plus d’un titre pour la plupart des collectionneurs de modèles presse car il constitue une quasi nouveauté. sous cette forme d'un fourgon entièrement tôlé. En effet, jusqu’à présent seul Universal  Hobbies nous avait proposé un fourgon C25 dans la collection Passion Citroën (n° 97) qui, placé à côté ne soutient pas la comparaison.  Par contre, il a été proposé par Norev sous la forme d'un minicar de Police dans la collection Police et gendarmerie (n° 35).

Ceci étant, sur ce J5, lignes et volumes sont bien restitués et bénéficient d’une gravure assez fine que l’épaisseur de la peinture – correcte cette fois-ci – ne recouvre pas. 

 Par contre aucune info sur la décoration du modèle.  Venons-en maintenant à l'examen des détails. D’une part, l’avant l’ensemble veilleuses-clignotants n’est qu’orange alors qu’à l’arrière celui des feux est uniformément rouge. Dommage ! Le tour du véhicule ne révèle d’autre part aucun oubli au niveau des poignées de portières ou autres charnières d’autant que les monogrammes sont présents à l’arrière. L’habitacle, tout en noir, possède malgré tout un mobilier bien dessiné et où le siège conducteur est protégé par une armature métallique. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien.
 

   
   
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 13:16
 n° 174
du 08 décembre 2008
   

 Quatre des sorties

 presse de la semaine

ALPINE A110 1600 turbo (rallye des Cévennes 1972)

Eligor – collection Alpine et Renault sportives, n° 35

 

 

 

 Réduite pour Eligor, cette A110 un peu particulière reprend cependant les lignes, volumes et coloris de la célèbre berlinette. Toutefois de nombreux appendices la distinguent du modèle de base. Notamment son large spolier avant, ses élargisseurs d’ailes et  l’aileron arrière inclinable. La finition est fort correcte avec une gravure assez fine et des pièces rapportées de bonnes dimensions. Tous les stickers sont présents et correctement placés et dimensionnés. Seule manque l’immatriculation arrière.

Outre les optiques additionnelles ce modèle est agrémenté par la présence d’un puits d’accès au réservoir d’essence sur le capot avant et du dessin des ouvertures coulissantes sur les vitres latérales. Les roues sont réalistes. L’habitacle est entièrement noir et renforcé par le traditionnel arceau cage qu’il contient. Le soubassement est gravé au niveau des trains roulants et de la mécanique. La miniature roule bien. 

 

 

 
   

 CITROËN Méhari de 1977

Ixo – collection la Route bleue, n° 23

 

 

 

 

 

 Réduite par Ixo,  cette Méhari est encore une assez belle réussite. C’est encore, à mon avis l’une des plus réalistes et des plus originales, sinon la mieux aboutie. Toutefois il y a malgré tout quelques erreurs. Le volume et les lignes particulières de l’original se retrouvent très facilement sur cette réduction. De face, peu de choses à dire sur le traitement du capot moteur et de la calandre moulée. Ici un modèle AM 1978 ou postérieur. Qui diffère des modèles de la collection Michelin (n° 13) ou  des voitures d’antan (n° 12) qui étaient de la première génération. Dommage que le bossage à la base du pare-brise soit si volumineux. Notez qu’une fois encore Ixo a doté cette Méhari des fameuses chaînes gainées de plastique noir qui faisaient fonction de protection des passagers lorsque les mini

portières étaient ôtées. Il est aussi le seul à avoir reproduit l’élastique qui court tout autour du plateau pour tendre la bâche et à proposer un plissage des baies en plastique.  Par contre il a commis l’erreur de reproduire une fois encore le clignotant latéral des modèles produits dans les premiers mois mais qui avait disparu en 1970 au profit des clignotants AV et AR comme sur cette réduction. A l’arrière rien de particulier à signaler. L’habitacle est bien reproduit, avec notamment la poignée de maintien sur le côté du siège passager avant. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule très bien. 



 

 
   

 RENAULT Juvaquatre coupé de 1939

Universal Hobbies – collection Renault, n° 74

 

 

 

 

 

 Réduit par Universal Hobbies ce coupé Juvaquatre séduit le collectionneur car il comble un vide. Si lignes et volumes paraissent réalistes son coloris pailleté interroge.  Notons sa finition soignée où l’on voit la minutie de son concepteur qui n’a pas oublié de faire gravé le nom de Renault couleur caisse au centre des enjoliveurs ou la plaque du monogramme Juvaquatre sur le pare-chocs arrière. Bien vu et bravo. Mais pourquoi ces sabots d’ailes ? Et ces entourages chromés des vitres latérales ? Et quid des puits des flèches de direction au-dessus des trappes d’aération sur les flancs ? Ainsi que

du rétroviseur intérieur ? Ça fait beaucoup sur ce modèle à la garde au sol trop généreuse et où les jantes avaient une couleur différente de celle de la caisse. L’intérieur tabac est quant à lui très fidèle avec son mobilier 2+2 à armature métallique apparente. La planche de bord mérite qu’on s’attarde à la contempler ainsi que le curieux levier de vitesse. Le soubassement est fortement gravé et la miniature roule bien. 


 

 
   

 RENAULT 4cv R1062 de 1955 – Taxi de Saïgon

Eligor – collection 4cv Renault, n° 26

 

 

 

 

 Réduit pour Eligor ce taxi 4cv de Saïgon est censé être la réplique d’un modèle illustrant le fascicule. De ce fait les critiques porteront sur cette reproduction, le moule de ce type de 4cv ayant déjà été détaillé. Donc reportons nous au vrai taxi et notons. Que celui-ci était dépourvu du pare-soleil équipant la miniature ainsi que du rétroviseur extérieur. Qu’il était aussi dépourvu de ces affreux clignotants avant rapportés. Que son avertisseur extérieur était plus discret et en retrait du pare-chocs avant. Qu’enfin les couleurs de son immatriculation ont

 été inversées sur la miniature. A cela ajoutons pour faire bonne mesure que les jantes étaient – disons – crèmes et non bleues. Ceci étant le pavillon laisse deviner des plis qui paraissent correspondre des joints de tiroirs du moule et non à des détails de carrosserie. L’intérieur est noir, le soubassement peu détaillé et la miniature roule bien. Un modèle qui peut à la rigueur rejoindre ceux de la collection des taxis du monde.

 

 
   
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 11:11

 n° 173

du 01 décembre 2008

   

 Deux des sorties

presse de la semaine 

Mercedes  Classe A 160 de 1997

Ixo – collection Mercedes, n° 34

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo, cette Classe A s’apparente beaucoup à la version courte née en 1997. Lignes et volumes sont corrects. Par contre sa robe rouge n’est pas uniforme puisque le béquet arrière, pièce rapportée n’est pas de la même teinte que le reste de la carrosserie. L’avant est correctement traité. Par contre le profil souffre au niveau des roues aux pneumatiques survitaminés mais aussi au niveau du traitement des hauts de portières où il y a eu une erreur d’interprétation car dans la réalité si la découpe des portières déborde bien sur le pavillon et les montants du pare-brise, cette partie tôlée est peinte couleur caisse et l’encadrement noir se trouve en-dessous.

Il ne fait que prolonger les amorces de celui de la vitre de custode pour rejoindre le petit triangle noir en aval des portières avant, sans aucun décochement. De plus il y a une incohérence entre la présence de monogrammes "Elégance" juste devant les rétroviseurs extérieurs et la calandre qui correspondrait à la version "Classic". A l’arrière, ce qui surprend tout de suite c’est le dessin des feux qui correspondent à ceux de la phase II. L’intérieur est une fois encore occupé par un mobilier noir mais entouré de contreportes gris souris. Le soubassement est peu détaillé hormis la sortie d’échappement. La miniature roule bien. 

 

 
   

SIMCA Aronde  (AM 1953) dite des records

Ixo – collection SIMCA, n° 48

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette Aronde surprendra le novice par sa décoration particulière. Par contre l’inconditionnel de Simca sera un peu déçu. En effet, nous retrouvons les lignes et volumes assez approximatifs du modèle déjà proposé dans la collection des Voitures d’antan sous le n° 22.  Mais ce qui est grave, c’est l’abandon des feux arrière métalliques au profit de ceux tout en plastique qui équiperont les Aronde à l’occasion de leur premier restylage pour l’année modèle 1954. Quelle erreur ! Au nombre de celles-ci les immenses clignotants avant qui en réalité étaient bien plus petits et sertis dans un boitier couleur caisse.  Le reste de la voiture est  reproduit de manière « naïve » mais correcte, malgré le pli qui court sur les ailes arrière qui devrait être horizontal. L’habitacle accueille bien les deux banquettes et le tableau de bord est réaliste. Le soubassement  est peu détaillé mais la miniature roule bien.

Ceci étant, il nous faut maintenant nous attarder sur ce qui  est écrit sur la carrosserie. Les bandes tricolores sont bien présentes, même si le liseré bleu est peu visible au-dessus du blanc. Les différents textes sont exacts et complets à l’exception de l’un d’eux.  C’est d’ailleurs le plus voyant. Celui écrit sur le capot avant et qui énonce « 37 recours internationaux battus en 45 jours et 45 » … quoi ?   Et bien en 45 nuits. C’est d’ailleurs ce qui figure sur les côtés. Bien que signalé à Ixo il y a déjà quelques mois, cet oubli n’a pas été corrigé.

 

 

 

 

 

   

 

 

 
   

 Deux du commerce

traditionnel 

ALFA-ROMEO Roméo 2 de 1956

M4 – réf 706402

 

 

 

 

 

Réduit pour M4 ce fourgon Alfa-Roméo ne nous est pas totalement inconnu car son cousin espagnol Fadisa Romeo 2 est paru sous le n° 21 des Furgonetas de antaño. Bien que très ressemblants ils n’en partagent pas pour autant le même moule. Celui-ci bénéficie d’une gravure plus soignée bien qu’encore assez grossière. Et rares sont les pièces rapportées, ici en plastique. Il est regrettable que le fait d’avoir proposer la vitre conducteur baissée – comme c’est très

souvent le cas – ait conduit à supprimer le déflecteur que l’on retrouve sur la portière passager !  Les roues et les pneumatiques sont généreux. La décoration originale sur les pots Abarth constitue le principal intérêt de ce modèle dont l’habitacle noir est peu visible. Il reçoit un soubassement gravé mais roule assez mal. 

 

 

 

 

 
   

SIMCA 1300 « Europe 1 » 1968

Universal Hobbies – réf. 5098U 

 

 

 

 

 

Réduite par Universal Hobbies, cette 1300 est déjà connue des collectionneurs pour reprendre le moule de la 1300 sortie il y a quelques mois dans la collection de la Poste, n° 46. Ainsi, lignes et volumes sont corrects et sa décoration est réaliste. De plus la finition est honnête avec une gravure  fine et des pièces rapportées de bonne facture. Notamment les essuie-glaces mats ou la calandre et les optiques serties. Par contre  les roues à jante noire font bas de

gamme. Et que vient faire ce jonc chromé qui court sur les flancs alors que la vraie, et même les 1500, en étaient dépourvues. L’arrière est complet et reçoit des feux bien colorés. Un autre regret, c’est cet intérieur totalement noir, ne mettant pas en valeur la gravure de son mobilier ou de sa planche de bord ou les contreportes. A l’inverse, le soubassement est bien gravé et la miniature roule bien. 

 

 

 
   
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