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n° 151 |
Chronique d'une |
fin annoncée |
Et voilà ! Une nouvelle collection se termine. Alors qu’elle avait encore tant de modèles intéressants à nous proposer. Que va-t-il nous rester à la rentrée ? Y aura-t-il de nouvelles collections de lancer ? Il semblerait que celle du H soit sur le départ, mais quid des voitures de Michel Vaillant ? |
En attendant, merci à Atlas de nous avoir fait redécouvrir l’univers créé par André Citroën. |
Cinq des sorties |
presse de la semaine |
CITROËN Visa GT Tonic
de 1984 |
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Réduite par Universal Hobbies, cette Visa GT Tonic, bien qu’inédite, ne paraît pas inconnue car elle reprend les lignes, volumes et coloris de modèles déjà proposés : la 1000 pistes de 1983 (n° 36) et la Chrono de 1982 (n° 56) dont elle reprend le moule. Une ligne bien rendue, des détails très finement reproduits contribue à perpétrer l’engouement pour ce modèle supplémentaire. Notons au passage que, comme sur les deux autres versions, les rivets de fixation des élargisseurs d’aile sont signalés d’un point de peinture. |
Les roues sont fidèles mais l’alternance du noir et du blanc sur la calandre fait plutôt traces de cambouis. L’arrière bénéficie de
feux réalistes et de tous les monogrammes. L’intérieur bien qu’entièrement noir est très détaillé. Notez toutefois que les sièges reçoivent de fines coutures rouges. Le soubassement
est sommaire et la miniature roule bien. |
MASERATI Biturbo 425 Universal Hobbies – collection James Bond, n° 38 |
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Réduite par Universal Hobbies cette berline Biturbo, aux lignes, volumes et coloris réalistes,
surprend par son capot de coffre relevé. Il y a longtemps qu’une telle offre n’avait été faite. Seul Ixo, avec la Trianon de la collection Route bleue nous a récemment proposé un modèle
au capot moteur relevé. Ceci dit, la gravure des détails est correcte mais l’ensemble pêche un peu au niveau finition avec une calandre trop haute, dépassant la hauteur du capot moteur au
lieu d’être affleurante. |
De plus, les voies sont trop larges. La gravure des roues manque de finesse.
Malgré tout ce modèle reste plaisant avec son arrière complet, au coffre révélant l’arsenal qu’il renferme. L’intérieur tabac montre un mobilier très réaliste. Le soubassement est
détaillé et la miniature roule bien. |
MERCEDES 300 E (W124) de 1984 Ixo – collection Mercedes, n° 24 |
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Réduite par Ixo cette 300 E s’avère séduisante à plus d’un titre. Hors le fait que lignes et volumes sont bien au rendez-vous, c’est surtout par son coloris très germanique que cette réduction est intéressante. De plus, la finesse de la gravure, et, une fois n’est pas coutume, de sa peinture, contribue à cette opération de charme. D’autant que les roues bénéficient d’un dessin réaliste et que l’avant est assez bien restitué avec sa calandre trapézoïdale qui gagnerait à être noircie, |
à l’inverse des entourages de fenêtres que j’ai du mal à trouvés peints en noir sur des vraies.
Dommage qu’à l’exception de la console centrale l’habitacle soit entièrement noir et que le soubassement ne soit pas plus détaillé. Mais la miniature roule bien. |
RENAULT Laguna Nevada phase II de 1998 Universal Hobbies – collection Renault, n° 67 |
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Réduit par Universal Hobbies ce break Renault Laguna Nevada, phase II n’est autre qu’une reprise du moule du numéro précédant revêtu des couleurs de la Gendarmerie nationale. Il présente le même défaut de ne pas proposer la version bas de gamme dans sa première configuration. A noter que la rampe de toit a été placée à l’envers, la mention Gendarmerie étant visible de l’arrière. Ceci dit, c’est un joli modèle que les non puristes peuvent ajouter à leur collection, d’autant |
que comme la version du commerce traditionnel, ce break dispose d’une lunette arrière articulée qui peut se
relever avec beaucoup de précaution. Et pour une fois que l’intérieur n’est pas noir, il n’est pas conforme à la version de base dont les administrations sont dotées habituellement. Le
soubassement est un peu détaillé et la miniature roule bien. |
WILLYS Jeep MD38 de 1951 Ixo – collection Route bleue, n° 12 |
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Réduite par Ixo et recevant une décoration « d’opérette » pour les besoins du diorama de la Route bleue, cette Jeep MD38 est malgré tout restituée d’une très belle manière. L’on retrouvera très aisément les lignes, volumes et coloris de l’originale. De plus, et ce qui ne gâche rien, une teinte mate la vêt. Les publicités ne dissimulent pas trop les détails bénéficiant d’une gravure fine. |
Les avertisseurs chromés sont splendides et font très bien pièces rapportées pour l’occasion (le Critérium du Dauphiné Libéré 1951 à en croire la plaque avant). La capote, plissée recouvre les sièges dont l’aspect rustique est bien rendu. Les nombreux leviers et rares cadrans sont là aussi. Pour terminer le soubassement est correctement travaillé et la miniature roule bien. |