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Bienvenue sur Collec'Hebdo 43

Le blog qui accueillait jusqu'ici Collec'Hebdo 43 est arrivé à saturation. Aussi ai-je réactivé ce blog en sommeil le 08 février 2008 pour qu'il prenne le relais. Vous retrouverez ici la suite des analyses hebdomadaire des nouveautés entrant dans ma collection de voitures miniatures au 1/43ème.

Par contre vous pouvez toujours consulter les numéros antérieurs sur les différents blogs utilisés jusqu'à présent, tant qu'Over-blog accepte de les conserver.

Bonne lecture et merci d'être fidèle à Collec'Hebdo 43.

N'hésitez pas à  le faire connaître autour de vous.

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 15:24

 n° 185

du 23 février 2009

   

N'étant pas en mesure de vous présenter dès ce numéro les sorties presse de la semaine dernière, je vous ai concocté ce numéro, style plateau repas, pour vous faire patienter jusqu'au n° 186 où vous devriez les retrouver.

 
   

 Deux des sorties presse des

 deux dernières semaines

CITROËN C35 phase II

Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 100 et dernier

 

Paru trop tard pour être présenté dans le n° 184 de CH43

 

Réduit par Ixo ce fourgon C35 ne nous est pas totalement inconnu puisqu’il nous fut proposé avec un toit surélevé sous les couleurs de Michelin sous le n° 50 – et dernier – de la collection éponyme (cf. n° 129 du 28 janvier 2008). Nous retrouvons donc le même moule proposant des lignes et volumes corrects dans une livrée aux couleurs de la police nationale. L’ensemble calandre – optiques nous indique que nous sommes en présence de ce que l’on nomme aujourd’hui une phase II avec les clignotants rejetés sur les côtés. Ceci étant, il ne faut pas soumettre les deux modèles à un « compar’hâtif » car c’est le modèle Michelin qui l’emporte haut la main, tant la finition du modèle police nationale a été simplifiée. Elle a perdu l’entourage chromé des optiques avant, les cabochons de roues peints en noir, les monogrammes C35 au niveau des portières avant, les plaques de protection peintes en noir, tout comme les

 grilles d’aération arrière. Le feu de brouillard et celui de recul ont disparu au-dessus de l’immatriculation. Seuls demeurent les monogrammes sur les portières arrière.  Le profil reste cependant soigné car la robe est assez fine pour laisser voir la gravure et bénéficie malgré tout de roues alu. Le flanc droit est flanqué d’une large portière coulissante. L’arrière est banal avec des feux uniquement rouges. Une remarque importante, le manque de soin à l’application de la décoration latérale qui, non seulement, est inclinée vers l’arrière, mais aussi placée à des niveaux différents. L’écart est très visible sur l’arrière. L’intérieur accueille un poste de pilotage au mobilier noir. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien.



 
   

SIMCA (do Brasil) Chambord 1959

Ixo – collection Simca, n° 54
 

Réduite par Ixo, cette Chambord brésilienne nous laisse sur notre faim.  Tout d’abord parce que rien ne semble la distinguer de la Chambord française, alors qu’il aurait été assez simple de nous proposer un modèle plus récent offrant au moins quelques particularités stylistiques. Puis par le fait que l’on retrouve, avec déplaisir, le moule qui a servi pour la Chambord des Voitures d’antan (n° 41), qui défraya la chronique lors des débuts de Collec’Hebdo 43 (cf. n° 005 du 09 septembre 2005) avec son toit lisse et son rétroviseur intérieur escamoté. Et enfin, en raison de son ramage archi battu, alors que le teintier de Simca offrait une très large gamme de coloris plus ou moins inédits les uns que les autres. Ceci dit, la miniature n’est cependant pas trop désagréable à regarder de trois quarts avant car elle jouit d’une belle calandre. Mais pour le reste, ce n’est qu’approximation. Nous sommes revenus à la première époque d’Ixo, avec des ailes avant qui montent vers les phares, une interprétation du dessin des vitres arrière et une lunette arrière trop basse et à la partie supérieure manquant de courbe. Et je ne parle pas du respect de l’échelle assez éloignée du 1/43ème.  Par contre les roues sont bien à rayon malgré leur aspect brillant. L’arrière est honnête mais reçoit des feux métalliques que j’exècre de plus en plus. La sortie d’échappement est accessoirisée et un peu trop

longue. Le pavillon est correctement moulé cette fois-ci. L’habitacle bi-colore reçoit un mobilier optionnel puisque l’on trouve deux sièges séparés à l’avant, mais aussi… deux leviers de vitesses ! Oui, vous avez bien lu. Deux leviers : le bon à droite sur la colonne de direction, puis un second entre les sièges !?! et accompagné d’un levier de frein à main alors que le vrai est sous la planche de bord et à gauche du volant si je m’en souviens bien. Présence que je viens de découvrir seulement au moment d’écrire ces lignes.  C’était peut être parce que j’ai découvert qu’en échange un gros travail de décoration avait été effectué sur la planche de bord. Il faut de bons yeux pour s’en rendre compte. J’ai pris une loupe pour ne pas démonter la voiture. Outre le tableau de bord, vouas avez droit à la reproduction dorée du célèbre logo V8 au centre de la planche de bord encadré de deux fines bandes verticales et dorées elles aussi. Si le soubassement n’est pas détaillé, la miniature roule bien. Encore une fois la Chambord d’Ixo aura fait pisser du texte. Mais elle est mieux que celle que Norev nous sert depuis des années. Espérons que les erreurs relevées ici seront corrigées sur la Beaulieu annoncée en n° 67 de cette même collection.

 

 
   

Spécial DUO 

 Mythique R4

CAR SYSTEME STYLE JP4 Belle-Ile de 1983

Universal Hobbies – collection Mythique 4 cv, n° 11, duo
 

Réduite par Universal Hobbies, cette autre version de la JP4 s’avère elle aussi très amusante par l’aspect jouet de sa finition où le plastique prend une place importante. Pourtant les lignes et volumes sont correctement interprétés. C’est le rendu des coloris : prune et blanc cru qui est à l’origine de cette impression. Pourtant l’ensemble bénéficie d’une belle gravure et d’une finesse dans le traitement des détails. L’inscription « Car système style » sur les côtés indique qu’il s’agit d’un modèle produit après la reprise de l’usine par ses employés. Mais ce qui fait l’attrait de ce modèle c’est l’absence des élargisseurs d’ailes et renforts latéraux. Nous retrouvons en fait la carrosserie de la R4 seulement raccourcie et proposée en version capotée ouverte, très originale. Cela permet de la présentée de trois

 quarts sous l’un ou l’autre profil. Toutefois, il ne faudra pas la placée à côté du break R4 car l’on constatera alors que la calandre est étriquée. Les roues sont originales, tout comme la capote qui reçoit des baies en plastique gondolé très réaliste. A noter que l’habitacle conserve l’arceau cage de sécurité et la barre de maintien pour le passager. Et si les sièges ne sont plus baquets mais seulement des sièges ordinaires, le volant est implanté trop horizontalement. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. Un modèle qui intéressera certainement, lui-aussi, nombre de collectionneurs.

 

 
   

RENAULT R4F4 break de 1981

Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 12 duo
 

Réduit par Universal Hobbies, ce break 4F4 remémorera beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont côtoyé sur nos routes de campagne. Lignes, volumes et coloris participent à ce réveil tant la gravure met en évidence les raccords de carrosserie du vrai. C’est toutefois un peu moins exact en ce qui concerne les contours du girafon. Mais bon. Toutefois ce modèle pèche une fois encore au niveau du dessin de pare-brise et de l’implantation des essuie-glaces. Par contre la calandre est réussie et surmonte des ensembles veilleuse-clignotant correctement colorés. Les roues sont simples mais exactes et

 perforées. Les poignées de portières sont des pièces rapportées chromées. L’arrière reçoit des blocs de feux un poil trop petits mais exacts et la plaque du monogramme. Les pare-chocs alu sont très réalistes. L’habitacle restitue l’ambiance dépouillée du vrai avec l’absence de tout habillage de carrosserie au-delà des sièges avant. A notez la position trop élevée du rétroviseur intérieur et, à l’inverse, l’implantation trop basse du volant. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.
 

 
   

RENAULT R4 GTL Découvrable, par Heuliez (AM 1981)

Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 13 duo
 

Réduite par Universal Hobbies, cette Renault 4 découvrable reprend le moule de la version à capote repliée proposée sous le n° 13 de cette collection. En version duo, la capote est fermée, ce qui dissimule l’intérieur. Aussi, lignes et volumes sont très réussis et bénéficient d’une belle gravure. Ce moule propose des vitres latérales au dessin très honnête. Et en prime les différentes protections latérales ne sont pas toujours bien alignées, comme sur la vraie ! Et que dire de l’effort de nous offrir ces poignées de portières rapportées. A l’inverse de la version décapotée, ici les grilles d’aération sous la calandre, sont bien dessinées. Toutefois, il manque toujours le logo d’Heuliez sur les montants de custode alors que l’arrière accueille bien monogramme, logo particulier et feux bien 

 

 colorés. Roues réalistes, fine ligne d’échappement se prolongeant jusqu’à l’arrière, participent au plaisir de l’œil. (1) Dommage que le mobilier soit totalement noir, ce qui ne le met pas en valeur. Si le soubassement est peu détaillé la miniature roule bien.

(1) Une erreur c’est glissée dans l'interprétation de cette R4 transformée par Heuliez. Il s’agît du tracé de la ligne d’échappement. En effet, si l’on se réfère à la photo publiée tout en haut de la page 24 du n° 90 d’Automobilia, spécial salon 1980 – AM 1981, l’on s’aperçoit que la sortie d’échappement du modèle exposé est encore devant la roue arrière gauche. Détail qui m’avait échappé lors de l’analyse de la version décapotée

   
   

RENAULT R4L (AM 1965) - expédition ELLE

Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 14
 

Réduite par Universal Hobbies, cette R4L proposée en duo avec celle de L’East African Safary, en diffère malgré tout par sa garde au sol augmentée. Ceci étant nous retrouvons le même moule, donc les mêmes défauts dans le dessin des vitres latérales et la mauvaise gravure de la découpe du hayon arrière. Notons cependant une différence au niveau des vitrages et des pare-chocs puisque nous passons d’une AM 1962 à une AM 1965. Si je n’ai rien à dire au sujet des pare-chocs correctement dessinés il en ira différemment pour les vitrages. En effet quand Renault dota sa R4 de portières

 arrière équipées de vitres coulissantes les vitres de custode devinrent fixes. Alors pourquoi sont-elles restées entrebaillantes sur la miniature. Alors que l’on voit bien qu’elles étaient fixes sur les photos d’époque.  Cette fois-ci le monogramme 4L figure bien sur le hayon. A noter que l’habitacle est reproduit sans banquette arrière alors que les sièges avant sont havanes. Le pavillon accueille une galerie chargée à la gravure grossière. Les poignées de portières sont rapportées.  Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.

 
   
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 13:58

 n° 184
du 16 février 2009
   

Cinq des sorties presse 

de la semaine dernière 

   

ALPINE F2 de 1964

Eligor – collection alpine et Renault sportives, n° 40

 

 

 

 

 

 Réduite pour Elgor, cette F2 me fait immédiatement penser à sa sœur cadette, la F3 réduite en son temps par Solido. Ligne, volumes et coloris sont très réalistes, de même que les roues dont la faible largeur des pneumatiques contribue à la réussite de ce modèle. D’autant que les suspensions et arbres de transmission sont aussi finement reproduits. Un seul regret, au niveau de la sortie d’échappement qui n’est pas en Y au niveau du capot moteur.  Le logo Alpine est bien présent sur le nez de la voiture et les numéros latéraux correctement coupés au niveau du joint de carrosserie. Si

l’ensemble mécanique n’est pas visible, l’ensemble tubulaire protégeant le poste de pilotage est lui, très visible car peint en blanc. Par contre les cadrans placés derrière le volant  sont absents.Le soubassement est  lisse et la miniature roule bien. 



NB – Le pilote provient du test de la collection Michel Vaillant, il n’est là que pour la séance photos.

 

 
   

BMW M3 (configuration rallye de Monte Carlo 1989)

Ixo – collection Rallye de Monte-Carlo, n° 74 

 

 

 

 

 Réduite par Ixo, cette énième M3 reprend le moule bien connu des amateurs de rallyes. Lignes, volumes, coloris et décoration, sont de bonnes factures même si la robe banche est à nouveau trop épaisse pour bien laisser ressortir les détails de la gravure. Le tour de la voiture ne laisse apparaître aucun oubli en ce qui concerne les différents stickers. L’avant bénéficie de nombreux éléments rapportés très réalistes, y compris les essuie-glaces. Les roues sont bien

dessinées mais trop « cruivrées » à mon avis. Dommage que l’impasse ait été fait sur les bavettes. L’arrière reçoit des feux colorés et le dessin de la trappe du réservoir. L’habitacle mérite un bon point pour son rendu carrosserie visible qui met très en valeurs le mobilier noir et coloré. Belle planche de bord détaillée. Mais qui a eu l’idée d’implanter le volant si bas et quasi vertical ? Le soubassement, bien gravé, surprend chez Ixo. La miniature roule assez bien. 

 

 
   

PANHARD PL17 (AM 1962)

Ixo – collection Route bleue, n° 28 

 

 

 

 

 Réduite par Ixo, cette PL17 nous est proposée aujourd’hui en version bicolore alors qu’elle nous fut proposée dans une livrée prune sous le n° 25 de la collection des Voitures d’antan. Il s’agit du même moule qui servit aussi à la version vert d’eau proposée sous le label Nostalgie sous la référence 034 (cf. le n° 25 du 27 janvier 2006 de CH43). Mais ce modèle nous réserve une surprise. J’y reviendrai plus loin.  Si les lignes et volumes sont assez bien rendus nous nous retrouvons devant les mêmes défauts relevés alors, c'est-à-dire que si l’avant est trop long en raison d’un museau trop incliné, le porte à faux arrière est trop court en raison, ici, d’une courbure de l’arrière qui est trop plate. Cela n’est pas perceptible au premier coup d’œil, mais en plaçant à ces côtés la réduction faite par Solido, il n’y a plus de doute. A part cela les détails sont finement reproduits et soulignés d’une peinture chromée. De plus la finition est un peu plus poussée puisque nous avons droit cette fois-ci à un centre de flasque

d’enjoliveur rouge et à un point de peinture figurant la serrure de la trappe à carburant. J’allais oublier, la serrure du coffre, qui n’était pas figurée sur celle des voitures d’antan. Par contre L’intérieur caramel au lait, bien que finement reproduit, perd de son réalisme en ne bénéficiant plus de contreportes aux manivelles « chromée ». C’est pourtant ici que réside la surprise, car focalisé sur ce dernier point, il m’a fallu attendre le recadrage des photos pour découvrir que le mobilier avait été modifié entre les deux . Celle des voitures d’antan a celui correspondant à l’AM 1961 alors que celle-ci abrite le nouvel aménagement lancé pour l’AM 1962, reconnaissable notamment à sa planche de bord nervurée. Bonne idée, Ixo. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 



 

 

 
   

RENAULT 4cv cabriolet Labourdette Vutotal de 1950

Eligor – collection 4cv Renault, n° 31

 

 

 

 Réduit pour Eligor, ce cabriolet Labourdette surprend par sa ligne ponton et sa fausse calandre avant à triple optique. Si lignes, volumes et coloris sont corrects il y a matière à critiques. Je ne m’étendrai pas sur l’allure générale qui me fait penser à une chauve-souris. Rassurez-vous cela fait bientôt 25 ans que je ne fume plus rien. Dommage que les essuie-glaces ne soient que gravés à même le pare-brise et que les optiques ne soient pas jaunies. Si les roues sont assez réalistes je m’étonne d’une erreur d’interprétation dans la sculpture des flancs. Bien que sur les photos d’époque il soit souvent difficile de s’en rendre compte, mais les caches passages de roues arrière étaient précédés et surmontés de prises d’air pour permettre le

refroidissement du moteur.  Or ces prises d’air étaient convexes (en relief vers l’extérieur) et non concaves (en creux) comme représentées sur la miniature. A l’arrière il vous faudra chercher les feux rouges de part et d’autre des butoirs.  L’habitacle est des plus rudimentaires et propose bien les trois sièges correctement orientés. Formule qui sera reprise pour le cabriolet 4cv Labourdette que nous connaissons déjà pour avoir été le n° 29 de cette même collection (cf. le n° 180 du 19 janvier 2009 de CH43). Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. 


 
   

RENAULT R4L (configuration East African Safary 1962)

Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 14 

 

 

 

 

 

 Réduite par Universal Hobbies, cette R4L nous est proposée dans une des toutes premières versions puisque les fenêtres de custode y sont encore articulées et que les vitres des portières arrière sont fixes. Si les volumes sont corrects les lignes laissent à désirer, notamment au niveau du dessin des contours des vitrages, surtout en ce qui concerne les portières arrière et la lunette du hayon. Hayon dont la gravure de la découpe est quasi  absente. Et puisque je suis déjà sur l’arrière, notez l’absence du gros monogramme 4L qui devrait se trouver à 10 heures par rapport à l’immatriculation. Pourquoi cet

oubli alors que moult  éléments rapportés sont présents sur ce modèle. Dont notamment un rétroviseur posé sur l’aile droite, position insolite pour celui qui ignore qu’au Kenya l’on roule à gauche. Revenons sur les côtés pour constater le mauvais emplacement des portières avant. Les roues sont correctes, tout comme la calandre et les optiques avant.  L’habitacle reçoit un mobilier classique noir laissant voir l’armature métallique de la banquette arrière. Le soubassement est peu gravé mais la miniature roule bien. 
 

 
   
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 15:43

 n° 183
du 09 février 2009
   

Courrier des lecteurs

Voici que plusieurs lecteurs s’étonnent depuis quelques semaines de ne pas trouver sur ce blog un modèle particulier, voire une collection pourtant diffusée par ailleurs. A ceux-ci j’ai répondu qu’il existait des sites très bien faits comme http://cp43.over-blog.com/ où ils trouveraient certainement chaussures à leurs pieds. Aux autres j’ajouterais que le but initial de ce blog consistait à présenter quelques unes des nouveautés qui entraient dans ma collection. Mais plutôt que de les présenter bêtement sur leur socle je préférais les mettre en situation. Puis, au fil du temps l’analyse critique a pris le


dessus sur la présentation statique. De plus, à part la collection Simca qui m’arrive par abonnement et quelques duos R4 que je reçois, le reste est acheté chaque matin chez mon pressier. D’où la nécessité de faire un certain choix dans mes achats.


Ainsi fais-je l’impasse totale sur la collection des voitures de Michel Vaillant pour les raisons évoquées lors de son lancement (cf. n° 176 du 22 décembre 2008) à moins qu’un généreux mécène …
 

   

 Quatre des sorties presse

de la semaine dernière 

 MATRA-SIMCA MS 650      (configuration Tour de France automobile

Ixo – collection Simca, n° 53

1970) 
   En réalité le bleu est un peu plus soutenu que sur ces photos

 

 

 

 

 Réduite par Ixo, cette MS 650 surprend agréablement par la qualité de sa présentation. Et tout y contribue : lignes, volumes, coloris, décoration et pièces rapportées. Et ce même si j’eus préférer la voir dotée des jantes « alu » du modèle de pré-série. Une vraie réussite arborant l’ensemble des stickers présents lors du Tour de France auto 1970 et son immatriculation. Même les optiques additionnelles sont correctement placées. De plus les différentes entrées et sorties d’air sont largement creusées. L’arrière laisse découvrir une gravure

de la mécanique qui n’est que partiellement moulée. Les feux sont mignons et les pneumatiques finement sculptés. Le poste de pilotage accueille deux mini baquets avec harnais. La planche de bord affiche les compteurs derrière le volant alors que le flanc droit du saute-vent abrite le levier de vitesses. Si le soubassement est totalement plat la miniature roule bien. J’attends avec impatience sa sœur qui gagna le Tour de France auto 1971 et prévue dans la collection des Champions français de rallye … en fin d’année prochaine. 

 
   

MERCEDES 540 K Roadster special de 1938

Ixo – collection Mercedes, n° 39

 

 

 

 

Réduit par Ixo ce roadster 540 K n’est pas un inconnu car il nous fut proposé naguère comme n° 3 de la collection des Voitures classiques dans une belle livrée rouge, digne des dessins animés de Tex Avery (cf. les illustrations du n° 08 de CH43 du 30 septembre 2005. A l’époque je n’en avais pas fait l’analyse. Cette nouvelle version, livrée dans une robe vert très foncé, quasi noir, est toute aussi séduisante pour celui qui aime ce genre de modèles. Lignes, volumes et finition sont au rendez-vous. Seul détail qui cloche un peu, le manque de finesse des roues à rayons. Ceci étant, l’ensemble jouit d’une finition légèrement améliorée par rapport à l’autre, notamment au niveau du « noirciement » de la calandre et de la décoration des contreportes.

Le reste est identique.  Les pièces rapportées « chromées » sont de bonne facture. Les feux – avant et arrière – acceptables, tout comme la carrosserie tout métal. Mais il faut se pencher à l’intérieur du court habitacle pour profiter pleinement de ce modèle. Là trône un mobilier claire à la finesse très soignée, avec une planche de bord impressionnante par le nombre de cadrans à surveiller et surmontant un levier de vitesse digne d’une appellation en queue de vache. Soubassement un peu détaillé et miniature roulant bien, complètent le tableau. 

 

 

 
   

RENAULT 4 découvrable Heuliez de 1981 (ouverte)

Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 13

 

 

 

 

 

 Réduite par Universal Hobbies, cette Renault 4 découvrable séduit par son réalisme. Lignes et volumes sont très réussis et bénéficient d’une belle gravure. Et, ce qui n’est pas pour me déplaire, ce nouveau moule propose enfin des vitres latérales au dessin très honnête. Et en prime les différentes protections latérales ne sont pas toujours bien alignées, comme sur la vraie ! Et que dire de l’effort de nous offrir ces poignées de portières rapportées. Toutefois notre satisfaction est un peu refroidie par l’absence des grilles d’aération sous la calandre, simplement suggérées par un rectangle noir. C’est d’autant plus

regrettable qu’à mes yeux c’est la seule fausse note de ce modèle. Même s’il y a oubli du logo d’Heuliez sur les montants de custode alors que l’arrière accueille bien monogramme, logo particulier et feux bien colorés. Roues réalistes, fine ligne d’échappement se prolongeant jusqu’à l’arrière, participent au plaisir de l’œil, tout comme l’aménagement intérieur. Outre un mobilier marron c’est le travail sur les contreportes qui mérite l’attention. Belle planche de bord. Si le soubassement est peu détaillé la miniature roule bien. Un modèle très réussi pour moins de 12 euros. Bravo ! 

 
   

RENAULT R11 GTX de 1984

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 53

 

 

 

 

 

 Réduite par Universal Hobbies, cette R11 devrait rappeler à certains celle proposée par Norev dans le cadre de la collection Renault, n° 38 (cf. CH43 n° 047 du 03 juillet 2006). Sans pour autant reproduire l’original avec la même finesse, Universal Hobbies s’en sort malgré tout assez honnêtement. De fait, si lignes, volumes et coloris sont très acceptables il en sera différemment, à un degré bien moindre, quant à la gravure et la reproduction des détails, traités plus grossièrement, notamment les clignotants avant infâmes. Ainsi de l’entourage de la calandre trop épais et qui prive cette dernière et les optiques qui l’encadrent d’avoir la surface qui leur revient. De même

les roues, flatteuses mais au dessin trop prononcé. C’est l’arrière qui s’en tire le mieux malgré l’absence de tout monogramme à la base du hayon. L’habitacle gris souris reçoit un mobilier à la gravure simple mais très réaliste. A noter qu’outre le conducteur, ce taxi R11 présente l’originalité d’avoir trois vitres baissées : celle du conducteur, quasi obligatoire de nos jours, mais aussi les deux du côté droit. Si le soubassement ne comporte aucune gravure excepté un semblant de roue de secours, la miniature roule bien. Je pense que ce taxi se retrouvera dans nombre de dioramas. 
 

 

 
   

  Retour sur

une analyse

SIMCA Aronde Messagère de 1954

Ixo – collection Simca, n° 51

 

Permettez-moi de revenir sur ce modèle que je vous ai présenté dans le n° 179 du 19 janvier 2009 de CH43. Comme le précisait un petit cartouche rouge, le modèle présenté était un modèle de pré-série. J’ai dû attendre la réception de mon abonnement pour vous présenter le modèle définitif que voici. Je ne reviendrais pas sur l’analyse qui figure dans le n° 179 mais je la compléterais en signalant les principales différences entre les deux versions. Alors que sur le modèle de pré-

série une fine antenne, ancrée à l’arrière était pliée et attachée à l’avant de la voiture, sur le modèle définitif il faut se contenter de son embase. De plus la plaque de tare, qui ne devrait être présente que du côté droit et indiquer le PTAC et la CU autorisés pour ce modèle, figure des deux côtés et indique ATC sur le modèle de pré-série et PTAC sur le modèle définitif avec inversion des coloris.   
 

 

 

 

 

 

 
   
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 16:03
 

 n° 182
du 02 février 2009

   

Que fait 

 l'Europe ?

A l’heure où tout est normalisé. De la courbure de la banane au format de la feuille de papier toilette. Oui que fait l’Europe en matière d’emballage de nos chères miniatures livrées par abonnement ?

On nous a imposé des boîtes à lettres imposantes afin d’abriter notre courrier. Mais pas les colis qui doivent y entrer.

Or tout le monde ne dispose pas d’une charmante préposée qui présente le colis à la porte, même lorsqu’il rentrerait dans la boîte aux lettres ou d’un livreur consciencieux, voire simplement prévenant.

Non il y a encore de trop nombreux signalements d’avaries résultant du manque de soin apporté lors des livraisons, surtout lorsque celle-ci est assurée par certains distributeurs privés.

Je ne citerais personne car pour le moment je fais partie des privilégiés qui reçoivent des colis non abîmés.

Mais il ne faudrait pas que les désagréments rencontrés soient la cause de désabonnements qui accentueraient les conséquences de la crise économique que nous traversons, pouvant entraîner la fin de chères collections.

Aussi serait-il opportun que les diffuseurs de nos chères collections pallient les carences de l’Europe et règlent une fois pour toute le calibrage de leurs envois et choisissent des distributeurs n’ayant pas deux mains gauches.


D’avance merci.

   

 Six des sorties presse

de la semaine dernière 

CHEVROLET Corvette C3 de 1969

Ixo – collection Monstres de l’endurance, n° 60
 

Réduite par Ixo cette Corvette C3 plait en raison de sa décoration sobre et du traitement simple de ses lignes et volumes. De plus elle ne souffre pas trop de l’épaisseur de sa livrée qui laisse voir la gravure de la carrosserie. De même, elle jouit de l’apposition de stickers et logos de bonnes proportions et colorés correctement. Les quatre optiques principales sont bien moulées et encadrent le logo que surplombe un capot moteur bien bombé, même si la fosse aux essuie-glaces semble oubliée à la base du pare-brise. Le profil est doté de sorties d’échappement latérales rapportées alors que les jantes des roues, bien sculptées, laissent deviner les disques de

 freins avec étriers. Et oui, ils sont bien présents même si l’on ne les voient pas au premier coup d’œil. Pour s’en convaincre il faut retourner la voiture et faire tourner les roues. Bravo Ixo. Notez que les numéros de courses bénéficient d’une pièce rapportée métallisée pour leur éclairage. Le poste de pilotage bénéficie pour sa part, d’une planche de bord très garnie en cadrans et de fins arceaux de sécurité. Le soubassement est gravé et la miniature peut rouler. Faut juste donner un peu de jeu aux axes de roues.

 

 
   

HOTCHKISS 686 GS de 1948

Ixo – collection Route bleue, n° 27 
 

Réduite par Ixo, cette 686 Champagne nous est déjà connue pour avoir participé au rallye de Monte Carlo (n° 33 – cf. le n° 94 de CH43 du 28 mai 2007). Aussi, cette nouvelle présentation restitue-t-elle, elle aussi, très fidèlement lignes et volumes dans cette livrée blanche qui ne me paraît pas d’époque.  Ceci dit, l’ensemble est réussi et finement détaillé, notamment son avant avec une jolie grille de radiateur et des optiques de bonne facture. Le profil est réussi alors que le jour entre la carrosserie métallique et les éléments en plastique que sont les ailes et le soubassement – qui était visible sur

la version rallye de Monte-Carlo – a disparu. Les roues sont correctes. L’arrière dispose de pièces rapportées métallisées. Par contre l’intérieur caramel qui donnait l’impression du cuir à laissé place à un intérieur noir très banal. A noter, que s’agissant d’un modèle à conduite à droite, c’est à droite que se trouve l’absence de vitrage à la portière. Le soubassement n’est pas détaillé et la miniature roule bien.

 
   

FORD Anglia de 1962

Ixo – collection Rallye de Monte-Carlo, n° 73
 
 

Réduite par Ixo cette Anglia ne nous est pas inconnue car, outre la version Continental avec roue de secours extérieure sortie dans le commerce traditionnel, une version classique – avec conduite à gauche – nous a déjà été proposée dans la collection des Voitures d’antan (n° 72 – cf. le n° 68 du CH43 du 27 novembre 2006).  Aussi retrouvons nous avec plaisir les lignes particulières et les volumes de ce modèle qui marqua son époque.  Ce d’autant plus que pour une fois la robe blanche qu’elle revêt ne paraît pas sur-épaisse. En effet la gravure est bien lisible et contribue à la réussite du modèle. Même si les jonc chromés et les poignées de portières ne sont que peints les pièces rapportées sont bien « chromées ». L’avant accueille une

 calandre rehaussée d’optiques additionnelles et de clignotants orange de bonne facture. Le tout surmonté de l’immatriculation et de la plaque de rallye.  Le profil – réussi – laisse voir de simples jantes correctement dessinées et réalistes.  A l’arrière, retour des feux métalliques tout juste acceptables  et de fixations du coffre simplement dessinées. Logo et monogrammes sont présents. Notez la position insolite de la plaque de rallye arrière placée en limite de pavillon. L’intérieur bordeaux met en relief le petit mobilier qui l’occupe avec sa planche de bord bicolore. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.
 

 
   

MERCEDES Unimog 406 U 65

Universal Hobbies – collection Tracteurs et monde agricole, n° 76
 

Réduite par Universal Hobbies cette nouvelle déclinaison de l’Unimog viendra rejoindre celle déjà proposée dans cette même collection sous le n° 24, l’Unimog 411 (cf. le n° 78 de CH43 du 05 février 2007). Une fois encore, le savoir faire de ce réducteur permet de nous proposer un modèle hyper réaliste, notamment dans la restitution du châssis de ce véhicule particulier. Ainsi, lignes, volumes, coloris, mais aussi détails, sont surprenant de fidélité. Même les pièces rapportées en plastique assez souple y contribuent. Haut perché, le

 poste de conduite n’est pas en reste dans sa présentation kaki.  Pour l’amateur de détails le mieux est de retourner la miniature et d’explorer l’enchevêtrement des suspensions et autres arbres de transmission pour voir jusqu’où le réalisme a été poussé pour un prix très contenu. Il y a même les tambours des freins et un peu de jeu pour le train arrière pour une mise en situation sur un terrain en relief. Et la miniature roule bien.
 

 
   

RENAULT 4cv Commerciale (R 2071) de 1950

Eligor – collection 4cv Renault, n° 30
 

Réduite pour Eligor, cette 4cv reprend un moule déjà connu des adeptes de cette collection. Il présente l’avantage de cacher le mauvais dessin des vitres arrière puisqu’il n’en possède pas. Ceci dit, lignes, volumes et coloris sont honnêtes mais le traitement des barrettes de la fausse calandre fait très jouet car manquant fortement de finasse. Les ouïes des ailes arrière sont toujours représentées par

une marque noire. Tout comme les clignotants latéraux – encore en quartier d’orange sur les vraies – sont rejetés sur les ailes arrière mais seulement représentés par une touche de peinture orange. (Je me demande si le conducteur qui croisait cette 4cv pouvait apercevoir le clignotant gauche ?) ; L’intérieur noir est peu visible. Le soubassement pas détaillé mais la miniature roule bien.

 
   

SEAT 600 Commercial

Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 99
 

 Cette Seat 600, réduite par Ixo, n’est pas une inconnue pour les lecteurs de CH43 puisqu’elle leur a été présentée d’abord sous le label de FIAT 600 et une livrée vert foncé dans le n° 66 du 13 novembre 2006 dans la collection des Voitures d’antan, n° 71, mais aussi avec une livrée rouge dans le n° 172 du 24 novembre 2008 dans celle de la Route bleue, n° 22. Puis sous la forme et la livrée qu’elle revêt aujourd’hui, avec le label de SEAT 600 aux couleurs des fameuses sucettes espagnoles Chupa Chyps dans le n° 73 du 01 janvier 2007 pour la collection Furgonetas de antaño, n° 15. Je reprendrai donc une grande partie de l’analyse faite dans ce dernier numéro en commençant par rappeler que cette 600 Commercial souffre de beaucoup d’interprétations par rapport à son modèle visible sur le site www.museoseat.com . En effet il est permis de constater, outre l’absence des panneaux tôlés à la place des vitres latérales

arrière conservées sur la miniature, que l’original n’avait pas de butoirs sur les pare-chocs. De plus la 600 d’Ixo mélange les époques en arborant, outre les clignotants avant sous les phares et leurs répétiteurs latéraux, les anciens clignotants sur les ailes, issus de la présentation antérieure. Enfin, l’intérieur correspond à la version berline avec sa banquette arrière en place, mais il y manque le volume de rangement entre celle-ci et le compartiment moteur. Il aurait du y avoir, à la place, un plancher plat surélevé destiné à accueillir les marchandises chargées par … les portières avant (!).  Pour terminer, outre l’arrière un peu trop rebondi à mon goût (cf. la Fiat 600 de la collection française) elle est dotée de roues de trop grand diamètre. Le soubassement n’est pas détaillé et la miniature roule bien. 

 

 
   
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 09:49

n° 181
du 26 janvier 2009
  

   

 Quatre des sorties presse

de la semaine dernière

MERCEDES 460 Nürburg Pullman de 1929

Ixo – collection Mercedes, n° 38

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette 460 Nürburg Pullman aurait bien eu sa place dans la collection des voitures classiques. En effet, lignes, volumes et coloris concurrent en ce sens. Toutefois l’ensemble est quelque peu desservi par des cercles de roues chromés de trop grande épaisseur. Les maniaques, habiles du pinceau pourront facilement corriger ce détail en les réduisant à de simples traits. Ceci dit, le tour du propriétaire révèle d’assez jolies pièces rapportées chromées figurant une calandre honnête précédée d’une barre de rigidité sous les phares pas assez cintrée. A l’arrière les feux demandent à être teintés en rouge et encadre une malle ajoutée. Celui de droite surmonte un F des plus incongrus. L’intérieur est correct et proposé dans une teinte tabac supposant le cuir. La cloison séparative est

 bien présente mais d’une seule pièce. Dommage que l’assemblage de ce modèle n’ait pas permis de vérifier l’aménagement figurant au dos de cette séparation où l’on devine une rampe de maintien. Mais y-a-t-il des strapontins en dessous ? En effet cette miniature est composée d’un sandwich  de deux éléments en plastique (partie haute de la carrosserie et châssis) enserrant un élément en métal (partie inférieure de la caisse) qui rend délicat l’examen du mobilier. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien.



 

 
   

PEUGEOT 106 de 1996

Ixo – collection Champions français de rallye, n° 11
 

 

 

Réduite par Ixo, la petite Peugeot séduit par son aspect compact mais est desservie, une fois encore, par une robe trop épaisse. Quand est-ce qu’Ixo utilisera de la peinture plus fluide ? La gravure s’en ressent et les rares détails de la carrosserie sont peu visibles. Heureusement que la décoration de la voiture sauve un peu l’ensemble. Lignes et volumes sont corrects. Si l’avant révèle l’absence de l’anneau de remorquage, l’arrière relève l’astuce d’Ixo

 pour représenter l’essuie-glace arrière qui n’est que peint sur la lunette. Les feux y sont uniformément rouges. L’intérieur dispose d’un mobilier vert où trônent de beaux harnais rouges face à une planche de bord  accueillant force cadrans et voyants. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien.

 

 
   

RENAULT Nervasport type ZC4 de 1935

Universal Hobbies – collection Renault, n° 75

 

Réduite par Universal Hobbies, cette Nervasport séduira l’amateur de voitures anciennes tant par sa décoration que par le nombre de pièces rapportées chromées de bonne facture. Mais je reste dubitatif en ce qui concerne le respect des volumes.  Outre la longueur du capot moteur qui me paraît excessive, bien que l’originale fut elle aussi dotée d’un long capot abritant un moteur 8 cylindres en ligne, c’est surtout la largeur accordée aux marchepieds et aux ailes arrière qui m’interpelle. D’autant que la courbe de l’avant de l’habitacle n’est pas assez marquée au niveau des bas de portière avant. Ajoutons un mauvais dessin des ailes avant dont le profil n’est pas exact et j’en aurai fini avec les critiques. A l’inverse belle calandre noircie en cadrée d’optiques convaincantes. Les roues sont bien dessinées et

 dotées de pneumatiques aux dimensions correctes, y compris leur largeur. Les marchepieds sont représentés revêtis du tapis en caoutchouc. L’arrière très particulier de ce modèle est bien rendu  notamment au niveau de l’immatriculation. A noter que les plaques indiquant le nom du modèle figurent aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. L’intérieur mérite lui aussi qu’on le détaille car, outre un mobilier gris proposant des barres de maintien derrière les sièges avant, c’est vers le plancher qu’il faut regarder. Et l’on découvre la forme très particulière du levier de vitesse surmonté de celui du frein à main. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.

 

 
   

TALBOT Arizona de 1985

Ixo, collection Simca, n° 52
 

 

Réduite par Ixo l’Arizona peut tromper le collectionneur peu aux faits des tribulations de notre marque préférée Simca. Hormis sa couleur vive, il pourrait facilement la confondre avec la 309 Peugeot que ce réducteur nous a proposée dans la collection des Voitures d’antan (n° 99). Et pour cause, c’est la même voiture. Aussi, nous retrouvons avec plaisir le rendu des lignes, volumes et coloris de celle qui devint la 309. Heureusement qu’elle n’a plus les phares jaunes décriés lors de la sortie de ladite 309. Alors profitons de la finesse de

 reproduction des détails qui est soignée et de la calandre badgée du logo Talbot. Les roues sont dépourvues d’enjoliveurs et les feux arrière sont correctement colorés. Les monogrammes sont bien présents et l’intérieur, noir, correctement reproduit. Même le soubassement a fait l’objet d’un début de gravure et, ce qui ne gâte rien, cette miniature roule très bien.

 

 
   
   

 Deux du commerce

traditionnel

LAMBORGHINI Jalpa 3500 de 1981

Minichamps – réf. 400 103601
 

 

Réduite par Minichamps cette Jalpa n’est pas mise en valeur par sa livrée argentée mais se révèle malgré tout à son honneur par le respect des lignes et volumes de la vraie. Très surbaissée cette réduction bénéficie en plus d’une gravure très fine et d’une reproduction de détails cachés, comme les disques de frein avec étriers que l’on découvre en retournant la voiture. Et oui, ils sont bien présents derrière les belles flasques de roues. De même les différents éléments de signalisation apparents sont correctement

 dessinés et colorés et les rétroviseurs dotés de miroir. Les différents logos et monogrammes sont à leurs places et l’arrière jouit d’un beau travail reproduisant les différentes évacuations d’air et des gaz d’échappement.  L’intérieur n’est pas en reste avec un mobilier sable à la gravure très fine et surplombé par une planche de bord hyper réaliste aux cadrans multicolores. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.
 

 
   

SAMSUNG QM5 de 2007

Norev – réf. 800953
 

 

Réduit par Norev, ce QM5 peut être source d’erreur pour celui qui n’y prête pas attention. J’exagère un peu mais j’en connais que se feront prendre, croyant être en présence du Koleos de Renault. Et pour cause, c’est son cousin coréen. Donc même ligne et quasiment même présentation. Les seuls signes de reconnaissance sont la calandre et les logos, ainsi que le nom du modèle à la place de l’immatriculation. Alors distraits, attention ! Ceci écrit, nous retrouvons les lignes et volumes déjà proposés par ledit Koleos qui,

 placé à côté, fait tristounet au regard de la calandre, très bling-bling du QM5.  Les jantes sont par contre plus sobres mais laissent elles-aussi voir les disques de freins. L’arrière est dépourvu de la micro antenne de toit. L’intérieur noir se révèle avoir le même mobilier que le Koleos. Par contre, volant, planche de bord et console centrale possèdent une finition aux touches de couleurs placées à des endroits différents. Le soubassement gravé est lui aussi identique et la miniature roule bien.

 
   
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 14:21

 n° 180
du 19 janvier 2009

   

 Quatre des sorties presse

de la semaine dernière

DKW F1000L

Ixo -  collection Camionnettes d’antan, n° 98
 

Réduit par Ixo ce fourgon DKW me pose un gros problème d’identification car mes recherches iconographiques sont restées vaines. Les rares photos correspondant à son avant étant toutes légendées Mercedes N1000. D’après les autres le modèle F1000L de DKW aurait une calandre composée de deux trapèzes grillagés et superposés, avec les clignotants placés plus haut et plus rapprochés. En attendant une éventuelle correction, il faut reconnaître qu’il est temps que cette collection se termine enfin car nous nous trouvons encore en face d’un modèle issu directement d’une collection espagnole puisque pour cet ante pénultième numéro il

 s’agit ni plus ni moins du n° 11 de la collection Furgonetas de antaño, immatriculation comprise. Le reste du modèle est conforme en ce qui concerne le traitement des lignes, volumes et décoration. Notons toutefois que si le dessin du découpage des vitres est inversé sur les portières latérales arrière, il n’en est pas de même pour les portes battantes arrière. L’habitacle noir se limite aux places avant alors que vu le vitrage des portières arrière on aurait pu supposer la présence d’une seconde rangée de sièges ou d’une banquette. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien.
 

 
   

PEUGEOT 203 pick-up  de 1950

Ixo – collection Route bleue, n° 26
 

Réduite par Ixo, cette 203 pick-up nous est depuis quelques mois familière puisque nous l’avons déjà vue en version anonyme sous le n° 70 de la collection des Voitures d’antan et frappée de l’enceigne des Ets Soares dans la collection Camionnettes d’antan, n° 58. Reprenant le même moule, elle reproduit les mêmes erreurs d’interprétation, notamment en ce qui concerne le traitement des masses avec des ailes et un capot trop hauts par rapport à l’habitacle. Ce qui fait que  le haut des vitres latérales n’est pas un même niveau que le sommet du pare-brise et que les portières paraissent écrasées. De profil il est permis de constater l’éternel oubli des boîtiers des flèches de direction placés derrière la portière et la présence répétée de déflecteurs aux portières alors que la vraie en était dépourvue. Mais le plus important à mes yeux réside encore dans la réalisation du plateau bâché en une seule pièce. Cette solution interdit toute transformation rapide en plateau découvert

 comme beaucoup de collectionneurs aiment faire. Ils devront procéder à des découpes. A l’arrière, la plaque d’immatriculation est redevenue carrée. Dommage également que le panneau de bâche n’est pas été représenté roulé comme sur le U23, ce qui aurait permis quelques chargements. L’intérieur est noir et la cloison arrière est dotée des deux ouvertures au dessus des dossiers, qui étaient obstruées par des rideaux de cuir, puis par des vitres. Mais pourquoi ce rétroviseur intérieur ? Le soubassement présente un pont arrière assez détaillé et la miniature roule bien.
 

 

A noter une incohérence dans le slogan apposé sur la bâche : « NON à la hausse des prix ! ». Alors que la scénette proposée s’intitule « Manifestation d’agriculteurs » ce slogan aurait dû être « NON à la baisse des prix ! … [sous entendu]… à la production. »

 
   

RENAULT 4cv cabriolet Labourdette de 1952

Eligor – collection 4cv Renault, n° 29
 

Réduit pour Eligor ce petit cabriolet Labourdette est très plaisant à regarder à distance dans cette livrée écarlate. Malheureusement, si les lignes et volumes sont très honnêtes la peinture utilisée les recouvre d’une peu d’orange. Ce qui se révèle gênant sous certains éclairages. Sinon ce modèle trouvera facilement sa place dans nombre de collection en raison de son originalité. Même si les pneumatiques à flanc blanc semblent superflus, le reste de la voiture s’avère correct. Avec bien sûr l’exception qui confirme la règle et qui,

 sur ce modèle, concerne l’emplacement du bouchon du radiateur, qui a été trop remonté vers l’avant. A noter que la capote est un élément en plastique qui pourrait laisser pressentir une version ouverte (pour le commerce traditionnel ?). Ce qui permettra de voir la position particulière du troisième occupant de ce cabriolet. Ce grâce aussi à un intérieur crème très bien gravé. Le soubassement est standard et la miniature roule bien.
 

 
   

RENAULT Ergos 100 de 2001

Universal Hobbies – collection Tracteurs et monde agricole, n° 75
 

Ce nouveau tracteur Renault, réduit par Universal Hobbies, séduit l’œil par son coloris orange et par la finesse de sa gravure qui rend l’ensemble très réussi. Lignes, volumes et nombres détails contribuent à la réussite de ce modèle, et ce malgré le prix toujours contenu de cette collection.  Il est vrai que les optiques et les clignotants ne sont que peints et qu’il faudra se contenter du gyrophare pour trouver une pièce plastique teintée rapportée. Par

 contre l’essuie-glace latéral, côté droit, n’a pas été oublié. Le poste de conduite bénéficie d’un soin particulier avec un pédalier en relief et coloré, tout comme les leviers placés à la droite du siège du conducteur. La cabine est entièrement fermée par des baies vitrées et le pavillon possède même un toit ouvrant vitré en position fermé. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.
 

 
   

 

 

  Deux du commerce

 traditionnel

CITROËN C5-Airscape (salon de Francfort 2007)

Provence moulage – réf. PM0014 et AMC018906

 

Réduit pour Provence moulage ce nouveau concept-car de Citroën fait regretter qu’il ne soit pas la réplique d’un modèle commercialisé, tant les lignes, volumes et coloris séduisent. Même la texture de la peinture utilisée pour les montants du pare-brise contribue à cette sensation. Tout est réussi sur ce modèle, y compris les nombreux éléments rapportés chromés qui ornent la calandre avant ou les flancs de ce cabriolet. Même les roues – peut être un peu trop clinquantes – qui laissent voir les disques de freins avec leurs étriers. Jolis optiques avant et feux arrière où même les petits chevrons sont chromés ainsi que la quadruple sortie d’échappement. Présenté dans

 sa boîte en position découvert, ce cabriolet laisse admirer un habitacle très bien fini et gravé où ne manquent que les ceintures de sécurité. La conductrice visible sur les photos a été ajoutée pour les besoins de celles-ci. A noter que sous le socle se trouve la capote qui permet d’en faire une version couverte où l’on découvre la présence d’un élément vitré à l’aplomb des passagers avant, prolongeant ainsi le le grand pare-brise au bénéfice des passagers arrière. Le soubassement est plat et la miniature roule bien. Espérons qu’on le verra un jour sur nos routes.
 

 
   

TALBOT SUNBEAM LOTUS (n° 8 – rallye Monte-Carlo 1981)

Ixo – réf. RAC038
 

Cette nouvelle Talbot Sunbeam Lotus (7ème exemplaire) vient rejoindre ses sœurs tant cette réduction me fascine par sa fidélité des formes, volumes et décorations des modèles originaux.

Après celle qui a participé au rallye de Monte-Carlo en 1981 aux mains de Guy Fréquelin et de Jean Todt, voici celle qui, la même année, a participé à la même épreuve aux mains d’Harry Toivonen et de Fred Gallager.  Je retrouve avec plaisir le moule très réussi qui a servi aux précédentes versions. Notez la présence de pare-chocs

 noirs, de plaques de protection des ailes arrière et d’une batterie de six phares additionnels, en plus des bavettes et des deux antennes fouets sur la pavillon.  La voiture est très plaisante à regarder et bénéficie d’un intérieur très bien décoré notamment aux niveaux des sièges baquets et du compartiment arrière. Le soubassement est peu détaillé mais reproduit une ligne d’échappement au parcours tordu et à triple sortie. La miniature roule bien. 
 

 
   
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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 09:44

 n° 179

                     du 12 janvier 2009                       

 

Billet d’humeur – où il est question de gonflette

Comme vous pourrez le lire plus loin, une fois encore un modèle est proposé équipé de pneumatiques de taille exagérée. Vais-je devoir organiser une nouvelle manif à Maizy lès Piay sur ce thème. Ce serait l’occasion rêvée pour réactiver cet autre blog qui est tombé en léthargie. Il est vrai que je me suis lancé dans un autre projet dont je vous parlerai plus tard lorsqu’il sera terminé. En attendant, il serait bon que les réducteurs ne penchent – sans tomber – sur ce problème de plus en plus récurent, de la taille des enveloppes qu’ils choisissent pour leurs miniatures. C’est d’autant plus regrettable que lorsque vous mettez à côté un modèle correctement chaussé vous trouvez que les mauvais pneumatiques sont encore plus démesurés. Donc Messieurs les réducteurs, s’il vous plaît, tentez de respecter les dimensions des pneumatiques des vraies voitures. D’avance merci.

 

Et puisque je suis parti à râler, je vais en remettre une couche, cette fois au sujet des types H produits par Eligor dont les modèles ont tendance à baisser de l’arrière. Pourquoi cette constance à l’écrasement de l’essieu arrière que les photos amplifient ? Y aurait-il un problème de conception ou est-ce la résultante d’un vissage trop appuyé ? Une réponse serait la bienvenue et publiée dans ces colonnes. Merci.

 

 Trois des sorties presse de la semaine

MERCEDES Classe E 320 (W210) de 1995

Ixo – collection Mercedes, n° 37

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette Classe E m’a interpelé d’entrée jusqu’à ce que je la regarde telle que la vraie est présentée en page 1 du fascicule d’accompagnement. Et dans cette position j’ai compris le pourquoi.  Si la face de cette Classe E reproduit bien le dessin particulier de ses optiques et propose une calandre manquant d’arrondi à sa base, l’ensemble n’est pas assez incliné. Ce manque d’inclinaison influe sur la perception des lignes  alors que les volumes et coloris sont corrects. Et puis, il y a – une fois encore – la taille exagérée des pneumatiques. D’autre part, une nouvelle fois ici aussi, il y a erreur

d’interprétation dans l’habillage noir des encadrements des vitres latérales, trop débordant sur le haut des portières. Ceci écrit, le reste de la voiture n’appelle pas de remarque particulière autre que la présence d’un toit ouvrant vitré optionnel. A l’exception de la calandre et de la célèbre étoile, aucune autre pièce rapportée n’équipe ce modèle dont les feux arrière sont honnêtes. Monogramme et logo sont présents sur le coffre. L’intérieur noir est classique. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. 
 

 
   

RANGE-ROVER Sport  de 2005

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 51

 

 

 

 

Réduit par Universal Hobbies ce Range-Rover Sport séduit par le respect de ses lignes, volumes et coloris. Toutefois cette séduction est tempérée par la vision de montants de pare-brise couleur carrosserie alors que l’ensemble des surfaces vitrées de l’original est entouré de montants noir mat. Dommage ! D’autant qu’il y a comme une erreur au niveau du traitement du montant séparant la vitre de la portière arrière et celle de custode dont l’épaisseur est des plus symboliques alors qu’elle est assez épaisse sur le vrai. Obnubilé par ces deux détails, je n'ai pas vu l'erreur d'interprétation du dessin du pavillon, pourtant flagrante et sur la piste de laquelle la remarque d'un lecteur assidu m'a mis en me signalant un haut de pare-brise trop bas. En effet il y a rupture de la limite haute des surfaces vitrées entre ledit pare-brise et les vitres latérales. Ce qui pourrait expliquer l'absence de peinture noire sur les montants du pare-brise qui trahirait ladite rupture. C'est en vérifiant cette observation que j'ai découvert plus grave. Plaçons le véhicule de profil. alors que sur la vraie les surfaces vitrées latérales forment approximativement un trapèze - le bas et le haut étant quasiment parallèles, bien que le haut soit légèrement incliné vers l'arrière - sur la miniature le coude formé par le

montant du pare-brise avec le haut de la portière avant est trop élevé, de sorte que le pavillon part vers l'arrière avec une inclinaison accentuée par rapport à ce qu'il devrait faire. L'erreur d'interprétation ce trouve ici, d'où la présence d'une sorte de front au-dessus du pare-brise et d'une hauteur excessive des vitres latérales avant par rapport à celles de custode. Sinon, ce modèle jouit d’une belle gravure qu’accompagne une peinture au grain assez fin. L’avant accueille une calandre de bonne facture et des optiques  au dessin acceptable. Les essuie-glaces sont un peu hauts.  Latéralement, les marchepieds n’ont pas été oubliés, à l’inverse des disques de frein dont l’absence accentue l’aspect « roues de charrettes » des jantes à pneus taille basse qui équipent ce modèle.  L’arrière est doté de feux corrects et d’un essuie-glace. Les monogrammes avant et arrière sont présents. L’habitacle gris souris accueille un mobilier inspirant la robustesse. Le soubassement est bien gravé mais peu détaillé et la miniature roule bien. 
 


 

 

 
   

SIMCA Aronde Messagère 1954

Ixo – collection Simca, n° 51

  Comme l'écrivent les éditeurs - les photos de ce modèle ne sont pas contractuelles. Elles présentent un modèle de pré-série.                    

 

 

 

Réduite par Ixo, cette Messagère n’est pas une inconnue pour le passionné de Simca puisque son moule fut utilisé pour la première fois pour la collection des Camionnettes d’antan (n° 24) aux couleurs de Nestlé. Ils la revirent dans la même collection sous les couleurs de Fruité (n° 36), mais aussi de Simca service s’ils ont reçu le cadeau de fidélité offert pour la collection Simca. Voila pour le rappel des titres… Nous nous trouvons donc en terrain connu et je ne reviendrai pas sur les qualités et défauts du moule utilisé. (cf. les n° 24 du 20 janvier 2006 et 49 du 17 juillet 2006 de CH43) Par contre il serait intéressant de connaître la source d’inspiration de ce modèle aux couleurs de la Gendarmerie nationale. En effet il semblerait que seule l’Aronde 1300 Commerciale ait été utilisée par ladite Gendarmerie,

non l’Aronde Messagère. Ceci étant ce modèle pourra toujours servir de base à une version civile après retrait des accessoires superflus. Dommage ! D’autant que la version de pré-série était dotée d’une antenne très fine, longue et courbée pour être accrochée à l’avant de la voiture, comme sur la vraie. C’est d’ailleurs cette version qui vous est présentée ici dans l’attente de la livraison par abonnement. L’intérieur est classique, le soubassement peu détaillé et la miniature roule bien.

NB- Pour une fois, l’appréciation générale ne portera pas sur la fidélité au modèle représenté mais au modèle de série.


  

 
   

On a failli l'appeler Désiré - car comme soeur Anne on ne voyait toujours rien venir

 

CHAUSSON Autobus APH 2.52 de 1953

Ixo – collection Route bleue – cadeau aux abonnés

 
 

C’est un fait, l’autocar Chausson - offert  aux abonnés de la Route bleue, et réduit par Ixo – est bel et bien au 1/43ème. Sans prendre le pied à coulisse, suffit de le comparer aux Saviem de Norev pour s’en convaincre. Les craintes émises lors du lancement de cette collection se révèlent infondées. Tant mieux, même si le métal a laissé place au plastique. Si les lignes et volumes de l’original sont  là, la finition s’avère un peu légère. Mais ne dit-on pas qu’à cheval donné on ne compte pas ses années ? Ne boudons pas notre plaisir de l’avoir même s’il est dépourvu de toute immatriculation à l’avant.  L’extérieur n’appelant pas d’autre remarque particulière sinon pour signaler la présence de flasque de roues chromées et de portières d’accès de type accordéon, c’est donc vers l’intérieur que vont converger les commentaires suivants.  Outre un poste de conduite

 assez bien détaillé  à gauche du gros capot interne du moteur et la présence de trois piliers de soutien du pavillon, il faut s’attarder sur la disposition des sièges. Cela est d’autant facilité qu’il n’y a pas de tablette range bagages sous les impostes du pavillon. Aussi est-il permis de voir les sièges placés dos à la route au-dessus des roues, l’inclinaison particulière du dernier rang gauche et l’absence de tout siège contre la cloison arrière – alors que dans la réalité il y en avait très souvent une malgré la présence de la porte de secours. Fallait simplement se faufiler dans l’étroit espace disponible pour monter ou descendre.  Le soubassement est lisse et la miniature roule bien. Conclusion : je crois bien que nous sommes en réalité plus en présence d’autobus parisien que d’un autocar…
 

 
   
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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 10:46

n° 178
du 05 janvier 2009
 
   

 Cinq des sorties

 presse de la semaine

ALPINE GTA V6 GT Turbo Le mans 1990

Eligor – collection Alpine et Renault sportives, n° 37

 

 

 

 

 

Réduite pour Eligor, cette GTA V6 surprend le regard par son coloris très particulier. C’est d’ailleurs lui qui est à l’origine de son achat car, je dois bien le reconnaître, Alpine n’est pas trop ma tasse de thé.  Toujours est-il que ce modèle bénéficie d’une reproduction de très bon aloi avec des lignes, des volumes et une finition des plus honnêtes. Si les élargisseurs d’ailes et l’absence de calandre sont bien présents je m’interroge sur le pourquoi du placement des essuie-glaces. Pour moi ceux-ci sont antagonistes sur cette version et donc ancrés au centre du pare-brise, et non parallèles comme sur cette miniature. Les jolies

roues feront-elles passer le mauvais ajustement des vitrages qui laisse des jours un peu partout ? Les logos « Le mans » sont bien présents sur les vitres de custode, ainsi que le gros « Alpine » sur le bandeau entre les feux arrière correctement colorés. Les sorties d’échappement sont creusées. Dommage que le mobilier intérieur – tout en noir – soit mal visible en l’absence de toute vitre baissée. Le soubassement est détaillé au niveau des trains roulants et la miniature roule bien. 
 

 

 
   

CITROËN type TY de 1964

Eligor – collection Type H Citroën, n° 07

Merci à Caramelchippie 

 

 

 

 

Réduit pour Eligor, ce type HY pourrait ravir le collectionneur s’il ne reproduisait pas les erreurs de ses devanciers. A supposer qu’il s’agisse d’un des premiers modèles commercialisés en 1964 cela justifierait la concomitance entre le pare-brise d’un seul tenant et des anciens chevrons. Par contre cela ne justifie pas l’absence de clignotants à l’avant – simplement présentés par des ronds de peinture blanche – et de toute signalisation lumineuse au bas de l’arrière. Ce ne sont pas les deux ronds rouges placés sur le rebord du pavillon qui peuvent y pallier. Et pourquoi nous proposer une fois encore un étal ouvert sur le flanc gauche du véhicule alors que le plus souvent c’est sur le flanc droit que celui-ci se trouvait ? Et que penser

de cet arrière écrasé ? Est-ce du au poids du boucher ou de la bouchère ? Tout cela ne fait pas très sérieux. Heureusement que l’aménagement du fourgon relève un peu la note malgré l’absence de tout personnage. Un regret cependant, c’est que l’on n’ait pas profité de la présence du meuble bas côté droit pour y dessiner des portes. Notez que le hayon supérieur peut être maintenu en position ouverte par deux petits bras fragiles. Le reste du véhicule est identique à celui des précédents.  Soubassement peu détaillé et miniature roulant correctement. 


 

 

 
   

RENAULT R4F4

Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 97

 

 

 

 

Réduite par Ixo, cette fourgonnette provient de la collection espagnole Furgonetas de antaño (n° 13). En effet, sa décoration, tout comme son immatriculation, sont ibériques. Pourquoi ? Il existe de grands nombres de variantes françaises sur le thème de Renault service. Alors pour quelle raison Altaya impose-t-il aux abonnés de cette collection cette version incongrue ? Le collectionneur au numéro pourra toujours décider s’il l’achète ou non. Pas l’abonné ! Ceci écrit, nous nous retrouvons à la première époque de ce réducteur. Celle où il n’avait pas encore recours au scannage des modèles originaux. Cela se remarque d’emblée dans l’allure générale de cette miniature où lignes et volumes sont sujets à interprétation. Je n’en voudrais pour preuves, à titre d’exemple de la quasi absence d’arrondi du capot

moteur entre le plan vertical de la calandre et celui horizontal du capot lui-même. Ou encore de l’implantation des essuie-glaces sur la trappe d’aération placée à la base du pare-brise et à peine visible sur ce modèle. La gravure manque de précision et n’est pas favorisée par une peinture trop épaisse. Nombre de détails sont assez approximatifs comme les poignées de portières. Seules les roues sauvent l’extérieur car il est à noter que la portière passager est dépourvue de vitre coulissante, même simplement dessinée. L’habitacle noir est par contre assez fidèle avec son rétroviseur sur la planche de bord et le levier de vitesse en bonne place. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 
 

 

 
   

SIMCA Aronde (AM 1954)

Ixo – collection Route bleue, n° 25

 

 

 

 

 

 Réduite par Ixo, cette Aronde 1954 n’est pas une inconnue car elle a déjà été proposée par ce réducteur, d’abord dans une livrée grenat  lors du test de la collection Simca (n° 01), puis dans une livrée noire lors du lancement de celle-ci (n° 09).  Nous retrouvons donc  les mêmes défauts principaux que ceux relevés alors : d’une part, le pare-chocs avant trop bas laissant apparaître un espace trop généreux entre lui et les extrémités de la moustache faisant fonction de calandre, et  d’autre part la moulure montante (et non horizontale) sur les ailes arrière. Dommage qu'Ixo n'est pas mis à profit les remarques faites alors. Une erreur a cependant été corrigée depuis le modèle de la collection Simca, celle relative à la couleur du centre

des enjoliveurs qui est bien rouge cette fois-ci. Ceci dit lignes et volumes auraient mérités une meilleure interprétation. L'intérieur est clair et permet de voir un mobilier soigné. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. Mais ce qui retiendra l’attention du collectionneur sera tout de même le flanc gauche de la voiture qui a subit éraflures et enfoncements, simulant assez bien la rencontre avec le poteau directionnel de la scénette proposée. Il y manque toujours la moto du gendarme ! 



 

 

 
   

SUBARU Impreza WRC de 2001

Ixo – collection Champions français de rallye, n° 10

 

 

 

 

 Réduite par Ixo cette Impreza rejoint la déjà longue lignée de Subaru proposées par ce réducteur. Une fois encore, lignes, volumes et décoration sont largement à la hauteur de ce que l’on peut attendre dans cette collection.  De plus cette voiture est proposée avec sa batterie de phares additionnels  pour les épreuves nocturnes. C’est l’occasion de signaler que la pléthore de stickers qui recouvrent la carrosserie semble être plus qu’exhaustive puisque ceux aux couleurs de Motul sur le bouclier avant ne semblent figurer que sur le bouclier diurne – sans la batterie de phares  - mais pas sur celui pour

la conduite nocturne. Ceci écrit, cela n’enlève rien à l’agressivité du modèle dont moult détails sont bien présents.  Jolies jantes - sur des roues bloquées par un carrossage positif –avec disques de frein visibles. L’habitacle est toujours très bien détaillé et protégé par un très fin arceau cage blanc qui révèle l’absence de gravure des contreportes et celle de l’extincteur. Le soubassement est gravé et la miniature ne roule pas. 


 

 
   
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 15:25
 n° 177
du 29 décembre 2008
   

Et voila, Noël est déjà passé et la fin de l’année arrive à grands pas. Aussi à l’heure du bilan, 2008 restera dans les mémoires comme étant l’année de la crise – financière et économique.

 Heureusement, elle ne fut pas que cela. Aussi  Collec’ Hebdo 43 vous souhaite-t-il de bien la terminer et de prendre date pour 2009.  Passez un bon Réveillon et rendez-vous le 05 Janvier prochain.

   

 Six des sorties

 presse de la semaine

DKW F89L de 1949

Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 96

 

 

 

Les fidèles lecteurs de CH43 l’auront certainement reconnu car ce F89L réduit par Ixo a déjà eu les honneurs de ces colonnes pour avoir déjà été présenté sous les couleurs de Danone, puis de Titan dans ses n° 23 du 13 janvier 2006 et n° 163 du 22 septembre 2008. Aussi retrouveront-ils les lignes et volumes particuliers de ce modèle, cette fois-ci aux couleurs d’une marque barcelonaise de motocyclettes. Si l’unique essuie-glace est bien présent ce fourgon a été affublé d’un second rétroviseur extérieur. Les puits des flèches de

direction sont on ne peut plus discrets juste derrière les portières latérale et les feux arrière sont encore dépourvus de la moindre touche de couleur rouge. Alors à vos pinceaux ou feutres. A noter que bien qu’il s’agisse d’un fourgon tôlé, le mobilier intérieur est celui d’une version micro bus qui fut le n° 21 de la collection espagnole des voitures d’antan. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 
 

 

 
   

MERCEDES Classe C 200 (W202) de 1994

Ixo – collection Mercedes, n° 36

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette Classe C passe quasi inaperçue car rien n’accroche l’œil. Lignes, volumes et coloris sont pourtant bien au rendez-vous et bénéficient d’une finition très correcte. Pourtant l’œil glisse de l’avant à l’arrière en rencontrant une belle calandre noircie, des jantes au dessin réaliste et des feux arrière bien colorés. Mais

quid de ces répétiteurs de clignotants latéraux ? Il me semblait qu’ils n’apparaissaient qu’à partir de l’AM 1997. Pourtant il y a même l’antenne télescopique chromée sur l’aile arrière gauche. L’habitacle entièrement noir accueille un mobilier de bonne facture. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. 

 
   

MP LAFER de 1974

Universal Hobbies – collection James Bond, n° 50 

 

 

 

 

 

Réduite par Universal Hobbies, la MP Lafer séduit d’emblée par son allure générale bien servie par une finition honnête. Lignes, volumes et coloris sont au rendez-vous, et agrémentés par quelques pièces rapportées « chromées ». Si les roues sont assez réussies elles gagneraient à être noircies pour plus de réalisme. Dommage qu’à

l’arrière le capot du faux coffre soit dépourvu des ailettes de refroidissement du moteur qu’il abrite en fait. L’habitacle contient un mobilier bien gravé et est occupé par une conductrice. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. 
 

 
   

RENAULT Galion de 1953

Ixo – collection Route bleue, n° 24

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo, cette énième version du Galion citerne nous est proposée cette fois-ci en transport de lait. Et là ça a du mal à passer. Ne serait-ce qu’en raison du matériau des citernes de collecte du lait :l’inox. Nous retrouvons donc, sans grand enthousiasme, la citerne pour hydrocarbure à l’arrière paré d’une signalétique encore

d’un nouveau genre. Je ne suis pas certain qu’il y en ait deux de semblables. La cabine est toujours aussi honnête que celles des versions antérieures, mais à trop vouloir tirer sur la ficelle ce modèle parait être une utilisation de trop d’un moule déjà très – trop ? – vu. Dommage. 

 
   

RENAULT R4F4 de1981

Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 12

 

 

 

 

 

Réduite par Universal Hobbies, cette 4F4 aux couleurs de Renault Service s’avère plaisante à contempler mais l’œil averti se portera très vite sur l’arrière où il ne pourra que confirmer sa première vision. Celle de l’absence de tout pare-chocs arrière. Ce genre d’oubli n’est pas excusable de la part de ce réducteur, d’autant que cette miniature s’est faite attendre elle aussi. Carton rouge, donc pour cet oubli.   

 

Mais lorsqu’il reviendra sur l’avant il constatera alors que les petites protections latérales surmontant le pare-chocs ne rejoignent pas la carrosserie ? A l’inverse, le reste des autres détails est traité très correctement, notamment les poignées de portières et l’aménagement intérieur bien coloré. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. 

  pour l'oubli du pare-chocs arrière

   

TALBOT Samba Rallye (AM 1984)

Ixo – collection Simca, n° 50

 

 

 

 

 

Réduite par Ixo cette nouvelle Samba se révèle des plus sympathiques et cela tombe bien puisque c’est justement son nom. Reprenant le moule de la version Rallye, elle nous propose des lignes, volumes et coloris des plus fidèles, notamment au niveau des roues. On retrouve facilement l’original, surtout avec cette robe très réussie d’un gris métallisé au grain ultrafin. A l’avant l’ensemble optiques et calandre est correct avec le logo Talbot en son milieu. L’inclinaison de la calandre est bonne mais cette dernière gagnerait à

être moins enfoncée pour affleurer l’arrête du capot. Le rétroviseur extérieur gauche est correctement placé. A l’arrière, présence d’une lunette avec une grille de désembuage très discrète et des monogrammes – un peu trop généreux - sur la bande noire surmontant les jolis feux arrière. A l’intérieur, mobilier gris bien gravé avec une planche de bord correcte. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 

 

 
   
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 15:22

 n° 176
du 22 décembre 2008
page 1/2

   

 Déçu ou le billet d'humeur

 

La prochaine collection d’Altaya, lancée mercredi prochain 26 décembre devrait être consacrée aux voitures de Michel Vaillant. Comme je l’ai annoncé dans le n° 137 de CH43 daté du 24 mars 2008 cette nouvelle collection ne sera pas suivie dans ces colonnes, comme ses devancières consacrées aux voitures de Tintin ou Spirou.

 

 

Personnellement je regrette d’autant ce choix, qu’il reste encore un très grand nombre de modèles réels qui n’ont pas été réduits de manière industrielle. Je ne citerai aucune marque ou aucun modèle particulier mais il n’y a que l’embarra du choix, d’autant que pour beaucoup les moules existent déjà et qu’ils ont fait l’objet d’une commercialisation dans une collection étrangère.

Il nous faudra donc une fois encore nous tourner vers les déstockeurs pour tenter de nous approvisionner. 

   

 Quatre des sorties

presse de la semaine 

CITROËN type HP de 1956

Eligor – collection – Type H Citroën, n° 06

Merci au réseau parallèle

 

 

 

 

Réduit par Eligor ce type H plateau  parait séduisant si l’on se contente de le regarder de loin ou au cœur d’un diorama. Mais il ne faut pas trop s’en approcher et s’attarder car alors les défauts se mettent à pleuvoir. Et sans aller dans tous les détails, notons pour commencer le mauvais placement des essuie-glaces, l’absence de clignotants ou de flèches de direction, le mauvais dessin des vitres latérales coulissantes, l’extension de la cabine qui n’est pas dans la même teinte que le reste de la carrosserie, les voies AV et AR trop larges, la mauvaise reproduction du semblant de pare-chocs arrière,

l’immatriculation arrière placée à droite !!! et la gravure grossière des charnières arrière ainsi que la présence de deux ergots permettant l’arrimage du plateau. Plateau noir on ne sait pourquoi ? Heureusement l’ensemble est plus ou moins sauvé par son chargement – très réaliste – qui en fait tout l’attrait. Belle bétonnière tâchée de  béton, échelle double assez simpliste et sacs de ciment. L’habitacle est noir, le soubassement peu détaillé mais la miniature roule bien. 

 

 

  à l'éditeur HACHETTE pour son mode de diffusion de cette collection qui en prive la moitié de la Métropole sauf à recourir à l'abonnement ou à des réseaux parallèles.

Heureusement qu'il y a l'entr'aide entre amateurs.
Merci à eux tous.

   
   

LANCIA Delta Intégrale 1990

Ixo – collection Champions français de rallye, n° 09

 

 

Réduite par Ixo cette Lancia Delta s’avère des plus séduisantes. Notamment en raison du respect de ses lignes, volumes et décoration. Toutefois sa gravure se révèle peu visible en raison, tant d’une peinture un poil trop épaisse, que des tampographies qui recouvrent la carrosserie. Pourtant les principaux détails sont reproduits comme le liseré rouge de la calandre où les flasques des roues avant, dont, malheureusement la décoration n’est pas très fidèle. Dommage que les clignotants avant – et arrière - soient réduits

 à un simple dessin orange – rapporté sur les feux rouges à l’arrière. Tout comme d’ailleurs la trappe d’aération du pavillon. A décharge, tous les stickers des différents sponsors semblent présents et correctement placés. L’habitacle est bien reproduit, dans la tradition des modèles de rallye de ce réducteur et protégé par un bel arceau-cage. Le soubassement est peu détaillé mais possède une plaque de protection du moteur. La miniature roule bien.
 

 
   

RENAULT 4CV Luxe R1062 de 1951

Eligor - collection 4cv Renault, n° 27
 

Réduite pour Eligor cette nouvelle 4cv présente toujours les mêmes défauts de moule que ses devancières. Je n’y reviendrai pas. Par contre je m’attarderai sur sa finition qui n’est pas des plus fidèles. A commencer par des phares blancs. Y en a marre ! Une fois encore je rappellerai qu’à cette époque là les voitures immatriculées en France devaient être dotées d’ampoules à cabochon jaune. Puisque j’en suis aux rappels, pour les tout jeunes qui me lisent. Cette obligation des ampoules « jaunes » remonte à la guerre de 1914-1918 où l’Etat-Major prit cette mesure pour reconnaître qui arrivait de nuit sur les lignes de combat. Lumière jaune, les forces françaises, lumière blanche, l’ennemi.

  Ceci dit, revenons à cette 4cv et poursuivons en signalant que la version Luxe de 1951 n’avait ni avertisseur sonore extérieur ni baguette de chrome latérale sur la ligne de caisse. Ces deux éléments n’apparaîtront qu’en 1952 sur la version Grand-luxe et accompagné d’un antibrouillard droit. La visière translucide alourdit la silhouette alors que le chargement de la galerie bénéficie d’un arrimage des plus approximatifs. La remorque monoroue est originale et bien reproduite mais il y manque au moins les catadioptres et sa roue de secours a subit quelque pliage. A vérifier sur vos modèles. L’intérieur et le soubassement sont standards et la miniature roule bien.

 
   

VENTURI 600 LM de 1994

Ixo – collection Monstres sacrés de l’endurance, n° 57
 

Pour une fois, c’est la décoration de la voiture qui est à l’origine de son achat. Car il faut avoir le nez dessus pour reconnaître qu’il s’agit d’une Venturi 600 LM. Réduite par Ixo, cette miniature à l’habillage insolite et très original se révèle très fidèle, tant dans le respect de ses lignes et volumes, que dans la reproduction de cette robe. Un bon point pour l’assemblage des différents revêtements. Tous les stickers sont présents. Faut dire aussi qu’ls étaient peu nombreux. A noter qu’Ixo n’a pas oublié les deux anneaux de remorquage, avant et arrière. Les roues en étoiles laissent voir des disques de freins

 généreux et avec étriers.  Les feux arrières bien colorés surmontent l’extracteur d’air qui laisse voir l’amorce de la gravure de la mécanique encadrée par deux belles sorties d’échappement. La lunette arrière laisse apercevoir le dessus du moteur juste devant la cloison vitrée le séparant d’un habitacle où moult détails sont reproduits en plus du siège baquet et de la planche de bord. Le soubassement est plat et la miniature roule difficilement.

 

 
   
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