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n° 185 du 23 février 2009 |
N'étant pas en mesure de vous présenter dès ce numéro les sorties presse de la semaine dernière, je vous ai concocté ce numéro, style plateau repas, pour vous faire patienter jusqu'au n° 186 où vous devriez les retrouver. |
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Deux des sorties presse des |
deux dernières semaines |
CITROËN C35 phase II Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 100 et dernier |
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Paru trop tard pour être présenté dans le n° 184 de CH43
Réduit par Ixo ce fourgon C35 ne nous est pas totalement inconnu puisqu’il nous fut proposé avec un toit surélevé sous les couleurs de Michelin sous le n° 50 – et dernier – de la collection éponyme (cf. n° 129 du 28 janvier 2008). Nous retrouvons donc le même moule proposant des lignes et volumes corrects dans une livrée aux couleurs de la police nationale. L’ensemble calandre – optiques nous indique que nous sommes en présence de ce que l’on nomme aujourd’hui une phase II avec les clignotants rejetés sur les côtés. Ceci étant, il ne faut pas soumettre les deux modèles à un « compar’hâtif » car c’est le modèle Michelin qui l’emporte haut la main, tant la finition du modèle police nationale a été simplifiée. Elle a perdu l’entourage chromé des optiques avant, les cabochons de roues peints en noir, les monogrammes C35 au niveau des portières avant, les plaques de protection peintes en noir, tout comme les |
grilles d’aération arrière. Le feu de brouillard et celui de recul ont disparu au-dessus de l’immatriculation. Seuls demeurent les
monogrammes sur les portières arrière. Le profil reste cependant soigné car la robe est assez fine pour laisser voir la gravure et bénéficie
malgré tout de roues alu. Le flanc droit est flanqué d’une large portière coulissante. L’arrière est banal avec des feux uniquement rouges. Une remarque importante, le manque de soin à
l’application de la décoration latérale qui, non seulement, est inclinée vers l’arrière, mais aussi placée à des niveaux différents. L’écart est très visible sur l’arrière. L’intérieur
accueille un poste de pilotage au mobilier noir. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. |
SIMCA (do Brasil) Chambord 1959 Ixo – collection Simca, n° 54 |
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Réduite par Ixo, cette Chambord brésilienne nous laisse sur notre faim. Tout d’abord parce que rien ne semble la distinguer de la Chambord française, alors qu’il aurait été assez simple de nous proposer un modèle plus récent offrant au moins quelques particularités stylistiques. Puis par le fait que l’on retrouve, avec déplaisir, le moule qui a servi pour la Chambord des Voitures d’antan (n° 41), qui défraya la chronique lors des débuts de Collec’Hebdo 43 (cf. n° 005 du 09 septembre 2005) avec son toit lisse et son rétroviseur intérieur escamoté. Et enfin, en raison de son ramage archi battu, alors que le teintier de Simca offrait une très large gamme de coloris plus ou moins inédits les uns que les autres. Ceci dit, la miniature n’est cependant pas trop désagréable à regarder de trois quarts avant car elle jouit d’une belle calandre. Mais pour le reste, ce n’est qu’approximation. Nous sommes revenus à la première époque d’Ixo, avec des ailes avant qui montent vers les phares, une interprétation du dessin des vitres arrière et une lunette arrière trop basse et à la partie supérieure manquant de courbe. Et je ne parle pas du respect de l’échelle assez éloignée du 1/43ème. Par contre les roues sont bien à rayon malgré leur aspect brillant. L’arrière est honnête mais reçoit des feux métalliques que j’exècre de plus en plus. La sortie d’échappement est accessoirisée et un peu trop |
longue. Le pavillon est correctement moulé cette fois-ci. L’habitacle bi-colore reçoit un mobilier optionnel puisque l’on trouve deux
sièges séparés à l’avant, mais aussi… deux leviers de vitesses ! Oui, vous avez bien lu. Deux leviers : le bon à droite sur la colonne de direction, puis un second entre les
sièges !?! et accompagné d’un levier de frein à main alors que le vrai est sous la planche de bord et à gauche du volant si je m’en souviens bien. Présence que je viens de découvrir
seulement au moment d’écrire ces lignes. C’était peut être parce que j’ai découvert qu’en échange un gros travail de décoration avait été
effectué sur la planche de bord. Il faut de bons yeux pour s’en rendre compte. J’ai pris une loupe pour ne pas démonter la voiture. Outre le tableau de bord, vouas avez droit à la
reproduction dorée du célèbre logo V8 au centre de la planche de bord encadré de deux fines bandes verticales et dorées elles aussi. Si le soubassement n’est pas détaillé, la miniature
roule bien. Encore une fois la Chambord d’Ixo aura fait pisser du texte. Mais elle est mieux que celle que Norev nous sert depuis des années.
Espérons que les erreurs relevées ici seront corrigées sur la Beaulieu annoncée en n° 67 de cette même collection. |
Spécial DUO |
Mythique R4 |
CAR SYSTEME STYLE JP4 Belle-Ile de 1983 Universal Hobbies – collection Mythique 4 cv, n° 11, duo |
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Réduite par Universal Hobbies, cette autre version de la JP4 s’avère elle aussi très amusante par l’aspect jouet de sa finition où le plastique prend une place importante. Pourtant les lignes et volumes sont correctement interprétés. C’est le rendu des coloris : prune et blanc cru qui est à l’origine de cette impression. Pourtant l’ensemble bénéficie d’une belle gravure et d’une finesse dans le traitement des détails. L’inscription « Car système style » sur les côtés indique qu’il s’agit d’un modèle produit après la reprise de l’usine par ses employés. Mais ce qui fait l’attrait de ce modèle c’est l’absence des élargisseurs d’ailes et renforts latéraux. Nous retrouvons en fait la carrosserie de la R4 seulement raccourcie et proposée en version capotée ouverte, très originale. Cela permet de la présentée de trois |
quarts sous l’un ou l’autre profil. Toutefois, il ne faudra pas la placée à côté du break R4 car l’on constatera alors que la
calandre est étriquée. Les roues sont originales, tout comme la capote qui reçoit des baies en plastique gondolé très réaliste. A noter que l’habitacle conserve l’arceau cage de sécurité
et la barre de maintien pour le passager. Et si les sièges ne sont plus baquets mais seulement des sièges ordinaires, le volant est implanté trop horizontalement. Le soubassement est peu
détaillé mais la miniature roule bien. Un modèle qui intéressera certainement, lui-aussi, nombre de collectionneurs. |
RENAULT R4F4 break de 1981 Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 12 duo |
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Réduit par Universal Hobbies, ce break 4F4 remémorera beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont côtoyé sur nos routes de campagne. Lignes, volumes et coloris participent à ce réveil tant la gravure met en évidence les raccords de carrosserie du vrai. C’est toutefois un peu moins exact en ce qui concerne les contours du girafon. Mais bon. Toutefois ce modèle pèche une fois encore au niveau du dessin de pare-brise et de l’implantation des essuie-glaces. Par contre la calandre est réussie et surmonte des ensembles veilleuse-clignotant correctement colorés. Les roues sont simples mais exactes et |
perforées. Les poignées de portières sont des pièces rapportées chromées. L’arrière reçoit des blocs de feux un poil trop petits
mais exacts et la plaque du monogramme. Les pare-chocs alu sont très réalistes. L’habitacle restitue l’ambiance dépouillée du vrai avec l’absence de tout habillage de carrosserie au-delà
des sièges avant. A notez la position trop élevée du rétroviseur intérieur et, à l’inverse, l’implantation trop basse du volant. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien. |
RENAULT R4 GTL Découvrable, par Heuliez (AM 1981) Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 13 duo |
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Réduite par Universal Hobbies, cette Renault 4 découvrable reprend le moule de la version à capote repliée proposée sous le n° 13 de cette collection. En version duo, la capote est fermée, ce qui dissimule l’intérieur. Aussi, lignes et volumes sont très réussis et bénéficient d’une belle gravure. Ce moule propose des vitres latérales au dessin très honnête. Et en prime les différentes protections latérales ne sont pas toujours bien alignées, comme sur la vraie ! Et que dire de l’effort de nous offrir ces poignées de portières rapportées. A l’inverse de la version décapotée, ici les grilles d’aération sous la calandre, sont bien dessinées. Toutefois, il manque toujours le logo d’Heuliez sur les montants de custode alors que l’arrière accueille bien monogramme, logo particulier et feux bien
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colorés. Roues réalistes, fine ligne d’échappement se prolongeant jusqu’à l’arrière, participent au plaisir de
l’œil. (1) Dommage que le mobilier soit totalement noir, ce qui ne le met pas en valeur. Si le soubassement est peu détaillé la miniature roule bien. (1) Une erreur c’est glissée dans l'interprétation de cette R4 transformée par Heuliez. Il s’agît du tracé de la ligne d’échappement. En effet, si l’on se réfère à la photo publiée tout en haut de la page 24 du n° 90 d’Automobilia, spécial salon 1980 – AM 1981, l’on s’aperçoit que la sortie d’échappement du modèle exposé est encore devant la roue arrière gauche. Détail qui m’avait échappé lors de l’analyse de la version décapotée |
RENAULT R4L (AM 1965) - expédition ELLE Universal Hobbies – collection Mythique R4, n° 14 |
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Réduite par Universal Hobbies, cette R4L proposée en duo avec celle de L’East African Safary, en diffère malgré tout par sa garde au sol augmentée. Ceci étant nous retrouvons le même moule, donc les mêmes défauts dans le dessin des vitres latérales et la mauvaise gravure de la découpe du hayon arrière. Notons cependant une différence au niveau des vitrages et des pare-chocs puisque nous passons d’une AM 1962 à une AM 1965. Si je n’ai rien à dire au sujet des pare-chocs correctement dessinés il en ira différemment pour les vitrages. En effet quand Renault dota sa R4 de portières |
arrière équipées de vitres coulissantes les vitres de custode devinrent fixes. Alors pourquoi sont-elles restées entrebaillantes sur la miniature. Alors que l’on voit bien qu’elles étaient fixes sur les photos d’époque. Cette fois-ci le monogramme 4L figure bien sur le hayon. A noter que l’habitacle est reproduit sans banquette arrière alors que les sièges avant sont havanes. Le pavillon accueille une galerie chargée à la gravure grossière. Les poignées de portières sont rapportées. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien. |