n° 204 du 06 juillet 2009 |
Mise en ligne du prochain n° 205 |
Les modèles boutique que j’avais l’intention de vous présenter dans le prochain n° 205 de CH43 s’étant égarés suite à une inversion d’étiquettes et l’absence prévisible de nouveautés presse intéressantes la semaine prochaine, font que ce n° 205 ne sera mis en ligne que le 20 juillet prochain. |
Quatre des sorties presse de la semaine dernière |
MATRA-SIMCA MS 670B de 1973 Ixo – collection Monstres de l’endurance, n° 70 |
La Matra-Simca 670B, réduite par Ixo, nous a déjà été proposée dès le n° 02 de cette même collection, mais en configuration 1974. Ici c’est la version ayant participé aux 24 heures du Mans 1973 qui est proposée. Lignes, volumes, coloris et décoration sont bien restitués même si sur le modèle en ma possession les bandes vertes latérales ont été quelque peu mal posées. Il faut reconnaître à ce réducteur que lorsqu’il s’e donne la peine, il est capable de nous proposer des versions presse du niveau boutiques traditionnelles. Ce qui est le cas ici où, à part le numéro sur le capot moteur placé trop centralement, il n’y a rien de particulier à signaler. Toutefois la peinture, encore trop épaisse, nuit à la perception des détails de la gravure, notamment pour tout ce qui concerne les évacuations d’air sur les ailes avant. Si les feux arrière ne sont que dessins, le poste de pilotage a fait l’objet d’un soin d’autant plus soigné que nombre de détails restent peu visibles comme les empreintes des rivets sur les caissons latéraux ou le levier de vitesses. Un beau modèle à fons plat et qui roule bien. |
SIMCA Marly de 1959 Ixo – collection Simca, n° 63 |
Reprenant le moule si réussi du break Marly II du n° 15 de cette même collection, Ixo nous projette loin des autres modèles Vedette V8 proposés par ailleurs, aux dessins et proportions d’un autre siècle. Aussi, lignes et volumes sont-ils parfaitement au rendez-vous et bénéficient d’une présentation très soignée, à défaut d’être réaliste. En effet, nous nous trouvons en présence d’une version dite « Ambulance municipale » à la livrée identique à celle proposée en son temps par un autre réducteur. Or les rares photos disponibles du prototype ayant servi à l’homologation de cette ambulance montrent un aménagement arrière différent de celui proposé. Pour ma part, je ne regrette que l’absence d’un siège pour l’accompagnateur de l’occupant du brancard à côté de ce dernier. Le gyrophare bleu est anachronique. Comme sur le break « civil » la face avant est sublime avec une calandre au dessin très réussi et aux belles optiques. Notez les petits traits sous le pare-chocs représentant les petites grilles de l’original. Le profil met en évidence le soin du détail avec le monogramme Marly dans la pointe guillochée de la flamme rouge courant sur les flancs et la finesse des chromes. Le centre des roues comporte toujours le sigle V8 doré à l’intérieur du cercle rouge. L’arrière dépouillé est correct. Dommage que la sortie d’échappement soit toujours accessoirisées avec cette queue de baleine alors qu’elle n’était que ronde. L’intérieur bicolore , évoqué plus avant, ne jouit pas du même degré de finition, notamment au niveau du plancher arrière. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien. |
VW Transporter T2 camping-car de 1969 Ixo – collection Route bleue, n° 36 |
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Réduit par Ixo, ce camping-car n’est pas sans nous rappeler les versions minicar, ce qui nous ramène plusieurs mois, voire années, en arrière à l’époque de la collection des Taxis du monde où il représenta les n° 35 (Poste suisse) et 56 (Nairobi), mais aussi le n° 65 de la collection Camionnettes d’antan. C’est dire si ce moule a déjà servi et doit être bien amorti. Cela n’a pas empêché ce réducteur de faire des économies en dépouillant ce modèle de tout aménagement de la partie arrière, y compris le coffrage de la roue de secours qui a disparu. En effet, toute cette partie est désespérément vide ! Pourtant quelle belle occasion, manquée par ce même réducteur, que de proposer une version simplement aménagée avec un coffrage du mobilier caramel juste moulé dans le modèle presse et décoré pour la version boutique, dernière version dotée d’un toit basculé et amovible pour voir l’intérieur. Cela aurait amorti les coûts. Ben non, c’est raté. Dommage ! Sinon je ne dirai rien de plus que ce qui a déjà été écrit sur l’analyse de ce moule dont les lignes et volumes sont corrects et la décoration banale et déjà vue. Le soubassement est quelconque mais la miniature roule bien. Modèle passé à côté d’un succès plus grand. |
Et sans oublier, pour la zone sud |
CITROËN type H, carrossé par Le Bastard de 1950 Eligor, collection Type H Citroën, n° 09 Cf. le n° 192 du 13 avril 2009 de CH43 |
Deux du commerce traditionnel |
DAIMLER DS420 limousine (AM 1969) Oxford – réf. DS001 |
Réduite par Oxford cette Limousine DS420 n’est pas sans nous rappeler celle (plus récente) proposée dans la collection James Bond (n° 49). Lignes désuètes et volumes imposants sont correctement restitués sous cette livrée blanche un peu épaisse, dissimulant par endroits la gravure. Un détail insolite, le capot moteur rapporté alors qu’il n’y a aucun ouvrant ! L’avant est assez bien reproduit avec l’immense calandre verticale et la multitude d’optiques, clignotants et autres avertisseurs, constituant autant de pièces rapportées. Le profil, so british reçoit des poignées de portières rapportées et chromées et des roues de bonne dimension et au dessin très simple. Elles accueillent pourtant en leur centre le D de Daimler. L’arrière, très sobre propose les deux trappes de remplissage du réservoir et est doté de feux arrière métalliques et incomplètement peints. La double sortie d’échappement encadre l’immatriculation. L’intérieur au mobilier bleu et à la planche de bord et aux hauts des contreportes imitant le bois, recèle trois rangées de sièges. Le soubassement est bien gravé et reproduit complètement les lignes d’échappement. Et la miniature roule bien. Le tout pour moins de 25 euros. Pas mal ! Qui fait aussi bien ? |
DAIMLER DS420 Corbillard (AM 1971) Oxford – réf. DS002 |
Réduit par Oxford, ce corbillard britannique, qui semble être une production Thomas Startin, s’avère fidèle dans le rendu de ses lignes, volumes et présentation. A l’instar de la limousine, présentée par ailleurs, cette réduction bénéfice du même degré de finition avec un avant est assez bien reproduit avec l’immense calandre verticale et la multitude d’optiques, clignotants et autres avertisseurs, constituant autant de pièces rapportées. Le profil, tout aussi british reçoit des poignées de portières et de pavillon rapportées et chromées ainsi que des roues de bonne dimension et au dessin très simple. Elles accueillent elles aussi en leur centre le D de Daimler. A l’arrière, le double hayon vitré est encadré par des feux arrière métalliques. Si l’on soulève un peu la miniature on découvre le dessin en V des sorties d’échappement latérales, destiné à éviter d’enfumer le cortège. Le pavillon reçoit une galerie chromée. L’intérieur est aménagé avec, outre le poste de pilotage, la reproduction du coffrage de la partie arrière abritant le cercueil et proposant deux places assises, réparties de part et autre de celui-ci. Le soubassement est bien gravé et reproduit complètement les lignes d’échappement. Et la miniature roule bien. |